Sije dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. 20.10 Car j'apprends les mauvais propos de plusieurs, L'épouvante qui règne à l'entour: Accusez-le, et nous l'accuserons! Tous ceux qui étaient en paix avec moi Observent si je
Aux beaux jours de 2014, André Chenet, poète, tenta une expérience de création collective sur le réseau social Facebook. Le groupe existe toujours sur FB avec la même résultat fut surprenant, mais pour des raisons qui m'échappent peut-être la quantité de travail à fournir cet objet poétique non identifié n'a pas,sauf erreur de ma part, été restitué dans sa totalité à ses toujours considéré que c'était un dû car ce long poème ne saurait appartenir à personne d'autre qu'à ceux-là . André Chenet m'avait envoyé la version du texte,réputée complète, pour que je contribue à ses corrections en même temps qu'à deux autres personnes Xavier Lainé et Sally Helliot. Je l'ai retrouvée par hasard après l'avoir longtemps recherchée dans mes dossiers informatiques un peu n'ai pas la version avec les corrections de Sally et Xavier qui ont réalisé un travail beaucoup plus minutieux que le j'avais adopté un parti-pris exposé à André, Xavier et Sally quand je leur ai retourné le texte, avec mes corrections. Je crois avoir insisté dans un autre message sur l'intérêt de conserver, au moins dans une version, le caractère monstrueux de l'entreprise, ce qui fait sa force et son originalité. Bonjour André, Xavier et Sallly Je ne m'appuie pas sur ton mail pour répondre, André, car il y a parfois des soucis de pièces jointes, trouverez ci-joint mes propositions de corrections, en rouge sur la fichier transmis par André. Comme convenu, je me suis limité à l'orthographe et grammaire, dans la limite de mes connaissances of course !.Je ne me suis pas attaqué à la syntaxe, d'ailleurs, le faut-il ?.J'ai remarqué -un emploi de virgules, qui dans la prose classique, pourrait être considéré comme erroné. exemple entre le sujet et le verbe.En poésie, la ponctuation est utilisée par le poète de façon libre d'ailleurs, parfois, il n'y en a pas et il m'a semblé qu'évidemment le poète posait un temps faible sur ces virgules, une respiration et que cela est une façon d'indiquer le rythme. Alors, pas touche au rythme ! -quelques redondances de vers, qui ne semblent pas voulues même si parfois cette répétition est heureuse, que j'ai signalées par X 2La lecture de ce long texte est réjouissante c'est le poème des coeurs entrelacés !, le mot coeur revient très souvent, et il y a, me semble-t-il, une très grande humanité qui s'exprime, sans morale,sans donner de leçons et une compassion maîtrisée autant qu'une digne a peut-être tous, plus ou moins, une "querelle avec le monde", mais on veut la dépasser. Ensuite, je pense que même si chacun avait accordé sa lyre selon son mode, l'orchestre joue juste et c'est ce qui m'impressionne le plus, compte tenu de la durée du fait chacun a joué au nom de tous et dans un seul vers, on peut entendre le poème tout entier en tout cas il résonne !A suivre, Bien amicalement à vous, Bernard Avertissement Il ne s'agit là que d'une version possible du "Poème en roue libre", mais pas de la seule et surtout pas d'une version validée par qui que ce ne dispose pas de la liste exhaustive de tous les contributeurs, aussi je préfère ne pas les citer pour ne pas en oublier. Mais sur le groupe Facebook du poème en roue libre, vous pourrez en retrouver certains. À propos Par André Chenet"La poésie doit être faite par tous et non par un" disait le comte de Lautréamont. Lamartine avait déjà écrit "La poésie doit faire un peuple"DescriptionDe "la main à plume" à "la main à charrue", et vice et versa, il y a toute la liberté du monde à prendre, à éprouver, à improviser. Chacun s'y retrouve. Je vous offre un vers. Chacun y va de sa tournée. Pas plus d'un vers par jour et pour chacun, afin que le "poème en roue libre" vive sa vie de cadavre exquis sur le réseau mis à notre disposition. Une seule restriction l'attention à préserver une continuité qu'elle soit logique ou non en veillant à ne pas s'approprier l'espace assigné à autrui. Créer un corps verbal et poétique qui ne retienne rien de personnel. Laisser l'ego loin derrière car c'est un jeu sans importance. Des artistes seraient bienvenus pour illustrer des passages entre les lignes. Invitez vos compagnons en poésie à faire tourner la machine imprévisible de ce poème perpétuel sans finalité aucune. Une dernière chose le poème se lit à l'envers, en commençant par le bas. A vous de jouer en le faisant remonter l'échelle de la page !NB suite au travail d'André Chenet, le poème ici se lit à l'endroit ! Poème en roue libreDans cet entre-temps où l'amour entretient la flammeTerre au ventre des mères - mots en temps mémoire aux paumes de ces mains tendues - les cris des viols - vie -La vive flamme des vérités comme un chant silencieux jaillissement d'une illusion...Ivre des couleurs du monde et libre de la pesanteur le torrent crie ce que le feu ne dit pas où s'éclairent nos doutes...Ici est lieu une aire où le poème va, où le poème est, où le monde peut se jouer du monde...J'ouvre la porte sur un vent de motsA paupières battantes les mots dansent dans le crépusculede ces cils tournés vers la lumière ...Se pose doucement sur le seuil et les cimesEt ce cri dissout par le temps - mémoire d'enfance - heures volatilesLa pierre est un cri dans le soupir des sablescomme la prière païenne d'une religionmalgré les conflits qui voudraient l'éteindre...Qui a vu la vérité reverdir vivra l'ivresse de l'airMais rien n'atténuera la douleur d'abandonensevelie sous les chants des oiseaux dans la lumière de l'aubeLa lumière ne se pose plus la question, elle sait qu'elle dansera en corps et tous les feux-follets jouaient dans le cœur des feuilles jusqu'à leur tel Ulric, se propagea à travers l'espace et le temps,l'instantané instant tanné par le soleil de midi m'a un chemin creux aux couleurs du vent qui frisson du vent s'est posé sur son épaulecomme la toile tissée par les gémissements du venttelle une nue, la mémoire à rebours, le cœur hésitant, la parole défaite... Il y eut les arrêts du temps au bord de ce chemin épris d'infini... en retard, je suis en retard ! > disait le lapin d'Alice en piste sur la liste de la délicieuse amoureuse pas triste ... mais l'âme en fête reprise par la danse, elle s'élançacomme on s'élance sur les bords d'un dimanche ... paume pâle aube blancheDans l'horizon grand ouvert sur les vides d'une liberté non choisieDes soubresauts d'incertitudes tièdes-Les ailes frémissantes tissent le crépuscule de nos l'éclair des coquelicots mille coquillages jouent aux funambules - les libellules ne parlent jamais de politique la bouche pleine de baisers fraiset dans le parfum de soleil fauve des blés, la lumière est encore si légère, soleil d'or sur la rosée de tes lèvres carminesEt c'est nue que la mémoire pleure et le bord du chemin qui est bon recueille ces eaux, émotives comme un premier jour aile restée accrochée à une branche d'étoile ou irradiant sur un rayon de l'astre, elle les esquissa ses pas de danse, mue par un esprit de liberté sous le carillon de tous ces astres elle demeure, une larme vive dans l'azur quelle rive le temps s'est-il dissout? sans doute ou peut-être dans sa parenthèse que l'on nomme l'instantJours et nuits se mêlent dans le poème comme des éclats de miroirs brisésLa pierre froissée des vibrations - feu lent par la fenêtre des arlequins - chaque parole première page d'un soleil blanc bleu ocre jour de Braque à ses pinceaux pétalesEt puis soudain, l'eau s'est mélangée avec la peinture en dansant du rouge au vert toute la nuit monde éclate dans des milliards de pétales humainsGrands silences glissant sur les épaules du rireLa lumière n'est qu'une chandelle au cœur des pierres,pour voir encore le jour, il te faut fermer les avait accroché des petits nuages blancs, comme un dimancheLa lumière n'est qu'une chandelle au cœur des pierrescomme une foule de lucioles inversées sur les murailles du délugeL'arbuste dont le regard nous saigne nous suit à la mort ..... sur le fil de ses pensées qui se balançaient sous des alizés de liberté ...une fine écriture nous relie à l'invisible, à ce qui n'est plus ou n'est pas encore mais la mort n'est que le préalable aux incendiesSimple interlude des mémoires-sablesfrémissements d'aube, froissement d'ailes de papillons, salive irisée de libellule,lumière en abat jour de coquelicots face à l'heure des océans, oiseaux girouettes, girouettes baisers pris au sable de la vague tournesolTakataramTaTam ! Renaître ? Arlequin ? Disparaître ? Connivence ? Vide ?Aveugle plongeon en apnée dans le prisme du refletVers enroulé au silence de mai qu'une brise légère projette sur le mur intense de nos libertésEt soudain la vie, juchée dans le soupir d’un Christ sans croix" Bohèmie " de Chagall, le trait reste léger dans le cirque de la solitude... le mât pour la flamme redresse le soleilqui s'endort des fois mais danse tous les jours toujours ...La poésie est une flamme taillée dans le bleu des yeux du ciel avant le premier oragecomme la marque tourner les empreintes - les mains nues, destinées effacées aux parois du temps - homme oiseau -homme des mont et merveilles cravachant d'amour la belle vie endormieQue respirent et jubilent ces bonheurs d'occasion !Des rigoles de miel lacérées de lumière craquellent sa peau anesthésiéealors que sa forge intérieure jugulait les éclats de ses tisons ardents;quelle est donc cette folie! Elle revient sans souci elle nous saisitDeux cœurs qui s'aiment, ignorent complètement la haine et ne font vraiment qu'UN,ils savent pourtant qu'elle abime mais détournent les yeux souvent pour regarder les autres amoureux et pour se regarder eux aussi, dire à l'univers que l'amour existe flambant de quelques chants d'oiseaux le sentier devient cascade graisseuse l’âme brisée voltige du sol glacé dans ses débrisLa simplicité, c’est l’oraison des oiseaux amoureux,une chair pétrifiée que sa propre mort bougejusqu'à l'aspérité des doigts de l'horizonAu vent de l'espace, la chute du temps Tu recueilles les débris de ce qui fut, marche sous les quolibets de tes questionsavec la frénésie des colibris au clair-obscur de la subtilitéAbandonner la fête des orgiesPensant que c'est la fin du festin de poésie- et laisser venir à soi, par-delà les frous-frous de toutes ces fêtes provisoires, la note profonde du coeur -devenue miettes desséchées larguées à la brise d'un soirou crécelles à l'ombre des flaques _ étincelles puisées à l'empan des deux mainsL'envie, est un jeu, dont la vie, se balanceJ'ai lancé la mémoire contre le mur cristal d'une présence- Homme sagaie - temps fauve, origine et mémoire, temps du feuAlarmée par cette incertitude tombée dans la désuétude,ta présence de feu hait cette absencedans laquelle se pétrifient tous les cris de nos insomniesL'espoir, est une bouche, verrouillée ouverteTemps obsidienne, revenir à l'Afrique, célébrer l' sa mémoire réfractée pour juguler l' euphorie lactéeNos jours s'effeuillent rapidement, telles les pages d'un romanPleurer ses liens ... tisser ses veines ...d'où sortent des mots aphones pleins de fracas entre ses dents serréesLe chemin caillouteux de secrets t'appelle à la double proie par-dessus ce frisson incarnant d'un arbre qui voyage sur tes jours - nageurs dans la larme du cygne, océan blanc bleu des rouges incertains - le feu traverse la lumière - vive voix des destins - découvertes -Ah l'or ! Flottent et s'envolent les plumes des rêves égaréscar la mort n’est que le dernier défi sauvage à l’amourGicle ! Jaillis ! Ruisselle ! Lave ! Lave, eau lustrale ! Apaise, referme les plaiesLes blessures sont pareillement souvenirs atroces du tempsdes hymnes étranglés entre les crocs du soleil primitifmais les mots parfois sont refuges, îles virtuelles comme la chair qui passeet le penseur éveillé reste émerveillé à la douleur absoutela chair de l'abstraction que je traverse et qui m'enlaceAu seuil du temps, saisir la transparence sereine de la quête - amour et grâce - douceur de l'instantParfois lorsque tes mots s'effacent, c'est qu'ils n'ont pas d'importance,quand tous les astres parfois viennent se perdre dans la nuit du coeurl'appel de la vie sereine n'est qu'un sursaut dans tous les domaines[comme ou avec] une fourmi sans lingerie qui joue du luthnotre vie prisonnière d’un sentier devant se longer invisiblement vers ce qui sera bientôt le carrefour des désamoursL'amour, est un vin chaud glacémétronome intemporel d'un chemin effacéÔ ma folie ! et quelle folie ? de t'aimer à la folie, malgré tes foliesl'amour est à la fois tristesse et joie, un délicieux miel et nuages dans le ciel,je n’ai d’yeux que les tiens et d’âme que la bruns la couleur cherche son morceau de pain - fuite - furie dans les chants d'un morceau de painSensiblement, le temps a trouvé sa nourriture d'amourdans l'abris aux images, une provocation- saisir la nuit pour en coudre l'avenir d'une correspondance -car la mort n'est que le dernier défi sauvage de l'amourx 2 ?Étoile secrète, l'inaccessible - écho de nos vies antérieures - genèse, maternité...Nos cheveux, sont nos racines, que le ciel arrose, par habitude les virgules ? En cette voix silencieuse la force ne peut se dire ambitieusecomme la résurrection d’une colombe hissée sur les ruines de la haine,parfois tu te trouves en exil extérieur tandis que tes rêves jouent la sarabande en dedansL'amour est là qui sonne en filigrane sa basse continueguide nos pas sur le fil craquelé de nos vies imposéespar des moments où le silence fait sa place, respire pour reprendre un nouvel es ma fleur, mon porte-bonheur, près de toi je vis, loin de toi je meursLa porte béante succède au mur de bétons'y engouffrent les sourires de l'aube, nos pas affranchisnous nous enrêvons au gré des rythmes de nos cœurschacun dans sa vie cette ombreuse caravelle grimpant vers le cielporteuse de vies que le poète contreditC’est maintenant qu’à tout instant j’ai parlé, tu as aux gisements d'or les feuilles germées adressent des alertes - rares rapports timidement froissés - les premières neiges se plient à l'heure des verveines capricieuses - sauvages -C'est un chant, c'est une ombre, c'est la pluie qui descendQue te guide l'écho de son murmure, la source est en toi-mêmeet face aux nuages qui perlent, dans l'atonie des soirs tombants, flambe une syntaxe aussi sévère qu'un encensaltière dans ce monde dégarni, le chapeau est ternialors tu vas tête nue, chanter bien avant qu'aube ne s'ébroueles pleurs ce sont les tonnerres captifs d'une note de musiqueCaractère de munificence en trombel'imposture habillée splendide des échos retrouvés de la joie qui a survécu aux yeux crevésLes pluies, peintres de l'arc-en-ciel dont la lumière pince la corde sensibleJ'entends une voix enchantante ...Amoureux de toi je suis, le jour je te suis, la nuit je te poursuisLes villes, sont des caresses intimes, que la nature surexcitée, ne sait plus comment repousseret la mémoires s'emballe, s'empresse de retirer tous ces oripeaux qui l'étranglent,l'amour est un cadeau, le plus beau, attribué par le Dieu, à ses fidèles aux cœurs bons et généreuxen d’autres temps je cherche une preuve et ne la trouve pasSommes-nous dans l'encre silicieuse des peuplades nomades _ souvenances des résurgencesnous nous regardons sur ce rocher jamais fixé couvrant d’écumes - criblé de ressac - profane à l’heure d’une faveur - nous contredisant dans le miroir un char à quatre roues, une improbable masse telluriennej'ai changé le sens de toutes les routes, je gratte ma mémoire à deux mains, ne parle qu'à mon barricadé le soleil fêlé d’éclipse en faisant place à la lune enrobée de tout son or dans le ciel de ma vie perdue, à travers les vastes horizons d’un temps tressé de soulèvementsavec l'ultime râle de dégoût, l'espéranceArticles nés comme les couleurs depuis les invincibles chaos - routes - vagues habillées du frémissement -dans un frémissement d'aurore, tes mots se pressent derrière la porte du tempsnous nous offrons à tous les naufrages à toutes les dissidences nous nous dénouonsLe volcan, est une maman qui gronde, pour rappeler, ses petits à leur taillevivant heureux toute leur existence, les cœurs arrosés d'amour à leur naissanceToujours plus belle sur l’archipel - les bergamotes piquées de la perversité rejoignent ton large rivage agreste empli de fourmis ailéess'enivrant du pollen, s'imaginant papillons un instant, mais un buisson aura raison d'elles, alors la pérégrination terrestre se poursuit au hasard des parfumsL'Harmattan berce les mirages de la nuit - re-naissance de l'Esprit et du Sens - Paix sur les peuplesdes étoiles dansent dans un ciel bleu clair, autour d'une pleine lune qui illumine, toutes les fêtes des amoureux dans l'universAvec quel corps opaque receleur de nuit accueillir la lumière ?C’est la fièvre d’une cohue de vierges haletantesC'est aussi une vie déroutante de vivre un seul sacrifice en attenteMon âme pianote sur l'arc-en-ciel de mes émotions, étrange et envoutante valse qui tourne et m'entraîne de l'orage ... à la pluie ... de la tristesse à l'accalmie ... de la douce brise ... à ... l'arc-en-ciel ... et qui tourne ... et retourne ... à l'infini ... comme une mélodie entêtante ... qui cherche une ... sortie Temps des nuits, tant à direpuisque les mots roulent en l'asphalte des pensées, tu suis leur trajectoire sinueuseTerre terre voix du chemin qui parle avec les découvertes - grappes aux raisins courbes à la fenêtre des treilles citronniers - vagues parfumées en fleurs mauves de soleil,tout devient présages ailes de libellules abeilles tachées de pollen coccinelles ou nuages de moucheronsNos mains se mêlent, dans une ombre Fuse une lumière douce et blondeet l'eau murmure en nos vies l'appel du largeClimat perturbé, ciel à la fois nuageux et ensoleillé, annoncent le départ prochain du printemps, belle saison des fleurs que nous aimons tantet nous voilà tous deux seulement étincelles de l'Ame de la Galaxie et de l'Infinierrant en récoltant ces pétales de coquelicots ardents, tisons et chandelles à la foisl'attente ne me dit rien, je tends l'oreille en vainaux funérailles de nos soupirs - la beauté dévisagée - bref scintillement d'un ailleursUne muse, est une statue, qui vous tire par la mainPecane, noix de pécan calorie de folie Pécane, noix de pécan .. pépite saoule d'harmoniemes lèvres étonnées me proposaient le murmure des demainset je prenais refuge sous tes paupières et je voyais les perspectives qui nous aimantaient,les jasmins de mon insomnie enivrent ton infini - sieste féconde, sillage de nos soifs - l'envol de la colombeL’oubli, c’est un lierre tatoué dans les cils de l’amouret cette pavane des cils ébrèche le silenceCe silence qui se fait si pesant lorsqu'il chante pour une tragique défaite !Les jours sont comme des chiens errants lâchés au désir et à l'intranquillité de la douleurPlus de jours! Plus de nuits! Le cœur n'a rien compris!Crocheter le ciel de mes doigts gantés pour percer le mystère de l’acrobate infiniLe silence est un ruisseau dessous la neige au pied des arbresle bruit de l'eau, nul ne le sait ... et tu appelles douce caresse la mousse que tu embrassesLe silence est un ruisseau dessous la neige au pied des saulesTemps de temps dans les ailleurs du temps -Désert nu, flancs à l'abandon, lumière tamisée, éteinte, bruits de pas sur l'asphalte, une musique si timide, naissance d'une aurore à l'affûtFemme en porte jarretellesinfidèles sont ses pensées, accrochées à ses bas& du fond de ses bas, l'aube tumultueuse rugit encore & lui lèche les flancs de désir insoumisaux velléités des soubresauts de l'aurore tapie sous les brindilles encore couchées... l'herbe rosée ... aux parfums des steppes antiques ... où vrombit l'attente paume à la main,les nuages restent - immobiles - au-dessus de nos ignorances - et les fleurs siamoises s’entredéchirent jusqu’à ce que le printemps les métamorphoseLe bonheur voyageant sur les ailes du vent il se pose sans bruit pour nous donner ses fruitsLe plus dangereux mal qui existe, et qui nous rend malheureux et tristes, c'est celui qui touche notre for intérieur, privant nos âmes et nos cœurs de l'amour origine de notre bonheurc'était un ciel si grand que je m'y suis perdueTu t'étais tue à l'instant où tu éprouvas comme pour la première fois un frémissement Tant de portes pour une seule clé ... Goûtons le temps, créons l’espérance, inventons la joie-souffrance, ciel immensetant de verrous à dérouiller, dans l'écume des ans, parvenons à l'Intense du plaisir en flagranceLe silence est de l'or entre tes mains dont tu dénudes mes lendemainsle silence fait tant de bruit autour de ta beauté éphémère !Lune écoute les chants secrets des herbes folles des mauvaises herbes - elles sont des différences qui dansent - respect à cette espérancequi se couche et se relève, touche ma boucheLe récit est la multitude de mots tissés en ormais pour se retrouver, il faut se perdre encore plus, perdre l'identification aux paysages traversés au fil du voyageJe suis une fleur assise en lotus, j'aspire les six directions sans bougerparole d'amour qui s'échappe des cratères de la mémoire... vers un monde intérieur, tu, aphone se battant contre une paroi de verre glissante pour naître enfin ...Gardons toujours espoir en voyant la vie en rose, pour ne pas tomber dans le noir, évitant ainsi des jours morosesc'était un ciel si bas que je m'y suis source de silence amoureux, cascade ricoche sur l'asphalte du jourla beauté, est une guirlande, à haute tensionla beauté, éphémère, se fane quand l'amour continue de croîtrearborescence caressante de nos cellules animales. Binaire élévation... Et si on s'aimait ?Si on disparaissait si on cessait de de ne se regarder qu'à travers des prismes superfétatoires ? Qui dira jamais assez les paroles de feu, les paroles de sel ? Qui dira jamais assez les paroles de miel, les paroles d'orange et l'espoir du monde?...Le spirale plumes de feu cœur à cœur turquoises lancées à travers ciel,c'est une flèche que le temps décoche, dard aigu planté en la chair des motsVertige dans les intervalles du vent, le contenu s'apprête à l'absence - La vie, les rêves sont des racines aux brindilles des poèmes - Ils passent par les interstices des portes entrouvertesTa nudité m'accapare - ô reine des nuits aux étoiles creuses- et cette flamme plissant ton être t'exposera en sacrifice sur l'autel combien gauche à ton identité cyclique. Je te vois seule et cherchant du regard le refuge ébloui. Je chante l'alchimie de l'étreinte, lorsqu'elle est tout entière liquéfiée et qu'elle me laisse, moi l'orpailleur de ses reinsSur ces murs je peins des mots qui effacent tous mes mauxsous les maux, je dépeins des amoureux des murs qui s'effacentSous les émaux des murs, le ciment porte les traces des esclaves esseulésLa misère, est une force terrifiante, mais l'orgueil, est un feu qui brûle comme de la cireet les chaînes de nos passés cicatrisent nos âmes déjà briséesL'espoir en actes est et sera la "force" du cœurL'amour vient de se poser sur son cœur, comme un papillon sur une fleurAmour de vitrail que chantent les choeurs de nos mémoires,je ne savais pas qu’en sautant de la falaise je descendrais là où les mouettes volent hautA t’aimer sans relève inexorablement négligente et suave j’ai laissé des battants grands ouverts à tes yeux pour suivre tes nuagesgrimpant en vrille vers les cimes dentelées de la mémoire amnésiqueToi colombe oiseau d'Amour, évade nous de cette cage inhumaine - nous n'avons plus d'ailes que dans notre imaginaire - nous sommes tous des "mi-grants au seuil du réel il n'est d'yeux ou d'écoute que dans le silence des pierres, ultimes témoignages géologiques de nos balbutiantes prièreset l'homme vit ses prières évaporées ; vint alors le temple, prison dorée des généreuses penséesUn jour, un autre jour, passent les jours, bonjour, bonsoir, ne pas te voir,les enfants sont la plus forte des forces que la Terre n'ait jamais inventée ou ées ?l'enfant est le grand poème du futur il remplace et creuse la gélivureLaissons émerger nos éternels souvenirs d'enfants, de nos bonbons caramel succulentsde nos courses folles à travers ces champs de coquelicots et cette terre détrempéesous nos pieds nusenfants, nous irons planter nos vœux sous l'olivier dépaysé ... Main sur le cœurIlluminons à pleins feux, notre amour merveilleux, et gardons-le dans nos âmes humaines, joyeuses heureuses et sereinesChaque personne, est un univers, peuplé du fantôme, de ses refletsChaque personne, est un univers, peuplé du fantôme, de ses reflets Jusqu'au bout de la phrase, je reconnais ta voix au toucher de tes motsta voix ardente et grave où l'amour lui-même s'embrase sur un bûcher charnelJ'ai compris que j'en demandais à la vie. C'était donc la raison de mon ferme les yeux - un gisement de silhouettes fuyant avec le temps et l'infini - je rouvre les yeux- des flaques d'oiseaux - à la voûte morte depuis l'après-midi - s'étant mis à siffloter comme la tempête unique dans mes vies qui ne se rencontrent pas au hasardDis-moi où souffre l'aimer, et de quel voyage?Où souffle la parole incréée, le bûcher de l'aimer est un feu sans fumée. Pure lumièrecomme une vierge qui caresse les mots dans la tête du poète endormiet le sommeil du poète est page vierge en quête de sang - celui des motsVoilà nous y sommes. Je l'ai cru en tout brisé du miroir que nous aimons à boire au lierre de la mémoire,au lierre de la mémoire, grimpent les idées folles d'un jour sans nuées ni oragesune journée gris de plomb, où la pensée somnolente patauge dans la glaiseCiels mouvants des cœurs, bleu simplicité, petit oiseau si gravement céleste emporte mon âme - ipséité, Hosanna du souffle -pour preuve ce sourire qui attire l'effleure la pénètre - émane de son être - et vient mourir sur le bord de ses lèvresencore un sourire au tombeau des preuves qui passentUne fête virtuelle , un vin pour se consoler de l'illusion ou la magnifier, plus près de la merveilleuse forêt que de l'humanité vampireLa curiosité, est un véhicule autonomeet l'ivresse du voir venir de voir le jour de regarder l'ailleurs en soi et soi dans l'autreN'éteignons jamais la flamme d'amour, laissons-la scintiller dans nos cœurs pour toujours Une vie sans amour est triste et amère, espérons tous qu'elle n'existe guèreet de tous les petits moments bonheurs qui parfument notre être et le sublimenttout est question de regard .. et non de hasard. Où est l’ Amour ? dilater mes pupilles et accueillir la beauté du monde ?C'est pour cela que je suis née, ce souffle, cette valsecomme l'hymne d'un aigle au sommet de la gloireces pas entre nous, c'est déjà çaChaque seconde loin de moi, m'apporte tant de désarroi, et à mon cœur une profonde blessure, la cause de sa déchirurecomme ce souvenir aussi, impossible voyageLumière rémanente, nourriture étincelante, lente transmutationj'écoute le murmure des vents qui me content ton histoire, mon rêve est ton nom, nos songes s'entremêlent, et par les fenêtres du temps, voyagent entre toi et moicomme les pas de danse d'un tango fougueux, livrés à un combat inégalLe cheval galope dans l'océan et le guerrier en bataille se lance dans la campagne de celui qui repère le plus bel attirailQue veux-tu? Où vas-tu? M'aimes-tu?Aux questions tu ne sais répondre, tant la vie elle-même est preuve de qui tu es, veux, aimes, en la marche continue des aurores et route se jonchent de pétales de roses, dans son eau je me baigneraicomme offert dans l'oubli des pièges de mort lente, car ils sont de toutes parts avec de doux appâts, d'hypnotiques sommeils - racines à l'abri dans le souffle de l'autreC'est à l'éveil qu'il faut croire quand sonne le rien d'un mot qui se fait torrenttel une pièce jetée au fond d'un puits, cet écho résonne de la profondeur de notre espritTorrent de séduction, ainsi tu dévastes et ravis la bataille, mais je ne ploierai pointTa bouche est une guimauve à la rose, mais mon dentier accepte mal la concurrence à la racineAujourd'hui, il bruine de la tendresseChaque minute sans toi, fait naître en moi, la solitude amère de la vie, déserte du goût et de l'envie et ... sur cette mer qui m'indiffère, mon cœur démâte, nu et en lattes, déraison ivre, douleur délivre mais je vais aujourd'hui à la rencontre de mon cœur car l'autre n'est que l'artisan du soi dans ce miroir qui condamne sa peauC'est la rose mauve guidant l'absence vers le trou insensé de la mortDans les yeux de la Bête, ma chevelure se déploie, mes paupières s'abaissent, mes veines se fissurent et ma volonté éclate en mille sanglotsglisse de ses doigts-écorce, l'encre empourprée d'exquisun champ, une ruine, un cadavre exquis se saisissent de pour deuil, achever son œuvre de tendresse, ne plus se retourner - s'affranchir des liens de la terrejusqu'en éveiller la substance des nénupharsMais toujours tu demeures à la surface,jamais ne plonges en la profondeur de tes songes,étrange contrée dont on palperait presque la tonalitéComme une libellule, tu flirtes avec ton reflet sans jamais le troublerTriste est le sort de celui qui ne voit pas les fleurs et ne se tartine que de malheurssubtil mélange d'orgueil et d'ego sur ma palette en bois, sur ma toile déjà colorée, je peins les nuances froidescomme une absence au monde, tu t'y plais là où d'autres s'aveuglent,puis à force d'oubli de toi-même, tu deviens pétale parfumé rejoins, mon âme, rejoins la Totalité sur les ailes de l'omniprésence, le royaume de l'Un sans second dans l'étreinte où patiente l'Eternel qui n'a point de patrie sous le cielComme une absence oui! Dans l'étreinte seconde tu ne survivras pas! Mais saches que de ton bonheur tu es l'artisan, il est là quelque part enfoui en toi présent Que tous les jeux se font libres de choix car l'enjeu en est la délivrance,mais qui écoute qui et entend d'oreille à oreille la voix qui nomme en équilibre précaire sur le fil de la penséeAu chaos de la déraison, sur les chemins de la douceur, traverser la lumière de l'Amour,c'est ce que la voix murmurait dans les fleurs oubliant jusqu'à leur nomUne voix de violoncelle viril comme la voix de la mer, comme ta voix, amour, comme ta voix. Aucune autre pause que ta voix, des siestes et ma main dans la tienne. Oui amour, comme ta voix, qui s'effiloche, comme ta voix. Le temps de mourir encore, et l'entendre à nouveau et puisque nous en sommes aux confidences regarde, tout l'art tient dans son début et l'amour s'y cache, frémissantTon cœur, est un plan incliné oblique, mais, je suis, un angle d'attaqueLa géométrie de l'amour est variable dans l'absolue nécessité de l'assouvissementMathématique pure des élans et des retenues; que serions-nous sans l'aubaine du désir ? Morsure du sel dans les sables en attente - et le ciel s'émancipe de ses mantes imberbes - marbres incertains à l'essence de juinLa belle dormante devenue une pleine lune sous la pluieUne heure sans ta présence, ne compte pas dans mon existence, et je ne suis que l'ombre d'un corps, sans âme et au cœur mortne point être ces feux follets fébriles & dansants dévorant ce doux désir d'assouvissement à pleine dents nous désolerait,vibrations éternelles de ta peau sous mes doigts, origami de mes sens en moi ...Je t'imagine, te dessine, te devine, te cajole, t'ensorcèleJE t'ensourcèle, amour, quand l'illusion d'être deux lève irrésistiblement le camp pour le Royaume du non-où, si ce n'est, mon amour, que l'amour entre nous, d'où vient-il ? Si ce n'est, mon amour, de l'amour entre nous, où va-t-il ?Il tisse sa toile solaire, radieux regardant au loin tous les chemins de traverse parcourusDes papillons dans le ventre - vive impatience claire - ô couleurs -Ici se fiancent le passage du temps aux sèves des mots, alliance de l'esprit et du cœur, anneau d'or à l'encolure de la source du ciel et de la terre - parfaite jouissance des mille et un petits riens - myriades de tesselles que la vie irise ... presque rien dans ce tout faussement immobileO douce insomnie brusquant les amours d’une certaine teinte que même les amants ne connaîtront point derrière la porte s’immobilisant dans l’encadrement de bois sec. Du haut de mon étoile invisible, je veille sur tes rêves comme un miracle qui fait des ronds dans l'eau de tes soupirsSortez de ce tintamarre troublant - seuil en espadrille - corde brindille ou escarbille - calligraphique refrain qui s'attache sans lien - sur ma boucheÔ ! Sables mouvants de l'Harmonie !Je n'y vois que du feu dans le bleu du cristalqu’un mot et le monde creuse nos regardsProfondes illusions enchainées à mes poignets ... je deviens esclave de tes désirs inavouésComment résister à ton éloignement plus d'une heure ? j'espère voir, même de loin et en plein jour, ta silhouette annonçant ton joyeux retour, qui fera renaître mon âme et fleurir mon cœur Reflets d'objets et lueurs des mots troublent à peine la surface transparente du poèmeles souvenirs s'y abreuvent, les cœurs sèment et les âmes aimantées rayonnent d'un amour enfin retrouvéLà -bas, plus près du désert, il existe un oasis irréfragable ; les larmes s'y épanchentcomme un tableau de Redon, pour que la vie reprenne feuJ'adresse un soupir sur ce qui nous attire. Pour souffler le feu sur ce jeu peureuxet je peux lire dans les regards des animaux blessés toute la détresse du mondequelle nostalgie en avons-nous qui nous fait penser que je te pousserai, toi sur la balançoire, moi derrière dans le bleu noir, je me consume dans un crépuscule de couleurs, ouvre ma porte à tes songes bleus sur l'horizon de nos auroresBientôt tombera la nuit, nous nous griserons des effluves de nos peaux et nos yeux devenus inutiles auront cédé la place à nos mainsLa lame ligne de feu trait bleu vagabond frivole sur la toile - solitude -Je n'y vois que du feu dans le bleu du cristalDouces accalmies à ce brasier de cœur, mes pensées redeviennent ce jardin de bleuets pour l'heure ...Les regards de l'amour aux beaux yeux, perlés et lumineux comme le feu, attirent passionnément vers eux les amoureuses et les amoureuxTout s'endort et les cieux d'une roue rejoignent doucement les nuages, là où bat encore un cœur noir s'enroulent les lambeaux de ce jour et c'est le silence qui devient brûlantQu'en ce soir de cendres repose l'aube de ce que nous crépuscule de nos vies, chaque nouvelle aurore nous offre de nouveaux espoirset nous soufflerons ensemble sur la braise de ce temps où se consume notre ivresseet nous soufflerons ensemble sur la braise de ce temps où se consume notre ivresse, X2 ?Esprit es-tu là ?Et l'esprit répond ''Oui, je suis là , mais il me manque les brasainsi termina le poème qui ne savait pas qu'il continuait ...Visages et voix me sont chers qui m'appellent sur la route et dans cette muette solitude, tous les ors du ciel ne me sont d'aucun donnée miel au départ de sable rires voltigeurs rouge coquelicot dans les cerises coq du matin atterrissant sur la bouche du vent, portée par le froufrou du pépiement des moineaux qui repaissent nos sangs révolutionnéset l'Espoir renaîtra une fois tout fini, soit la nuit ou le jour, l'après-midi ou à midi où se retrouvera mon AmourPavés jetés dans la mare des esprits, tu vogues sur le sang du jour, à cœur battantbat la vague-sang, esprits jetés sur les pavés d’un jouret les poings levés d'un peuple épris de liberté scandent les brisures des siècles L'éclair encore revêtu de sa tranchante nudité signe l'entaille du rameau - contre eux qu'enrobe la nuit noueuse de naissanceIl fut - ce jour-là - déferlant de milliers d'hommes sur ce sable à délivrer; cette terre meurtriesur cette interminable route craquelée d' te rejoindrais pieds nus, écorchés, tel sera ma pénitenceJe t'attendrais sur la margelle, yeux de fauve, regard de rivièreen te montant montrant ?la profondeur de mon âme dans ce puits de lumière aussi limpide que cette eau de résurgence et dans l'infini de la mémoire s'élève ta parole,à la lisière des mots se couche ton silenceLes coques atterrissent sur le sable, à pas lents ils débarquentles soldats innocents apportant avec eux tous les trompes-l'oeil prestigieux d''une liberté en kaléidoscope comme les cristaux aux rougeurs attendant le jardin des délices. Mais de quelle liberté parlaient-ils qui depuis ne fait que sombrer sur les récifs de l'histoire ?Demande qui accompagne l'histoire du sang sur la plage face aux rafales criantes des mémoires - ventres éventrés des soldats sacrifiésJeunes gens volontaires et fougueux se battant pour des utopies trahies et il y eut des amants, toi et moi à Dresdes, Hiroshima, Nagasaki tel est le prix d'aujourd'huide cette douleur inutile, après chaque coup un cri - je songe à la légèreté blanche des fleurs d'amandier au printemps - je m'envole ...Ivre de cette blancheur souvent opaque où en papillon je gonflais mes voiles froissées fendant l'air, ma fierté en proue et soudain si léger, mes ailes et mon âme s'élevèrent d'un coup, d'un seul, comme aimantés pour s'unir et flirter vers le firmamentM'a ravi le cœur, de joie et de bonheur, le retour joyeux et tant attendu, de ma bien aimée que j'adorais, aux cheveux soleil doréLa marée, sentimentale, polit les galets comme les os, et pour finir, sable fin sur la plage d'un été et d'un cri sourd à notre humanité, la douleur s'épanouit à mon ventre nu fecondéDans le flot des bons sentiments y aurait-il encore recoin où laisser éclore l'amour ?éclosions ...dans une berceuse affolante des âmes en rutet des cœurs s'envolant au milieu des mouettesqui attrapent le pain que nous partagionscomme un festin à nos yeux éblouis et rougis par les embruns fracassants de l'océanPrenons notre destin sans mesquinerie sinon comme l'œuvre d'une niaiserieLe bleu de la mer renferme une énergie inviolable mais en écumant sur le sable dévoile avec pudeur sa pureté à nos yeux insatiables ...Aujourd'hui, nous retrouvons le calme d'une mer lavée de son sang, d'un bleu immarcescible, mais pour combien de temps encore ?Jusqu'à l'éclosion des échoués, l'os de seiche parlera le langage du sel perdu, de l'étoile d'eau abyssaleL'offrande ne vieillit pas sans la crainte ni le doute d'effleurer le baiser d'une étoile et de troubler les larmes de seltandis qu'un tableau de Redon triomphe sur l'horreurQuand la pensée se précède elle-même jusqu'à s'annuler ?Bottée l'horreur ! on broute les vaches dans des briques carrées ... Rouges ... Pensées, pivoines bigarréesSeul le travail sérieux et organisé paiedit celui qui passait dans les marges du poème en s'adressant au soleil du dehors qui caressait le grand vitrail de la vieIl calque son regard dans le reflet pensé des voies en désordre absolumais il est toujours trop hâtif de conclure et de généraliserMerci pour ce que je ne connais pas, et le chemin au pas à pasparfois nous mène vers de vertes vallées, vers de nouveaux chemins ensoleillés ...le cœur est une arche - perle infinie, fleur étonnée tombée de ma plume - aveu, poème ...l'architexte brisant la barque que porte le néantFragiles fragments des vendanges dans les terres comme dans les cœurs - création rare des vérités -Tant de patience pour un seul grain, tant d'attention, parmi l'ivraie, qui sache voir clair et débroussailler le chemin !et dans ce temps coupé - le geste inachevé - à humer un phrasémultiplié par cette soif que l’éternité même ne pourrait étancher,goûtons au nectar de vie ou retournons à l'eau des fontaines perduesprendre des bains de tendresse et chanter sous les caressestandis que le raisin mûrit nous nous sustentons de poésie et de roséeLes bacchanales du soir nous feront danser et nous nous gorgerons de vers et d'ïambes célestesLes mots me sont montagnes ou gouffres, et certains soirs la douce saveur d'un souper mémorables me sont ses effluves sous le halo discret des étoiles...Etoiles ? Mais qu'avez-vous donc à inspirer mots et merveilles, à les garder entre vos rives de crépuscule et d'aube quand il faudrait aux paroles la force des orageset les pleurs secs d'un exilé, qui égratigne l'Azur perduExil qui noue comme la corde du marin - écho de larmes - et ma place où, où est-elle ?Quand mon ombre dansera, au grés de tes mots, Je deviendrais pour toi, cette étendue d'amour vert d'eauNe prononces pas une parole en laquelle tu ne crois, tel un boomerang elle peut revenir contre toiMon ombre près de la tienne et de toi qui scintille orange, zeste dans mes yeux,tu es l'enfant, tu es l'enfant l'enfant que je regarde grandir, l'enfant que je fus, l'enfant de ma parolequi encore s'étonneRendez- nous l'énigme sous les érosions béantes des herbes qui s'agitent - pour le seul soleil à la fenêtre -aimer ces éthers qui pleuvent larmes et déserts aux aguets d'un jasminEnivrés des suaves effluves, dessinez de vos mains le cercle de craie et la ligne d'horizon, marchez, funambules, sur ce fil ténu posé au hasard de vos rêves et ouvrez vos pensées à l'amour subtil décliné en voiles d'auroreEn marchant pieds nus sur l'herbe, j'ai traversé le chemin au milieu des cailloux, j' y ai croisé des plantes sauvages esquissant des sourires, éclairant ainsi vers l'amour, le passage blanc émasculé de douceur à mes jambes, projection astrale de mon subconscient à ton être voyageant, je reste sur le chemin pantelant, à demi inconscient mais rivé sur le fil de l'horizon dansant en un mirage évanescentQuelle que soit notre longévité, les jours de notre existence sont limitésnous marchons, avançons sur un fil aussi fin que la flamme d'une chandelleBraises votre vie est lente dans la flamme du cri - tentation -l'or surgi de la nuit - magie souveraine - nébuleuse de lumière, floraison de paroles étoilées, lyre de l'univers à nos rêves accordées comme la lune croissante dans les labyrinthes de tes yeuxTes yeux brillent au ciel de mes nuits, petites étoiles rieuses dansant sur mes rêves enfuis, les arbres bleus projettent tes nuits - sur la feuille sept lunes sourient -Au charroi où crissent des voix, j'entends se hisser une voix qui passe tout labeur, là avec des regards de vainqueur. Et des cœurs s'enflamment !A des années lumières de notre vérité, je broie le noir de cet contemple les merveilles de la vie assis sur la voie lactéeMusicienne aux ailes d'abeille, la sève spirituelle s'épanche lentement dans ton sangLà où ton regard et ton attente créent la magie des étoiless'élevant en une pluie transparente au-dessus de nos têtes étourdiesTisse, tisse donc dans l'intimité de l'aurore, la longue étole à nos cous fatigués être est si délicate tâche qu'à nulle autre pareille nos rêves s'y emploientpour vivre un rêve tandis que je le rêvenous avançons en fumnambules amoureux sur les lignes ardentes du poèmeL'ombre bleue du ciel fera de nos paroles ce bouquet donnant flamme à nos vœux,les mots avec le temps nous deviennent plus humains, sachant attendre qu'on les prenne en souriant- les chutes niagariennes du Poème dans l'horizon fatal -même les lucioles ferment les yeux au fond des puits abyssales abyssaux ?du désamour,elles ouvrent leurs petits yeux, frétillent et clignotent dans la nuit de nos orages intérieurs; lucioles elles prennent nos rêves par la main et d'un clignement de leurs cils délicieux, nous ouvrent les portes de l'aube, lucioles aux lentes et voluptueuses retombées le long des falaises blanches de nos nuitsA notre tour d'éclairer le jour puisque les Dieux ne sont plus là Aux galets d'eau l'orage tarde. De grosses gouttes chétives salent et dessalent tes pommettes vagues - si proches qu'on les dirait parentesDans le brouhaha du fond du monde, cette tendresse du regard sur l'infini des mots - ne pas se taire -Le temps s'étire, la nuit est pâle dans la lumière finissante ; je t'épelle, morne avait écouté les choses que le silence murmurait - on est resté l'âme grise - de nostalgie et d'idéalplein de souffrances mais aussi d'enviesNous avancions à tâtons sur des nénuphars argentés, nos doigts entrelacėset quand ton corps exulte, ma nuit se lève sur un jour encore vifsur le désir éblouissant de mordre les fruits nourriciers de ta beautéEspérons toutes et tous que l'amour pousse telles de belles fleurs dans nos âmes et nos cœursQu'en est-il de ton âme_Paname_ qu'en est-il de tes yeux - pétales ... un peu_Mamour ouvre tes yeux d’eau sombre – la pluie a bien tari les fleuves du ciel – et ta prière laisse indifférents les anges qui se roulent d’amour et de compassionSi l'amour n'était pas présent dans mon cœur, je préférerais vivre avec les absents ailleurs. L'âme, si timide que jamais ne se montre; éternelle absente à qui les mots font la cour – l’âme ne meurt pas, elle achève la nuit du livre... et la musique, ce silence - il faudra dénicher les ouananiches - marcher jusqu'au mouillé ... t'as déjà vu une page sous la pluie? - J'ai peur, je ne sais pas, je ne sais rien, j'ai peur de mes ruelles - Je le sais bien ... c'est parce que tu as peur que tu as peur ! N'aie pas peur. C'est ne faisons pas semblant de vivre lorsque nous nous désengageons des jargons parcellaires, lorsque nous inventons un alphabet de feu ce feu qui nous tient debout - lumière du levant - transhumance vers la conscience, regard nu au seuil de l'éclaircieéclaircie d'une pensée alternative ... qui dans le brouhaha de la masse oppressante se mit à danser légère comme une bulle de savon au soleil levantse pavanant comme un paon de toutes ses couleurs, un arc-en-ciel et du bonheur en dessous ... ressemble à l'incertitude d'une voyageuse aux yeux d'algue égarée, la nuitMais voici que je m'égare, mes mots font le roue à la face du temps, l'arc-en-ciel des blessures jette ses carreaux de pluie et l'amour, pleure au- dessus des nidsLa nuit charnellement habitait le lit de mon attenteles rêves s'avançaient, proposant leurs délires, évaluant leurs chancesce que le rêve rassemble, le réveil le disperseAmante retrouvée dans les caves de Zagreb, dans le creux de l'absence se frayait sa présenceprésence incertaine d'une ombre. A ses yeux bleus, danse cette amante éphémère et enivrante ... compte et contes de l'instant présentQuelles tentacules t'attirent vers cette mort - ce pays du vide où ce qui dort vit plus que ce qui vit et rit et chant de voix fiévreuses se fait entendre porté par le vent du Sud Le temps de l'oubli - éternel est le lieu de l'exil - jaillit de vos gorges étouffées, voix tues, blessuresÉtouffe et tue qui es-tu voix des voies lactées?- Je suis l'ombre et la lumière", disent les voix, de voie lactée en galaxies du verbe ; "Je suis musique et soupir, déposés en offrande de vivre sur le seuil de chaque jourA l’aube de chaque nuit je dépose ma nudité , me réfugie dans la profondeur du ciel étoilé ... je n’ interroge plus les constellations. Mais chante une jouissance retrouvée. Et ... je dépose ma vertu en rêvemais tout cela ne sait pas dire ce que je suis sans toi, ce que tu es sans moi ... qu'alors, nus nous sommesNus dans l'immensité de nos voix qui vibrent à l'unissons unissons nos corps à jamais dans l'univers de ma prose ... overdose abstraite de mon encre sur cette étoiletoile irisée qui m'attrape, viens, on va se balader, oublierbribes chavirées, devant la persistance de tes langues-poussières. Ce corps à cœurs dédié à la nuitla porte s'ouvre sur le rêve suspendu à nos lèvresau coin le plus retranché de ma solitude - trace ensablée de nos corps emmêlés - demain est le jour de notre Amour,les souvenirs se meurent, les jours s'en vont, alors le temps s'agite avec fureur et veut briser son morsTout se brise avec le discours métissé. Ne revient en tête que la souvenance tresséeMes danseuses crépues aux sexes violets mes filles de joies aux hanches libertaires mes amantes perdues dans la nuit des tempsles chutes d’Iguaçu, éclatantes, pénétrantes, prometteuses... toute une délicatesse et une puissanceJe bois jusqu'à la lie de la rivière de ces mauxFin saoul de leur liqueur, ne vois rien d'autre que noir des ondes, nageant entre deux maux, puisque nulle main ne parvient à mon secoursdes rives courbes - l'ombre de mon ombre dans l'haleine des prés - sang-verbe à conjuguer,rendre visite à l'oubli qui brise les mots, entendre la rumeur de la pensée pour enfin atteindre l'autre rive ...Consternation !Plus rien n'a d'importance, et le chant s'élève de nouveau dans la gratuité de nos cœursTarakaclam ! Taki ! Raki ! Le sens n'était qu'un rituel, éveillons nous !Absents, nous le sommes à nous-mêmes; seul le sable évanescent trace encore l'horizon... cet abîme d'une archaïque mémoire - horizon-exil, horizon-métissage, horizon-source, horizon-mirage - songes infinisVivre dis-tu, dont les couleurs s'étalent devant toi comme tout au fond du puits de ton cœursur la palette du verbe, choisi donc les mots d'arc-en-ciel, petites lumières dispersées dans l'agonie des orages un objet de quête qui conduit à l'absolu du silence,alors de nouveau tu pourras entendre le souffle de 'l'Univers, tu pourras renouer avec la beauté de l'hommeIl s'agit bien de l'homme - qui pourra dire s'il est monde ? - à la gloire du néantUne larme de lune à la paupière, il nous faut plonger dans l'œil du cyclone; Ô lame amère ! Souvenons-nous de Baudelaire, de Rimbaud, de Corbière, souvenons- nous de Verlaine, de Toulet, souvenons-nous de Cendrars, d'Apollinaire, de monsieur André Breton domicilié rue Fontaine, souvenons- nous d'André Gaillard, de Gérald Neveu, de André de Richaud, de Darwich, souvenons-nous de ces noms et de tant et tant d'autres qui disaient les pénuries humaines, en emportant avec eux l'absolu des espérances de l'exil, souvenons-nous de Laude sans autre domicile que la poésie et de Tristan Cabral, berger des peuples, qui est toujours bien de ce monde, souvenons-nous de nous, de nous-même enfin ... porteurs de noms innombrablesTu dors comme une pierre et quand traversent le ciel à peindre les étoiles filantes dans les airs, tu es déjà la morte qui n'a rien à craindreMais non, car même la mélancolie ici-bas t'apparente au demain fraternelFrappe, frappe encore la cloison âcre du souvenir que gicle l'eau vive pour étancher ta soifHomme-monde - lune-larme - nous-d'éternité-dénudés - sur-vivonsSur-vivons donc, suspendus aux lèvres du monde; frange rejetée, absente de la tragédie, buvons jusqu'à l'ivresse le suc délicieux de nos auroresla magie des hippocampes amoureux pour soulager le monde de l'horreurSouvenons-nous des agapes tressées dans des champs de hasards et des cours de village, alors que les villes crevaient de leurs nécrosesL'or de l'amour relève de la transmutation du plomb humainMon être est une voie lactée constellée de soleils innombrables, chacune de ses cellules exulte d'un sourire extatique Je suis conviée au festin de la vieLes blés tremblés - perles-graines de vie, courbes gracieuses dans la lumière du souffle - chantent l'espérance de notre renaissanceLe vent éparpille cette vie sous son onde frémissante, c'est comme un mouvement de fleuve, une paresse et une indifférence qui m'émeuvent et puis toi qui veux tout comprendrecomment les fleuves et comment les ruisseaux ô Misandre libère ta parolepour souffler tendrement sur les motsAvance donc les lèvres, embrasse, en grand vent de folie, l'espace où résonnent encore tes fièvres; les mots sont timides, il te faut faire le premier pasTirer la ligne généreuse des courbes à la droite du cœur côté venteux sablonneux comme cette transparence abrupte claire du doute aux soupirs amoureuxÀ ma table frugale quelques noix, juarroz, un verre vide et les peuples qui me disent l'exilSur le dos de tes yeux les résonnances de l'univers. Infuse-les dans le furtif d'une déraison. Ces saveurs éclatées, de myrtilles sauvages, où sont tes yeux d'oiseau tourmenté qui s'effarent et qui me font languir comme un parfum de nénuphars comme un parfum spirituel et comme un vol d'ailes perdues parmi mes rêves et mirages qui s'affolent ...Le miracle a toujours lieu au fond d'un cœur silencieux - anciens serments, chants sous les étoiles - le temps d'une vie pour mémoire, retrouver le merveilleux de l'enfanceMon cœur fredonne et laisse glisser mes maux d’amour à ton oreille,surtout ne pas se dire que le printemps est clos et que l’hiver chausse déjà ses bottes de sept lieues,tu l'avais souvent dit. elle n'osait pas te croire. sa peur parfois faisait écran à la beauté de ton direMa saison folle dans les frondaisons du ciel, je suis le lait de ta voix, le silence qui la nourrit, l'or de ton amour terrestreLa pudeur des colibris, ta main sur mon front et mes jasmins sur tes yeux Sans début ni fin, les mots tournent en boucle, fuient l'aplomb solaire des illusions, puis s'épanchent avec tendresse, en lit d'ombre, loin des fournaisesdéjà midi et l'ombre s'assoupit - paupière avide de vérités - à demi closes à ton chevet ... amour véritable à ton insu , j'ose prendre cette voie sans issue ... instant figé... Où suis-je rendue ? ... Éclairs et minutes tombent goutte à goutte de la porte du Temps, je remets du rimmel aux volets du Printemps et je te contemple comme si je savais que j'allais te perdre pour toujoursLes jours incolores s'écoulent et les vents ne dérangent plus les paysages d'aquarium, immobiles pour les yeux de l'extaseMoi toute entière dans ton regard - femme aux seins de soie - au creux de tes bras, endormie, tes bras-bracelets de caressesSur les parois des cryptes, d'autres femmes partageaient, elles aussi, leurs bracelets d'incertitudes. Quelle beauté! dis-je et me tais ! Mange des fruits confits en écoutant MonteverdiLe temps est, le temps n'est plus; sur les murs des chapelles restent les rosaires des souvenirs,le temps est si dur, lorsque les yeux s'ouvrent et qu'ils voient; dès lors les mots prennent un autre sens, plus lourd de tous nos oragessur leurs pieds en broussaille des rizières pensives - ici là partout j'y apprends le vide -et le désert nous laisse ainsi, petit matin humide , tête à tête avec nos livres mouillés sur la étions chapeautés d'ailes de corneilles en touillant dans le grand chaudron de cuivre la confiture du désir de vivreVie dans la fraîche légèreté de l'aube - mémoire en son écrin d'enfance sous l'herbe qui chuchote - des draps fleurant la lavande, une colombe qui se pose ... Souvenance ...Attendu longuement les yeux entre mes doigts dans la mauve torpeur montant de mes orteils et le soleil s'étire en palpant mes fenêtres, timide souvenir revenu qui se cherche à travers les cils angulaires de mes porteset je te contemple comme si je savais que j'allais te perdre pour toujours X2 ?Adn Amour ??? Frrrrrmmrrrr, grrrrl , drmrrrrllrr , les sutures craquent, la banquise fonds, silencieusement nous implosonsGrandes douleurs nous poussent à des douceursaux revers de velours de ces douleurs certaines sous ces paupières que gourent des trêves incertainesNon, point de trêve à qui vit l'ardente nécessité cette main qui te pousse hors des sentiers battus, qui t'ouvre les yeux sur l'écran intérieur où s'ébattent tes rêvesnous aimer comme des poètes à la ferveur de nos sangs aimantésTout apprendre, désapprendre, réapprendre, mais la partition du sourire ne se trouve dans aucun livreTout fond tout brûle j'aperçois déjà ce qui restera la beauté d'un désertet l'eau cherchera sa source, la flamme cherchera le feu et l'homme cherchera l'hommeMais qu'importe ! Ma soif est un mirage blotti dans ce désert, toute-puissance du merveilleux - où jamais ne s'ensable la source - femme nous sommes les nomades du verbe et nous fixons les vertigescomment s'aboucher à ta soif si la mienne reste inentamée ?Si loin la prairie gît et rit et crie et vit de nuits d'orgies, si longs les ponts fuiront vers les donjons, il t'attire - oui - vers cette lyre de cires sur les navires où le pavillons roses soûlent comme les choses, nous martyrisant les sens sur les pics de vigie car c'est là que tes rêves peuvent prendre leur envol sur ces pics de vigie qui déchirent le ciel, cueillent à mains nues étoiles et azur, ce sont les ombres du passé sur tes yeux incrédules ouverts et pressés de traverser les champs du possible, le nez au vent , grandes roues et galipettes devant, papillons dansant s'échappant du filet, la vie dedansUne vie métamorphose, une caresse, une promesse issue de la sourceJe lis derrière tes paupières closes l'histoire qui fut la mienne et je me dédouble lorsque tu me nommesHors la vie, sans yeux, sans paroles, sans visage, une présence osées'insinue entre les failles, brise le roc de nos insouciances, ouvre la porte aux vertiges, longue coulée de mots éclatants au soleil de l'instant,mais tu as promis de te taire, de l'autre côté, tu es ce coeur muet qui marche dans les bois et demande sa part de lumièreOh ! Nôtre musique écoute les silences. Vois ! L'étincelle de vie court en zigzags, rythmes de fantaisie pure,suivre à loisir le chemin, débusquer les anges - en dépit de tout, le désir de la vie - le raisin est bon, la musique pure, nous sommes le limon des enfants du rêveet nous avançons tous, sans nous connaître, de jour comme de nuit, essayant juste de protéger mutuellement nos ailesPoésie, s'endormir et se réveiller avec toi, c'est tellementamour d'un jour courant toujoursAinsi j'avançais, libérée de moi-même, enchaînée à l'amourcomme un trouble délicieux qui accélère la désobéissance civile des corps entrelacés à jamaiset de moi le fléau, de l'amour les fers, d'où s'évader menant à la gangrène, tout cela n'avait pas son importance dans la subtilitéLà -haut ce matin un grand ciel gris-bleu vers l'horizon et un long boulevard blanc me mène vers des croix d'églises dans les mornes mauves en longeant les fils télégraphiques au bout du périphérique, nous ravivons des amours saphiques avec des Bacchus hystériquesC'est là si parfaite, si obscure, si éperdue ; tu suis, à mots couverts, subtiles effluves, doux parfums, en la fleur cachée - à corps perdu te jettes où l'océan du dire bat - en ton âme déchirée qui se cache parmi les traces des exclus, des réfugiés, des assoiffés et des affamés de pain et de Justice, des couleurs en larmes d’éclairs, des flaques qui vont si loin avec l’homme du désert chevauchant l’éléphant pèlerinmais tu as promis de te taire, de l'autre côté, tu es ce cœur muet qui marche dans les bois et demande sa part de lumièretu es tout ce qui est ce qui est s'écroule se donne se révèle et s'abandonne en dépit des formes et tu tais tu tues tout ce qui nous différencieTutututue chapeau pointu, elle fait la roue, déploie ses couleurs quand il se met à nuLune ronde, lune noire, menant de l'ombre à la lumière, conscience, vie, mort et renaissance, guérison, comme un soupir sous la voie lactée, effacé par le souffle...Tu es...Mandala !Parfois un cri navrant se perd parmi les vapeurs sourdes de la mémoire et l'angoisse profonde comme le néant s'égare parmi la torpeur des désirs abolisLes sirènes attrapent les cris pour les emmener avec elles au fond de la mer, et puis revenir chanter et transformerSi reines et rois osaient broder notre aura de fils indigo et jeter les couronnes d'épines!Nous apprenions à broder d'or la toge de chaque jour, sans rien attendre ni des reines ni des rois nous serons riches de nos rires intérieurs, de nos complicités radieuses !Tourne la vie, tournent les rires ; nous vivons à bras raccourcis d'un fleuve vibrant de motsEn bas ils marquent encore les taureaux au fer rouge, trèfles criquets colimaçons en papillons, empreintes courbes et sourdes, coquelicot d'un jour qu'on geai ...Le cœur simple comme la terre, et le regard aussi profond que le bleu du ciel porté par les arbres de l'horizonBattement des saisons à nos oreilles, je suis devenue cette matrice au fil du temps, mon cœur s'impatiente au pied de ton sommeilToute explication ne justifiera jamais l'écume où se confondent le pire et le meilleur de nous-même, alors pourquoi éprouvons-nous toujours de dire et et ?de redire, d'appliquer au poème ce que nous sommes à peine ?La peine a ses raisons que les vagues des poèmes fracassent et libèrent après chaque marée d'âmeet je conjure l'amer sans me lasser dans tous les mots-émoismalgré le sadomasochisme inévitable des étoiles éthéréestu connaitras l'âme des choses - par ces mots, par ces gestes - voix d'enfance, rythmes anciens du cœur, toi l'enfant-fleur au jardin de la terremais sauras-tu les voir avec les yeux de l'âme ? Sauras-tu reconnaître l'enfance de tes doutes ?La lune contre l'arbre coule des jours heureux - fenêtre courbe verte des funambules - chaque rire est au ruisseau l'âme des enfances innocentes - vagabond vagabond -C'est la fraternité - cette fusion qui féconde la terre et la pluiequi tombe, court, galope et marcheRegarde l'Aurore "Elle est bleue comme une orange dit le poèteL'aurore prend teinte automnale - pour atténuer l'ardente brûlure solaire sur nos plaies vives - un fragment de dignité se tient debout à la proue, sous la déferlante des vagues - ce qui point se déroule en rouleau de mots plus acérés que les couteaux du sièclePoser-là sur les lèvres un doigt qui dessine des mots, étendre sur la joue un peu du bleu du ciel, et regarder le monde droit dans les yeux et laisser au silence l'expression harmonieuse de ce que nous avons à nous offrir,ce merveilleux qui ensemence nos Absolus - accords intimes des âmes - mots nomades, partage,nous sommes du parti des fleurs, et non des spéculateurs ou des egos tyrans - de là tu es moi, je suis toi, nous sommes la chance des étoilesUn soleil blanc qui paressait dans un ciel bleu se mirait au fond des mares et je cherchais vers les hauteurs les limites naturelles de mes rêves morts et la surprise fut comme un soupçon de parole rebellecar il faut à la révolte donner ses mots, offrir son espace sans certitude, que la parole soit rebelle - l'heure bleue si délicate ne peut être couvercle sur nos pensées insoumises - le poème est roi où l'Homme se contemple en ses actes - Sortant d'un rêve d'étain, nous entreprenons de gravir l'échelle qui révéla aux êtres de chair que nous sommes l'étendue de la plaine aux eaux dormantes où peinent nos Frères humainscomme la sève du silence comme un geôlier des blessurescomme au sortir de la nuit lorsque le veilleur exténué se complaît à traduire avec ses mots à lui la chanson du merle au bec jauneBlessure à l'âme comme le chant des tamtams au loin, nuls ignorants sur cette terre d'abondance, juste une vision du monde différents différente ?pour chaque humainsSi les mots pouvaient porter la coupe aux lèvres, ils dispenseraient la main de se joindre à l’autre mainLa lèvre bue, carresse des oiseaux, je prie dans le feuillage de tous ces visages à mains nuesavant de boire le soleil à ta source quand il ruisselle sur les pays sages des visages,il sera si doux de glisser et revenir, portés par la vague d'amour - frêles coquilles sur l'envergure de la vie - bercés par le souffle dans la soif éperdue de nos rêvesChaque jour, à petits coups de plumes, tu plantes des rêves en chaque sillon de terre - chaque soir une ondée fraîche vient y déposer son élixir d'amour,ce jardin d'élixir est notre songe, d'un pas lent nous effleurons les merveilles du rêve entraperçu et faisons d'une coupe portée à nos lèvres un graalLà -haut, c'est la lune qui se moutonne sous les algues on sent déjà l'automneLa fleur incorruptible de la tendresse - l'amour marche nu - accueille la fragile lenteur de l'oiseau et la légèreté de l'ange...Vivre sa chanceVivre vivre vivre comme la source irrépressible se fait course torrentielle comme le torrent engrosse la rivière jusque dans les bras de la mer vivre de l'inapaisable énergie de l'inépuisable musique vivre en l'éclair d'une question, la brièveté infinie de l'universEn la colère du ciel, tu lis la farouche nécessité de ne jamais plier sous le joug des puissants,la plus haute mémoire imitant l’infini de la mer s’incline au bas des falaises vacillantes du présentet tu navigues à vue dans un espace intérieur, la tête chavirée par le chant inexorable des sirènes, tu sais bien qu'un rien nous brise et que seul ton désir d'une île t'aimante vers l' ton chemin de sel et de soleil ta voile croise parfois des pêcheurs qui ramènent des corps inertes en fuite dans leurs filetsQuelle farce! Constellation des États-Unis d'Amérique, la grande frange des étoiles, peut-elle être capitaliste? Diego peint la fresque du ciel en décalcomanie du rêve, saura t-il saisir le visage de celle qui a dérobé les clefs du jardin, les a déposées aux pieds des figuiers du paradis, Frida...Au soleil de la route, nous continuons d'épuiser le crissement de la roueComme un petit vieux aux yeux étonnés d'innocenceon emprunte comme en vol ses lunettes et on croit prendre le mondeEt ce vent à nos fenêtres sur nos âges humains sur nos visages mortels nous rappelle la symphonie des brumes sur laquelle nous chevauchonsavec des pas lents puis rapides, ah! l'or galope, souffle ...Arpente les sentiers de délice, loin des rumeurs du siècle - joues enflammées de vent et de désir, bois donc à la coupe de roc - l'élixir de lucidité galope au travers des l’air aussi doux qu’une épaule nue, l’orage commence par coucher les hautes herbes, frôler les eaux, disperser les feuillages trop verts, avant de dérouler ses accords majeurs Les mots, parfois, sont des chevaux, dont le galop lointain s’invite sur la page encore douce au toucheret je m'éloignai tant que soudain ce fut hierla terre tourne, moi je suis en attente du soleil brûlant, de pluie rafraîchissante et mon âme s'envole vers les abîmes du temps, à la recherche de la lumière céleste!!!Des noms venus de loin - d'avant les âges, d'avant déluge - jaillissent au fil du murmure des ruisseaux, paroles du poids des choses, soifs éternelles des lendemains...A quoi sert un nom ?Tu vois ? Lorsqu'un être arrive au monde, il faut apprendre qu'un jour il doit s'en absenter - tu ne peux éviter les larmes et le chagrin - regarde il vibre encore de tout l'amour offert !Le matin de brume s’est dissipé en déroulant les arpèges de la pluie, au bout des lèvres encore ensoleillées du rêve, de la nuit des mots furtifs cherchent un transparence à la découpe tempérée inconnue ...Vide dynamique en tournage. Hors agression, l'œil dessine un présent rétréci,la pensée se laisse glisser par la lentille de l'objectif - communion tissée entre l'image et l'imaginaire - avant que la lumière ne jaillisse et que l’œuvre ne soit nouée, nous rêverons, par les soirs tièdes de fougères d'une terre plus fraternelle ...Ensemençons donc le vent ; il nous portera vers l'horizon, cette roue tournante illuminée par nos bouches en fusions, cette senteur d' lointains en lointains, à travers le solfège de l'errance, les compagnons brisent l'omerta du silenceL'incompris va plus loin que les mots - ponctue sa phrase de coup du destin - chevauche sa monture intrépide au carrefour des leurres ; le poème est cet instant de silence cerné de mots toujours corruptibles,des cavales, des mots, des écuries qui piaffent au premier chant d’oiseau, des collines qui s’ébrouent délivrant des poulains de leurs flancs humides, il est l’heure !Il fait déjà si matin! - entre grains et lin le jour en dort encore - friable -Que celui dont l'estomac est toujours plein ait pitié de son voisin qui a faim,l'errance est fille du petit matin, elle écoute le merle, réveille le voile de brume, marche sans faim, elle ira là où le temps la pousseSur les sentes cheminant, j'écoute éclore des mots-lumièresDe ses mots de soie, lentement il me déshabille, me désarme. S'échauffe en nous le silence ; la tête sur le ventre têtu, accoudée au sommeil, amoureuse absence qui nous approche du vide, j'aime cette nuit-matinEntrebâillez la porte sur les fiançailles de l'ombre et de la lumière et puissions-nous entendre la rumeur des 'Vive la mariée' !- Je ne peux pas, c'est de guerre lasse, prenez ce que vous voudrez -Puisse la nuit qui nous entoure s'éclairer. Les rivages des justes nous assaillir, leur espoir nous cerner et porter jusqu'au cœur des êtres l'AmourEntrailles fécondes modelables à la paume - surgira l'autre toit au miroir de tes mailles - fil d'encre salé de pages et papier -Se taire dans la profondeur des mots - arpèges - mélancolie d'un rai de lumière - rêver se souvient de nos ombres ...puisque le jour est là , et qu’il faut bien, par le chemin de halage, remonter le cours des heures en portant la nudité des aubes jusqu’au cœur de la nuit, et s'il faut, même la joie en transhumance, un peu de poudre de soleil sur nos heures sombres, nous irons, à tâtons, cueillir la complainte énamourée du jourLe jour tombe en gouttes, le ciel se noie, le trottoir se noie, le passant se noie, la vie se noie, apprendre vite à nager- l’avidité du sable pour jouir du flot - L'amitié d'un rayon de lune effleure nos joues, et discrètement, en confidence, nos paupières lourdes s'adoucissent au crépuscule de nos horizons ...Où sommes-nous nés nous qui arpentons les terrains vagues, les replis nocturnes et les paroles clandestine ? D'où rêvons-nous ce que que nous sommes ?Electrocuté par le regard du tigre, je n'ouvre la bouche que pour des cris muets, je me repais d'entendre et regarder, et rêve d'un réveil au delà de la chair mortelleComment le jour peut-il encore fleurir si nos idées prennent le pas sur l’amour que l’on se doit les uns pour les autres ?L'amour— cet essaim de paradis. L'amour— ce déluge de lueurs ...Dès lors, au petit jour, hagard sous les nuées grises, froid en dedans d'avoir trop contemplé la longue cohorte des cadavres, semée sur les chemins de l'histoire, je m'en vais suivre de mes cris, la colonne exilée des suppliciésReprendre en amont la mémoire du chemin foulé par le pas des amoureux, le tirer si loin, ce chemin, qu’il conduise soudain à ce pont fragile, au-dessus du charroi des charrettes dont les ornières, les œillères, ne conduisent qu’au cimetière,aveugle est la lumière à s'éteindre soudaine - et ses habits de nuit à nous brûler les yeux - contre noir contre nous - contre vide - étincelles éparses où sans façon allons imperceptiblesL'amour ce don du ciel ... chacun de nous a sa parcelle ... sa place dans nos cœurs est éternelle ... soyons juste fidèles et nos vies ne seront que plus belles,pourtant l'amour ne se doit pas, il advient, lueur soudaine, plus que promesse ... une grâce !Je m'aime, il t'aime nous vous aimons, tu l'aimes, ils sèment, nous nous menons à tâtons à travers les mailles électromagnétiques du poèmeEntre la peau et l'âme, s'emblaver les veines de mots, parfois balbutiés, dans le vacarme du miroir,la nuit, nous gardons au cœur le désert et suivons la caravelle de la voie lactée ; yeux grands ouverts vers l'étoile du poèmeafin que la folie destructrice de l'homme devienne arche de Paix, cocon d'Amour, éveil de l'Esprit, coquillage dans la mer posé sur le sable-univers réenchantéLa nuit, tes pensées voguent sur l'océan des rêves, bâtissent un jour radieux, murs évanouis sous la poussée de ton repos - ici se fomente l'idée, au bord des précipices où crie ce que tu crois savoirLucarne étroite, fenêtre temporelle qui se ferme, les satellites ont des œillères qui leur permettent de faire la nuit quand ils veulent, des oreilles qui se bouchent en passant sur l’étroite bande de terre où l’on meurt … à un jet de pierre, c’est pour mesurer quoi ???J'imagine un sang qui ne verserait pas le sang sans frémir, un espace donné pour que l'Abondance soit dans la joie reconnue et partagée, la chance reçue et dévoilée,une lampe en éruption sous ta jupe bizarre, rumeur nocturne, ton envie à mon torse nu, quête fourvoyée, ma chute, ma noyadeet pendant longtemps j'ai cherché un chemin dans tes yeux morts au fond de ma mémoire tu es restée belle dans mes rêves, comme une statue de porphyreÂme de copiste! Regarde monter l'orage. Éclair irréfutable de l'émeutela rétine de l' humanité sera le cerbère de la tendresse entre les hommesL'œil étoilé - contemple la sourde rumeur - vague attisée sur le sable de nos avenirs - ruine - tout n'est que ruine lorsque flamme nous embrase -Alors se lèvent les morts de tous les pays ceux de 14, de la guerre de 100 ans, de la bataille de Lépante et parmi eux les poètes, les Ginsberg avec son Howl qui n'en finit pas de hurler les Darwich portant son pays en bandoulière, les Neruda, les Benedetto d'Urgent crier et tous continuent de parler malgré tout malgré tout ! Ah ça ira, ça ira, ça ira !Après avoir replié sa panoplie panoptique il resta le cul sur le bord du chemin, regardant ses deux mains impuissantes, ne pouvant fermer ses oreilles aux plaintes, au fracas, alors il prit sa voix pour appeler dans le désert… vox clamans in desertoSur les rires du Vent, il parle de ses taire, le môme! - plante du sable sur les berges du fleuve - et la terre graveleuse s'intime au silence -Ça hurle partout. Dans la brume de nos chairs blessées, les regards ne savent plus traverser les larmesTout n'est plus que cris et hurlements, là où enfants saignent, et meurent sous le coutelas arrogant - ici commence l'ombre, où nous ne savons comment arrêter le bras des assassinsDormez-vous peuples en chagrin? Pleurez- vous peuples en colère? Vos dieux se taisent pour qu'on ne dérange pas l'ordre et le sang. Réveillez- vous et criez votre colère. Criez plus haut que les ! Votre indifférence, c'est un corps à corps insensé de pétales enragésc’est une bouche qui écume en forme de croixCriez !Et si votre voix ne porte plus, que votre cœur vous déborde, que l'amour explose en étincelles de feu et inonde le minuscule dans la main de l’enfant s’écrit-il en lettres majuscules dans les yeux des adultes ?Non pas la croix, non pas l’étoile, non pas le croissant, mais le souffle , le fleuve de l'Amour - la chevelure changeante du jour est poussière soulevée par le vent - miel à l'aurore des matins du monde ... Espérance ...Encore un dur été. Sous la marque du fer, les plaies de l'universelL'image ne s'efface pas qui réussit à survivre à l'entreprise aveugle d'anéantissement?Les bourreaux?L’aube n’a-t-elle jamais rien lavé ? L’aube aux doigts de rose nous glisse entre les mains quand le soleil se lève sur le chaos ...Comme le phénix, c'est du chaos qu'il te faudra renaître - apprendre - grandir - rire de ces enfers qu'hommes se tendent dès lors qu'ils refusent de voir et d'entendreL'azur devint pourpre_ - a mer devint pourpre - et la terre encore s'intimait au silence - Dans l'infinitif de zéro, aucun présent à dire - Alors de sa bouche, un bec se fenditÔ dérision ! Hier, aujourd'hui, demain, les enfants de la terre seront-ils morts pour rien ? - " Terre Promise " au malheur ! - Ô déréliction ! Terre, couvre-toi des fleurs de l'espoir, l'oiseau a besoin de l'envol comme l'enfant de sa mère - Aurore aux doigts de rose, oui...A vivre déchiré, tu perds le fil, et l'aiguille se plante en ton esprit chaviré - trop, de naufrages, de tempêtes, d'éclats plantés en la chair de qui encore vibre et sent - tu souffles un peu sur les fumées opaques de ce temps à l'unisson une femme fait éclore ses fleurs d'avenir sur le champ de bataille ; et elle seule nous tient encore debout,elle seule a la bobine de fil d'argent pour recoudre nos terres. Elle attend l'eau de nos chants, le pourpre de nos bouches, et le soleil de ces yeux encore emplis d'épouvante. Osons-lui le y avait des voix, des cris, il y avait le silenceIl y avait pour couvrir les voix, les cris, d’autres voix et d’autres cris, et il y avait les silences, il y avait des silences dans les voix, dans les crisIl y avait les couleurs violentes et sombres de la guerre et l'amour à genou dans une flaque de sang et sous un orage de phosphore, il y avait la haine contre la beauté du soleil levant et les cris répercutés des massacres contre l'azur sans fondOpacité, trou béant, la terre rompt ses liens - des voix se lèvent, mais seront-elles entendues? - le mur a raison de la lumière, les yeux sont les derniers à mourir... Dors...Le vent gesticule, fouille les blés de ses couteaux. Mord, assomme ses opposants - Encre et sang dilués aux quatre saisons d'une solitudeUn jour, mais pas encore, la paix reposera dans le cœur de ceux qui se savent déjà frères; dans les mains de ceux qui se savent d'un même sang et d'une même terreChacun de nous peut être en différend avec un autre car chacun de nous étant différent de l'autreDans la main les eaux ouvertes, d’impatience tapageuse, à boire le soleil, et dans le charme émouvant de cette nudité première laisser aller les pierres pour faire barrage au malheur…Ensoleillée - nageuse - vive impatience d'eaux vertes - soleils lents aux reflets mouvants -Le ciel orageux s'est teinté de rouge, déversant sur le sol des larmes de feu, qui viennent se mêler au sang versé durant les jours sombres d'un combat fraternel entre les gestes interdits des statues abandonnées qui reprennent leur route pour en finir avec la cruautéElle essayait de trouver là -haut la réponse à ses questions mais c'est très loin au fond d'elle-même qu'elles étaient. Cela provoqua en elle un vertigeLe vertige est d'être hôte de la mort., se réveiller de l'asthénie silencieuse où est plongé le monde, se rebeller contre le mal des luttes contre la nature et des crimes contre l'homme, laisser parler le sensible contre la couche durcie d'indifférence. Oser contre la vanité du quotidien l'éclair lumineux et la fragilité de l' la puissance de l'amour. Oser la tour et le calice pénétrés par la transcendance de l'Ave Maria de donc, ouvre tes lèvres et prononce les mots rebelles, les insoumises pensées - articule la folie de tes désirs à l'œuvre de tes mains - ouvre la perspective, esprit assoiffé de transmettre, sur la tablette aux écritures,parce que la peur, parce que la clôture, parce que les bouches bâillonnées, l’audace, l’ouverture, la parole libérée… au milieu d’une dalle de béton, une herbe folleet si tu ne peux parler ou écrire, alors danse, ou frotte ta guitare avec tes mains de voleur d'aube, marche comme le marcheur d'Avignon en 75, gesticule, fais entendre le bruit sourd de l'humanité en route, et fais claquer tes doigts pour que l'on sache qu'il ne faut pas mourirmais ouvrir grand les yeux et le cœur, balader sur le chemin, les fleurs et trésors à partager, ensemble, nous voulons vivre ensemble, danser et sourire quand c'est possibleet si nous voyons quelquefois plus loin que nous-même, c'est que le sentier bordant l'abîme se rehausse entre les plaies des pierres, vers la sagesse d'un ciel où se confondent nos visages Ainsi je retirai mes masques, et la trace de mes masques, jusqu'à retrouver le premier, ce corps que j'habitais,ce corps et cette âme que tous nous partageons....Mais qu'en faisons-nous si le but est grenades, bombes et morts ? - miettes d'heures encore à vivre - nous verrons les morts mourir une seconde fois, la parole d'espoir aux bords des lèvres ...alors le masque tombera et nue sera l'âme ... au bord des bords tout vient à sa rencontre -le réveil qui flétrit et l'herbe où tremble l'aube -Ni corps, ni âme, la roue tourne de l'aube au couchant, du couchant à l'aube; moyeu qui fixe nos hémisphères d'un soleil bleu dont nous aimons à contempler l'éternelle paroleTournez tournez des étoiles aux ventres - arbres des racines du monde - art étincelles -A l’aune de l’art en contrepoint l’aulne et le tremble font racine dans le lit fuyant qui déborde d’aubesLa peur et la haine vieilles complices des ornières d’hier suintent entre les pierres du jour, augmentant d’autant le travail du maçon qui voudrait jointoyer de chaux les murs si anciens de la maison … les réparations ne sont pas aussi faciles à mettre en œuvre que les destructionset la pierre angulaire lui parle, au maçon, des temps anciens où la paix régnait, où les vivants s'entendaient avec les désormais ton devoir est d'ouvrir le bal d'un nouveau jour - à mains ardentes, larmes écoulées sur les murs de la honte, tu ouvres tes persiennes brûlées - ce qui vient se répand en odeur de cade, de cèdre et d'encens - une vie plus fière que la vie car debout dans son chant par mille lèvres murmuré,le Coryphée cédant la place au chœur, intermède chanté, dansé, en plein cœur de la tragédie pour faire entendre, contre la voix des hommes, les voix des femmes … pleurant leurs enfants - l'inutilité de la guerre - naufrage des cœurs et des âmes - 21éme siècle spirituel ? Dérision ! Les mélopées de douleur sont terribles à entendre, la terre est une prisonLe temps de réapprendre à vivre, chaque jour est un nouveau départ, des larmes aux sourires, sur les chemins du jeu de la vieJeux de guerres aussi à travers les champs de blés et de maïs, à travers les vignes des paradis tronqués sous les ossuaires noirs d'un cauchemar qui ressurgit sans trêve à l'heure d'un œil ouvert Il me souvient dans ce grand champ, autrefois, poussait le blé doré que nous allions glaner quand les moissons avaient passé, les enfants nous suivaient et nous aidaient à semer des cailloux sous les yeux des étoiles. Mais nos rêves n'ont plus cours sous la faucille du temps, en souvenir d'antan et des moments heureux où nos enfants nous suivaient encore sous le ciel bleu. La guerre, cette chienne, est passée et a tout dévastéSang d'oiseaux, le cri étouffé dans la gorge comme l'enfant dévasté sur la plage tenant l'aile rouge entre ses doigtsLarmes des sables à la poussière des baisers - l'enfant - l'enfant aimé coupé en deux sous les yeux du soleil - danse folle des bombes barbares - tu ouvres les yeux sur l'éternel exil, sort funeste, lorsque l'enfant déjà , quelque partétendu sur le sable, saigneIl y aura toujours trop de mots pour le geste qui a fait défaut, il n’y aura jamais assez de mots pour le geste à venir, et lorsqu’il s’agit de recueillir le douloureux présent du sang voix, sans parole, in-fans, le silence entre dans la voixL'entends-tu alors? pleure-t-il à l'heure des pistils? Longtemps on entendit un long silence rugissant aux oreilles du vent_ brisant terres et chaînes_ lames et larmesJ'entends surtout le bruit des bombes qui sifflent en s'élançant vers le ciel, le soleil se tache de sang dans l'heure crépusculaire et la plage rougeoie,pourtant il semblerait que les étoiles rivalisent d'amour en rayonnant, tandis que les humains hypnotisés s'accusent comme dans des miroirs déformants et ils les brisent et nos chairs s'y ensanglantent, faute de simples paroles éthiques, justesJ'écris avec le sang de vos corps torturés, des mots qui ne veulent plus rien dire - la mort est dressée sur l'absence spirituelle - cynisme des bourreaux sur l'épouvante des enfants, innocence bafouée sur l'autel du méprisS'abstraire et écrire ce qui nous indifférencie, se recueillir dans les marges terrestres en attendant qu'un ange se mette à siffler tel un serpent ? Je ne sais plus à quoi revenir, en quoi m'ensevelir,devrais-je transgresser, oser la douleur, parier sur l'insoupçonné pour que je revienne enfin face à moi-même, autre !Te voilà noyé dans ce fleuve de mots et de larmes - qui sont doux soupirs lorsque si dur règne l'été et l'asphyxie ? - tu ouvres les yeux sur l'éternel exil, sort funeste, lorsque l'enfant déjà , quelque part étendu sur le sable, saigne,bientôt c’est la guerre, oui la mort qui s’annonce, sous les ronces, bientôt l’assassinat de nos pèreset nos frères, nos aînés, partiront à leur suite entraînés dans une longue suite d'assauts, de revers et de victoires enchaînésalors pas un jour, pas une heure, pas une minute, où se taire reviendrait à parler, où ne rien faire reviendrait à agir, où ne rien dire reviendrait à faire… j’attends, loin de vous, loin de tout, loin des cavernes familiales, loin des lignées alignées en ordre de bataille, j’attends celui dont vous ne voulez paslI attend, loin de tout, loin de nous, hors des limites des feux destructeurs, hors des cris et des plaintes, il attend tout là -bas celui que nous ne voulons pas voir, pense-t-il seulement à nous logés aux premières lignes ?Las, je n'attends plus tant de soupirs et de larmes versés qu'il me faut éponger, absorber, boire jusqu'à la lie - que parfois me demande si semer encore un mot aurait encore un sensSculpter les vies avec des mots. Semer, toujours semer, le vent fera son jeu et enfantera la lumière. Chaque personne est un germe de l' de larmes dans vos mains; semés ont été vos enfants morts; semés ont été vos maisons détruites - impureté des cadavres, des origines - les Grands se taisent en toute lâcheté - les mots sont absentsce lancinant silence porteur de ce qui en nous tisse ce que l'on a de meilleur avec ce que l'on a de pire, qui glisse si vite ... Oh entoure moi de tes bras, envole moi, pose ta tête sur mes genoux et dis leurs toi aux oiseaux que c'est possible de chanter loin et d'approcher le bleu des nuagesLe temps, le temps n'est rien, nous passons ; mais les oiseaux restent ; eux, Vertige du cielLa question est de tenir encore, de garder la lucidité de l’esprit fixé sur la nécessité inébranlable de dévaster cette merde et de la rendre publique et proclamée en lieu et place de l’assemblée des ratés Puis de disparaître sur une route sans fin, sur la piste des indiens, dans les fêlures du Sahara, dans la peau tigrée d’un paysage bizarreL'outre-ciel des grands œuvres s'exerce à la parole, mais l'alchimiste mordoré distille tout ce que les surdités communes exaspèrent- tentations pour cette heure fétide des ventres amères de tant de honte - humaine haine - la table virevolte d'incendies généreux à notre azur foudroyant -L'oiseau vole, haut dans le ciel, il vient vers nous, serait-il porteur d'un message d'espoir ?Avez-vous entendu ce rire dans l'ornière?Les grands vents dévastateurs arrivent de tous les coins de la planète Combien de temps pourrons- nous résister sans casser? Il faudrait que la pluie lave toute cette fange de dirigeants corrompus et qu'enfin puissent croître les peuples dans leur singularité et leur humanité Nous sommes en alerte rouge. Il nous faut résister résister résister,alors que les pieds baignent dans l'odeur fétide du sang, il est une ornière aussi en laquelle s'élèvent vos voix...d'autres voix qui suivent s'inclinent ... geste de terreFaudra-t-il monter sur une dune pour s'apercevoir que le seuil de la chute est bas? Où est l'amour, oasis dans un paysage brutal ?Dans les soupirs des enfants juchés sur les rides du vent, face à la croix agenouillée contemplant le Christ qui marcheC'est un clou, une lance, une plaie humectée de vinaigre pour ne pas qu'elle cicatrise - ainsi va l'homme qui ne sait que dresser croix sur le chemin de son humanitéQuelles armes se retourneront-elles d'elles-mêmes contre les assassins et leurs commanditaires se nourrissant de la chair des innocents ? Aucune tant que nous attendrons la venue d'un homme providentiel ou la parole d'un messie. Nous savons déjà depuis longtemps les boucheries des croyances, les trahisons logiquesPeuples nantis qui " bâfrez " sereinement dans vos chaumières, agissez contre l'indiscipline des cimes - entrave à l'amour - le sang étanche la terre, malgré les pluies et les larmes L'enfant pria son unique dieu, le bleu du ciel bombé. Et l'enfant suça son doigt une dernière foispour ce goût d'aube, de sel, de sucre candi, qui n'a pas encore le nom des larmesDe là on ne voyait que passé, regret, tristesse. elle décida de se vit alors, d'un coup, l'horizon, de l'autre côté, s'illumineril tourne le monde, il ne tourne pas rond dit la perle un peu baroque, mais il a une fâcheuse tendance à revenir sur les mêmes fronts, les mêmes dos, à croire qu'il ne tourne que sur un point, un point cardinal parce qu'il est faible, comme l'enfant porte le monde, le monde s'appuie sur le plus faible, sur l'enfant ... et pour qu'il tourne rond le monde, il faudrait peut-être qu'on fasse une putain de ronde autour de l'enfant et qu'on arrête de lui faire porter le ... tour du mondeNos paroles s'enroulent en rouleaux de mers mortes - de mères mortes et d'enfants décimés - ma parole roule dans un fleuve de larmes - souillée de n'avoir pas suNous semons sur les champs d'antiques batailles et nous regardons avec tristesse s'ouvrir les fleurs du sang autour de nousLe parfum des fleurs a perdu son voile. Espoir en celle du bout du champ. bout du champ, des fleurs? Au bout du chant, des pleurs ...Elle voit au loin un plein champ bariolé de toutes les couleurs, au loin s'élève une douce mélopéeet si la voie est libre le paon en profite pour faire la roueToujours levé trop tôt, toujours un temps d'avance - vois ceux, stupéfaits, regard hagard, debout trop tard sur le quai de nulle part - le train s'éloignec'est un mirage, ce sont les pas suspendus de la blessurec'est le cri d'un enfant muet qui caresse un espoirquand le pas des assassins orchestre la mort pour obtenir le "non-lieu"Tant de nations amputées pour des causes perdues d'avance, tant de noblesse lâchement assassinée, tant de poèmes emmurés dans des livres jamais rouverts pour recoller les morceaux épars des cœurs humains, tant de murmures étouffésle poète est un visionnaire ! il n'appartient qu'à la Liberté !Liberté, si chère au coeur de ceux qui la défendent et qui coûte tant de pleurs, tant de sangEt quand’ l’horizon se résume à des rizières de larmes qui brasillent, quelques mots-lueurs ondoient insoumisTaire, silence on tue, silence on massacre, le couteau est un cri ... Buvez messieurs les grands ordonnateurs, trinquez ! Du vin ? Non messieurs, du sang qui se vautre dans vos verres !!!Tant de houle en cette traversée des pages, tant de doutes, de tentations en cette initiatique avancée c'est ici, entre deux mots, que tu tentes encore de te dégager de la glu du jourEnveloppes des mémoires silencieuses au fracas des étoiles et ces lettres qu’on trace au milieu de l’estran dans les pas de l’autre en départ de houle,les yeux de sa peau grands ouverts, ceux de son âme aussi, son regard sur les choses fut autre. Elle écarta le voile sans le déchirer la réalité, la vraie, était si belle, si forte, qu'enfin elle comprit !Les langues étrangères n'ont pas de secret - je parle ta langue et tu parles ma langue -source inépuisable jaillissant du noir - monde grouillant sous nos doigts dans cette minuscule infinité d'espérables espoirs -Sans voix, nous allons vers le port aux nouvelles, nous cherchons trace des restes d'humains - horizon vide - sur le retournement l'appel d'un cerf au milieu des bois. Signal d'urgence. Alerte. Son cri de fuite au pas des chasseurs, et l'aboiement des chiens à chaque carrefourNotre bouche ne s'est pas tue, nous étions les guetteurs invisibles, les chasseurs de tempêtes qui portent la voix de ceux qui ont perdu leur langue étouffée par la violence du temps; à présent nous approchons d'un rivage plus calmeEspace infranchissable de la parole, feinte liberté ! - Le feu de " l'étoile " est sans remords, immémoriale douleur - là où l'amour est seul, nous sommes sa déchirure ...J'ai bu le jour parce que je l'ai trouvé bleu, soudain Je fus l'oiseau et je me vis au travers des yeux du chatLe chat, lisse son pelage de sa langue râpeuse, puis soulevant sa patte la tend vers l'horizon et son regard s'illumine d'un rayon verdâtreSans cesse il te faut éviter les récifs, ceux dont le nom rime avec la prétention à être au-dessus des autres, anonymes et modestes - sans cesse te faut faire un pas de côté, vaine tentative pour ne pas sombrer en cet océan d'égoïsme où écrire te situe, ta vigilance émoussée,l’orgie de la vérité en tuant la papelardise, une dame qui se dépouille seulement dans son inexpugnable intimitéIls sont étranges les mots du jour au milieu des cuivres tapageursQuel arbre planter ce matin, l'aube n'a pas dissous la ligne noire à l'horizon, la rumeur du poème monte, quel arbre planter? Le mot à mot balbutiant du monde . Quel arbre L'ossature du poème cherche la voix collective entre les lignes de colère, l'encore muet de l'utopie. L'oiseau cherche sa branche. L'oiseau. Son se trouvera un jour - face à notre douleur - sans souffrir - et aimer- de toute son âme - et s'oublier - et... sourirePierres couleurs ardeurs exaltées sueurs marines fougères délayées dans des abris de cœur mural, ruisseaux traversant le cadastre des hommes. Je m'en tiens à l'oiseau qui agit. Il a connaissance de mes ailesNous entrons dans un pays sans frontières, où les armes se sont tues définitivement pour témoigner chemin faisant d'une utopie plurielle basée sur la concorde et la fraternité en poésie. Quelle est cette parole nous porte à recréer le sens des rapports humains, à remettre un peu d'amour et d'harmonie entre les lignes de démarcations habituelles? Sur les chemins j'aimerais être le caillou, la roche turgescente entre les épaisses racinesqui libérera la roue de ce chariot de mots que l'on mène aux arènessable tes rêves - mes pieds baillent encore et mes doigts trop gourds d'avoir tant dormi ... pourtant demain encore nous irons ensemble ouvrir à tous les possibles - là -bas, aux galets - trouée - Lorsque déjà se profile, du haut du hunier, le terme du voyage, tu affûtes tes mots en appel d'air de justice, pour qu'ils gonflent les voiles de l'espoirLe vent baisse, la roue d'aube ralentit, mais nous continuons dans un même élan à porter au moulin la fine graine dont nous ferons le blé du poèmeLes nuées sont tenaces, les fumées encordent les hommes aux récifs de désespérance, là où des vigies continuent d’espérer les plaines fertiles aux yeux des enfants …Ivres, les mots tournoient, poursuivent leur lente course autour de la source suprême à toujours contourner, porteuse de lumière et d'une vérité qu'ils sont chargés de transmettreUn navire de paix s'avance, une arche de mots noués à la proue, les mains des enfants au souffle de la terre, jettent du sable aux visages des guerriersLes guerriers aveuglés reculent devant l'assaut, tandis que les aigles vengeurs s'abattent sur eux, le navire, en renfort s'approche du rivageet des rives de rires qui nous seront à tous remparts contre l'ignominieÀ quoi donc peut nous servir la vérité puisqu'elle n'est pas la même pour tout le monde ?Il y a la vérité métaphysique, qui forcément dépend des mots de chacun et du sens que tel ou tel leur donne... Cette vérité, nous en avons besoin pour conduire notre vie et ne pas nous faire vampiriser par spams, virus en tous genres, parfois bien travestis car l'être humain éventuellement proche est un prédateur ambivalent le plus souvent ... mais il y a aussi la véridicité, qui est battue en brèche par le matraquage médiatique de la désinformation. C'est beau de faire passer l'indicible par la métaphore, mais tôt ou tard ce sont les bombardés qui auront besoin de comptes plus que de rimesLes guerriers aveuglés reculent devant l'assaut, tandis que les aigles vengeurs s'abattent sur eux, le navire, en renfort s'approche du rivage X2terre lente des rires d'enfants ensanglantés de vies ... Larmes, où vont les larmes - sables du lointain - poussières des larmes...Au petit jour d'un murmure sous la touffe des roseaux, un homme en deuil de patrie exposé à l'œil sans fond d'une kalachnikov, tout le monde le sait et de l'autre côté de la forêt essaiment des lèvres tordues, défi d'un bout de terre en frayeurs conjuguées dépeuplé avant le déclin du jouret la page but - relia les lettres et libéra les mots - aucune vérité ne traversa son corps -Dans son cœur usé d'avoir tant aimé, une phrase lovée éclaira son regard. Alors on entendit les déserts se lever et la foudre tomber - Sous ses doigts, l'encre demandait à l'humanité entière "Homme, dis-moi, est-ce que la haine s'opère?"En chemin encore, en partance toujours, en allant de l’avant, plutôt que d’exposer partout cette nudité blême à peine sortie du puits, il la pria de bien vouloir se couvrir et lui offrit une métaphore, une amphore, et un photophore… ainsi elle pourrait relier, donner à boire, et un petit peu éclairerAvec son sourire aimant- elle traversera continents - pour étancher des soifs - éclairer des chemins - où la Terre et les hommes Renaîtront - Identiques. Peut-être_ plus sages, qui sait - Il le faudraJe lis les mots d'innocence que la guerre interrompt - poursuivre la poésie là où nait la résistance – au-delà de ton sommeil, enfant, trouver un sens à la vie...quelque chose de si ancien réapparut, nouveau, innocent comme un instant insaisissable devant l'horreur annoncée, la joie dansait, s'imposait comme la seule certitudeDans les dernières heures du poème, ils ne purent s'empêcher de regarder ce qu'ils avaient fait. Et personne ne sut dire s'ils en étaient heureux ou stupéfaits. "Le sanglot roulait d'âge en âge" - raccord. Et personne n'était d'accord. Alors ils prirent le parti de ne retenir que les quelques instants passés ensemble, quelques secondes contre l'éternité. Au fond, je crois qu'ils avaient eu raisonA l'instant du chant final, la voix se tourne et se retourne, tente de réunir les oripeaux, les bribes de chant énoncées, et de ce flot jaillit un continent où accueillir les exilés, les meurtris, les blessés et les âmes errantes,dans un pays de miel, de dattes et d'olives, pétales de roses odorantes - ô terre saccagée ! - ils édifieront encore et encore l'arc-en-ciel de leur vieTrop de cavernes à mes rêves d'enfance m'apportent des maux d'écume et une mer me brode sur des ossements poudreux, houles de joies grimaçantes, ressac de cris obliques"c’est le scaphandrier des sables testant la tension du diamant dans le palais des pas perdus c'est un ciel aux lumières lointaines et un avion qui fait un clin d'œil plagiant des étoiles dans le bleu"c'est l'après c'est l'avant - c'est déjà maintenant - c'est le vent qui t'esquisse dans les sables brûlants - c'est ta main cheminant sur les rives du temps -Une abeille charge ses pattes de pollen doré, dans la paix du matin, et après une danse de cercles , pénètre dans la ruche où un humain a piégé son confortet tu déchiffres les caractères vivants du livre des herbes et des fleurs, tu entends poète l'éternelle litanie des arbres, ton chemin te poursuit et tes pas te devancent,et tu te demandes où tu es, où est ta tête dans cette fausse planète - éventaire du chiffre, l'œil est sorti de son texte mais le poète du futur est nourri de paratonnerreVent d'émotions soufflant sur ses pages noircis d'encre indélébile, devenant illustration vivante aux yeux de tous , je suis ton esquisse psychique,ton étau de conflit que sans cesse on resserre, tant la bêtise de l'argumentaire suinte, tant les couches se superposent jusqu'à en faire disparaître l'histoire, je suis cette bête là -aussi,, si l'on n'y prend garde,la bête, tapie dans l'ombre, guette le moment propice pour ressurgir à tout instant, restons éveillésUn homme de haut rivage, alluma quelques feux sur la page, et joyeux d'autres levèrent la voile à l'heure où les ténèbres frappaient, les éclats en furent déchirants et nimbés cependant d'espoirLes feux sont impossibles à éteindre le fleuve des mots continue sa route, ailleurs,en d'autres temps - lorsque minuit sonne, la place des rêves est ouverte où s'abreuve la vie - rien ne finit jamais, tout se recommence à qui sait tenir la dériveMais la nuit est là et les porteurs de feux vont lever le camp; les braises encore chaudes sont les traces que les voyageurs et les errants pourront suivre jusque dans le jour, car jamais les mots arrachés au temps ne s'éteignentPoisson d'eau vive, lâché dans les eaux multicolores, s'élance telle une flèche argentée porteuse d'un faisceau de rêves flamboyants vers la lumière. ©Septante Édissette Du 15 mai au 28 juillet 2014
Ilfait noir comme dans la gueule du loup. Il fait noir comme dans un four. Enfermer le loup dans la bergerie. Vivre comme un loup, vivre en loup. Un appétit de loup . Dévorer, manger comme un loup . Être connu comme le loup blanc . Faire entrer le loup dans la bergerie. Fier-à -bras (matamore, bravache, fanfaron) Humble-à -bras (vieilli
Dans la Bible, il y a plus de 500 références au feu et 90 d’entre elles en rapport direct avec Dieu. Il a été dit que Dieu en action, c’est comme un feu ardent. Le feu est la caractéristique essentielle de Dieu Deutéronome 4 24 "Car l'Eternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux." Le prophète Ezéchiel utilisa souvent le langage du feu pour parler de Dieu, comme par exemple Ezéchiel 22 31 "Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l'Eternel." Esaïe prophétisa Esaïe 33 12 "Les peuples seront Des fournaises de chaux, Des épines coupées Qui brûlent dans le feu." La chaux brûle lentement mais les épines rapidement. Pouvez-vous imaginer Dieu ainsi ? Ce Dieu en feu est le seul qui existe et Il est unique. Notre Dieu n’est pas un iceberg mais une forêt en feu. Il n’est jamais comparé à la lune avec sa lueur froide mais au soleil dégageant de la chaleur. Il habite dans la lumière du soleil levant. Tout ce qu’Il fait luit dans une lumière étincelante et est exécuté avec un désir brûlant et une fougue ardente. Il n’habite pas et ne supporte pas la tiédeur. Voilà comment est Dieu. Pouvez-vous saisir cette idée ? Esaïe demande Esaïe 33 14 "Les pécheurs sont effrayés dans Sion, Un tremblement saisit les impies Qui de nous pourra rester auprès d'un feu dévorant ? Qui de nous pourra rester auprès de flammes éternelles ? Qui de nous en effet ?" Elie confronta le peuple d’Israël avec un réel défi 1 Rois 18 24 "Puis invoquez le nom de votre dieu; et moi, j'invoquerai le nom de l'Eternel. Le dieu qui répondra par le feu, c'est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit, en disant C'est bien !" Si vous voulez ressembler à Elie, il vous faudra le Dieu qui répond par le feu. Pouvez-vous faire face à cela Un christianisme incandescent, un Evangile brûlant, une foi habitée de feu et de passion ? Ou préférez-vous et voulez-vous un Dieu ordinaire, réservé, complaisant ? Le Dieu d’Elie et d’Esaïe ne fait jamais les choses à moitié mais c’est un Dieu d’une vigueur infatigable et d’un engagement total. C’est un enthousiaste ! Il fait toute chose avec passion et ferveur 2 Rois 19 31 "Car de Jérusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des réchappés. Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées." Esaïe 33 parle de la colère de Dieu contre la méchanceté. Dieu est comme un feu dévorant pour les ennemis d’Israël. Mais en même temps, ce feu se propagera comme un feu de forêt et atteindra Sion, le peuple de Dieu Les pécheurs sont effrayés dans Sion, un tremblement saisit les impies Qui de nous pourra rester auprès d’un feu dévorant ? Qui de nous pourra rester auprès de flammes éternelles ? » Esaïe 33 14. Que ce soit en dehors ou au sein même de Sion, notre Dieu est un feu dévorant. Dieu ne change pas! Dieu est le même Dieu pour tous, à l’église ou dans le monde. Le Dieu qui est en colère avec les pécheurs, est le Dieu auquel nous avons à faire. Il ne change pas. Un partenariat vrai avec le Seigneur signifie être en feu ; le Dieu de feu n’a pas de communion avec des glaçons. Il n’accompagnera pas un peuple doux, froid, mou et ni chaud ni froid qui est indiscipliné, peu rigoureux et qui travaille par à -coups. Peu importe qui nous sommes, Dieu ne s’adaptera pas à nous pour nous faire plaisir ; c’est à nous de nous adapter à Lui. Est-ce que ce type de Dieu ne vous convient pas ? Trop zélé, trop provocateur dans ce qu’Il fait ? Des leaders d’églises et des pasteurs sont supposés représenter le Dieu du feu. Notre tâche est d’amener le feu de Dieu dans le cœur et la vie des gens – ils en ont tant besoin. Jésus baptise de feu. Jean Baptiste dit Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » Matthieu 3 11-12 ; et également Luc 3 16-17. Certains théologiens mettent en question les paroles de Jean Baptiste ; a-t-il vraiment dit cela et si oui que voulait-il dire par cela ? Certains disent que ses paroles sur Jésus baptisant du Saint-Esprit et de feu se réfèrent au jugement et à la purification d’Israël. Je suis sûr qu’ils se trompent. Lorsque Jean parla du baptême de l’Esprit et du feu, il s’agissait d’une promesse et non d’une menace bien que ses propos fussent également un avertissement des choses à venir. Au travers de toute l’Ecriture, le feu de Dieu vient tout aussi bien pour épurer que pour bénir. Le feu de Dieu ne nous a pas été donné pour que nous nous sentions bien confortablement installé mais pour que nous soyons saints et pour que nous allions. Lorsque Moïse vit le buisson ardent, Dieu l’avertit d’abord qu’il se tenait sur un sol saint puis lui révéla ensuite les grandes choses qu’Il voulait accomplir, de libérer Israël de la captivité Exode 3. Lorsque Esaïe eut la vision du temple rempli de la gloire et de la sainteté de Dieu, le sentiment d’être impur vint d’abord avant que Dieu ne l’équipe pour être Son messager. Lorsque le Dieu de feu prend le dessus, ce n’est pas une expérience confortable pour ceux qui sont assis à Sion. Etre rempli de l’Esprit n’a pas l’objectif ne nous donner des émotions agréables et de belles réunions d’églises mais de nous mettre en mouvement pour Dieu. En nous donnant de la puissance, Jésus explique Ses objectifs très clairement Vous serez mes témoins » Actes 1 8. C’est extraordinaire d’être oint mais cette onction nous a été donnée pour être à Son service, non pour avoir de bonnes réunions d’église. Vivre sans feu Pouvons-nous vivre sans feu ? Pas ici-bas. Les peuples primitifs croyaient que le feu était un don des dieux, et nous pouvons le comprendre. Dieu agença cette terre pour que l’être humain puisse y vivre, et le feu est aussi essentiel que l’eau ou l’air. Sans la chaleur essentielle, la moitié de la population mourrait de froid. Sans feu, il n’y aurait pas la lumière du soleil, pas de repas cuisinés, aucun métal et en fait pas de production industrielle ; nous n’aurions jamais vu un train ou un bateau à vapeur. Personne ne voudrait vivre sur une telle planète – et en réalité ne serait pas en mesure de le faire. L’univers est rempli de feu. Le soleil est une boule incroyable et incandescente, chaque étoile luit de son propre feu ; et même le centre de notre planète est du feu – un magma incandescent. Chaque volcan est une image puissante du caractère de Dieu. Il est un Vésuve de bonté, de vie et d’énergie. Si nous ne pouvons plus voir avec facilité la lumière des étoiles, c’est en raison de la pollution moderne de l’atmosphère. C’est le prix que nous devons payer pour nos grandes villes – beaucoup de lampes mais aucune étoile. De nos jours, les rois mages auraient eu du mal à être guidés par la lumière d’une étoile vers Béthléhem. Néanmoins, ceci est une parabole moderne. Les gens ne trouvent plus le chemin vers Jésus en raison de la pollution. Nous sommes très malins mais personne de peut voir Dieu au travers d’un nuage pollué de doute et de péché. Et pourtant, Il est toujours là , brillant à jamais. Le jour de la Pentecôte, il y eut non seulement du feu mais également du vent. Le vent disperse le brouillard et la brume. Il clarifie l’atmosphère. Les disciples eurent beaucoup de doutes même après que Jésus soit ressuscité et leur ait parlé. Nous lisons que Jésus apparut aux onze disciples alors qu’ils mangeaient ensemble. Certains avaient cru aux témoignages de Son apparition, mais d’autres avaient douté ; Jésus les réprimanda pour la dureté de leur cœur. Néanmoins, lorsque les vents de Dieu ouvrirent les cieux et pénétrèrent dans la chambre haute, aucun doute ne subsista. La tornade de Dieu et les langues de feu sur chaque tête n’étaient pas une hallucination. Jésus avait atteint le cœur même de l’univers, comme Il l’avait dit. Il avait gardé Sa promesse et envoyé le Saint-Esprit, le Consolateur. ... le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices ... 2 Chroniques 7 1 Le feu de Dieu ne s’éteindra jamais. Ce fut la première chose qui frappa l’attention de Moïse lorsqu’il observa le buisson ardent – le buisson ne se consuma et les flammes ne s’éteignirent pas. Plus tard, les feux sur l’autel des sacrifices et sur l’autel des parfums ne s’éteignirent pas non plus ; c’était un feu saint. Le jour de la Pentecôte ne fut pas une journée dont les disciples se souvinrent avec nostalgie et mélancolie. Ce qui arriva ce jour-là dura toutes leurs vies. Nous ne trouvons que peu de choses sur les émotions qu’ils ressentirent le jour de la Pentecôte mais tout le livre des Actes a été nécessaire pour décrire l’histoire des répercussions de ce jour-là – un jour qui n’est pas encore révolu. Le feu de Dieu ne brûle pas avec moins d’intensité malgré le temps qui passe. La source de ce feu est éternelle, inextinguible. Dans Zacharie, nous lisons que les sept lampes du chandelier en or étaient alimentées par sept conduits, recevant l’huile inépuisable des oliviers Zacharie 4. A l’époque de la Pentecôte biblique à Jérusalem, de magnifiques aqueducs permettaient à l’eau de s’écouler des collines vers la ville de Rome. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines de ce remarquable chef-d’œuvre technique. Les arcs sont brisés et les aqueducs sont asséchés. Est-ce la même chose pour l’expérience de la Pentecôte ? Appartient-elle à une époque révolue, 20 siècles avant les temps modernes ? N’existe-t-il plus une chambre haute, du vent ou du feu ? De sa vitalité d’antan ne reste-t-il à l’église que des illustrations froides, figées dans des vitraux multicolores ? Un feu inextinguible Remarquez ce que Jésus a dit Lui-même Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? … A combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » Matthieu 7 9 et Luc 11 11-13. Il est intéressant de voir comment Jésus l’exprime. Un fils demande du pain, du poisson et un œuf – les aliments de base nécessaires à la vie quotidienne. Jésus ne parle pas de caviar, de bons vins, de vêtements en soie, d’or, de diamants ou d’autres produits de luxe mais de choses faisant partie de la vie quotidienne. Il montre clairement que le don du Saint-Esprit est comme les choses nécessaires à la vie. Dieu nous donnera toujours du pain, du poisson et des œufs comme Il l’a fait pendant des milliers d’années. Et Il nous donne également le Saint-Esprit. Nous pourrions vivre sans poisson, sans pain ou sans œuf mais pourquoi s’en priver ? Je n’aimerais guère essayer de vivre ainsi ! Alors pourquoi devrions-nous nous passer du Saint-Esprit ? Notre Pentecôte personnelle n’est pas seulement une expérience merveilleuse dont nous pouvons toujours nous souvenir comme quelque chose qui arriva un jour et vit encore dans notre mémoire. Ce n’est pas la mémoire de ce jour-là qui nous permettra d’avancer mais sa durée éternelle et inextinguible. Nous n’avons pas besoin de nous rappeler que nous sommes vivants ou que nous respirons. Nous ne commençons pas chaque journée en essayant de vivre ou de nous réveiller en prenant la résolution de respirer. De telles pensées ne traversent jamais nos esprits. Nous continuons simplement en étant vivants et en respirant ! De la même manière, nous continuons de vivre dans le renouveau continuel du Saint-Esprit. Nos corps physiques sont renouvelés » alors que nous utilisons nos forces et nos muscles, et la température de nos corps demeure la même que nous ayons froid ou chaud. Un changement de la température de notre corps nous indique que nous sommes malades. En Christ, il n’y a aucune variation de température. Son feu brûle toujours ! Paul dit que Jésus apparut à plus de cinq cents frères à la fois » 1 Corinthiens 15 6. Ceci arriva avant le jour de la Pentecôte. Je me demande où se trouvait tout ce monde à la Pentecôte. Ils manquèrent cet événement. La Pentecôte – la fête des semaines – était un pèlerinage que tous les Juifs observaient. Ils auraient, à vrai dire, dû être là . Aujourd’hui, les gens manquent encore leur Pentecôte personnelle – peut-être parce qu’ils ont trop à faire. Certains détestent entendre le parler en langues ou parler eux-mêmes en langues comme s’ils étaient allergiques. Je crois que personne n’a le droit de ne pas aimer le don du Saint-Esprit. Ses dons sont distribués selon Sa volonté, non selon nos préférences. Peut-être que ces frères et sœurs suspectaient que la Chambre Haute serait un endroit où viendraient des langues de feu et ils choisirent plutôt de rester dans le Temple avec ses rituels familiers. Le feu de Dieu ne convient peut-être pas à tout le monde. Mais que les gens l’aiment ou non, Dieu ne changera jamais. Il y a quelques années, un ami Anglais était de passage à New York. Son compagnon lui demanda s’il voulait boire quelque chose et l’amena dans une buvette où il commanda un thé. A cette époque, le thé glacé était inconnu en Angleterre et même aujourd’hui, les vrais anglais » considèrent cette boisson comme un sacrilège ! Mon ami George prit ce verre de thé glacé. Il but une gorgée, puis avec une lueur incrédule dans le regard, reposa la tasse sur le comptoir. Ce machin est froid ! », dit-il. Son ami ne put s’arrêter de rire en voyant son incrédulité et sa surprise. Voilà comment je réagis à une foi chrétienne sans feu. Une foi qui est continuellement froide est aussi peu attractive pour moi qu’une planète constamment froide. Une réunion d’église froide est aussi peu appétissante que des pommes de terre de la veille. Néanmoins, le vrai feu est allumé par le Seigneur, tout comme Il alluma les feux sur les autels du peuple d’Israël. Lévitique 9 24 décrit l’autel originel de Moïse. Le feu ne fut pas allumé en frottant du bois sur du bois, comme c’était la coutume à l’époque. Nous lisons Lévitique 9 24 "Le feu sortit de devant l'Eternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face." Lorsque, plusieurs siècles plus tard, Salomon dédia le premier temple à Jérusalem, il pria que le feu descende. 2 Chroniques 7 1-3 "Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l'holocauste et les sacrifices, et la gloire de l'Eternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l'Eternel, car la gloire de l'Eternel remplissait la maison de l'Eternel." La religion d’Israël avait le feu et la gloire. Le devoir des prêtres était de ne pas laisser s’éteindre la flamme originelle de ce feu. Le feu était au cœur même de l’adoration dans le temple. Lorsque Salomon pria et que le feu de Dieu tomba, personne ne formula d’objections. La multitude qui s’était rassemblée répondit avec un grand rugissement d’admiration et de louange à Dieu. Personne ne dit Il y a trop d’excitation et d’enthousiasme ici ; je vais plutôt aller dans un endroit tranquille et modéré ». Dans ce cas, l’endroit idéal aurait plutôt été pour eux le cimetière. La réalité est qu’une foi sans feu n’est pas la vraie foi. Elle ne correspond pas à la nature de Dieu. Il est un feu dévorant et je ne peux pas envisager une foi qui ne prend pas Dieu tel qu’Il est. Je ne peux pas imaginer Dieu à 0°C. Il est un soleil de plomb, toujours à son zénith. Si notre attitude par rapport à la foi est dénuée de sentiments, de passion, de feu intérieur et de dynamisme alors il ne s’agit que de l’humidité froide de la tombe. Rien que d’y penser, me donne des frissons ! Lorsque vous éteignez le feu, vous bâillonnez Dieu Lui-même et vous étouffez l’Esprit. Certains disent que Dieu a compassion mais pas de passion. Je ne suis pas d’accord avec cela. Il est une source éternelle de passion. Il est vrai qu’Il ne fait pas étalage de ses passions comme nous le faisons parfois. Il ne changera jamais. Comme Malachie le fit remarquer, le feu de Sa passion nous consume Malachie 3 1-2 "Voici, j'enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Eternel des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons." ... comme un feu devorant qui est renferme dans mes os. Jérémie 20 9 Le feu est un symbole du Saint-Esprit, pas seulement une de Ses caractéristiques. L’Esprit n’est pas seulement de l’exubérance. Il y a tant d’autres facettes qui se cachent dans Sa personne – le Saint-Esprit est comme une colombe, comme l’eau venant du ciel, le guide, celui qui nous a été envoyé à la place de Jésus pour marcher à nos côtés. Il est le vent du ciel et l’huile de l’onction. Tant d’aspects et formes de Son œuvre sont encore à découvrir. Cette variété s’exprime alors à son tour au travers de nos vies lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit et guidés par lui. Indubitablement, tout ce qui se passe dans la vie chrétienne dépend de l’Esprit. Et derrière tout ce que l’Esprit fait, il y a le feu. Si vous voulez voir des âmes sauvées sans bouleverser l’ordre des choses, sans émotion, alors ce sera difficile pour le Saint-Esprit de travailler avec vous. Certains veulent que la Pentecôte se passe avec gravité et dignité mais la Pentecôte peut signifier que les gens pensent que vous êtes ivre. La puissance du Saint-Esprit peut parfois être trop forte pour nos corps humains bien frêles. Lorsque le feu tomba dans le Temple, il y a longtemps, tous ceux qui étaient présents tombèrent face contre terre. Faire face à la réalité Ce que j’essaie de dire est que vous ne pouvez pas garder votre sang-froid lorsque le feu de Dieu tombe sur vous. Vous ne serez plus jamais le même. Après que le Roi Saül ait été touché par l’Esprit, il ne fut plus le même homme. Si vous ne voulez pas être changé, alors n’espérez pas recevoir le feu. Si vous avez le feu à l’église, vous l’aurez également hors de l’église. Vous serez différent, un oiseau aux couleurs vives au milieu de moineaux grisâtres. Néanmoins, c’est exactement ce dont le monde a tant besoin – des gens qui sont différents, créés par Dieu, brillants comme des flambeaux du ciel au milieu d’une génération perverse et corrompue » Philippiens 2 15. Moïse vit le buisson ardent et dit Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision » Exode 3 3. Quelle vision étonnante ! Aussi incroyable et étonnante que Dieu Lui-même ! Mais allons-nous impressionner les gens autour de nous si nous sommes comme eux ? Nous devrions être des personnes dont le cœur est en feu – et ceci ne signifie pas nécessairement mener une vie confortable. Paul, un jour, se fit raser la tête pour montrer qu’il avait fait un vœu Actes 18 18. Les gens remarquèrent alors un apôtre rasé. Mais il n’eut point honte de ce qu’il avait fait, et cet acte montra à tout le monde qu’il était un homme avec une foi profonde qui avait fait un vœu à Dieu. Les Sikhs dans l’Empire Britannique se battirent pour le droit de porter leurs turbans partout et à tout moment comme un signe de leur religion, même sur le champ de bataille, sur leurs motos et en fait, partout où ils allaient. Ils étaient fiers de montrer leur foi, de la mettre en avant. Pourquoi les chrétiens qui ont été baptisés de feu ne feraient-ils pas la même chose ? Les disciples sortirent de la chambre haute complètement transformés et Pierre attira l’attention de tout le monde lorsqu’il dit … nous en sommes tous témoins » Actes 2 32. En d’autres termes Nous sommes la preuve que Jésus est vivant – regardez-nous ! ». Comment sont les gens aujourd’hui lorsqu’ils sortent de leur culte le dimanche matin ? Imaginez le feu tombant sur la cathédrale de Notre Dame de Paris et tout le monde sortant de l’édifice complètement ivre. Etre rempli du Saint-Esprit n’est pas quelque chose que vous pouvez garder pour vous-même ; c’est une chose qui doit être rendue publique. Et ce n’est pas non plus pour votre satisfaction ou pour votre propre plaisir. La réalité est que cela vous amènera beaucoup d’embarras. Le Saint-Esprit ne nous a pas été donné pour nous rendre la vie facile mais pour vous tirer hors de votre zone de confort, votre petit coin et vous amener dans les vents et les tempêtes de ce monde. L’objectif de votre vie est d’être pêcheurs d’hommes dans les eaux difficiles. Nous ne parlons pas d’émotions ou de puissance mais de la personne du Saint-Esprit. Il ne peut plus être distribué par petites portions par un prédicateur ou un évangéliste qui dit au cours de sa prédication Recevez une portion du Saint-Esprit ! » pour que vous la partagiez avec votre femme, votre fils ou votre fille. Le Saint-Esprit est une personne. Il ne nous a pas été donné pour faire de l’effet sur une estrade de manière impressionnante comme les prestidigitateurs le feraient. Il est actif là où le message de Jésus est prêché. Si vous enlevez Jésus, le Saint-Esprit s’en ira aussi. Du Feu pour un monde qui a été enflammé Les apôtres vécurent à une époque où le monde était un endroit violent. La plupart d’entre eux moururent d’une mort atroce mais cela était également vrai pour les empereurs Romains. Les chrétiens souffrirent de persécutions inconcevables et sans merci. A la fin du 19ème siècle, d’éminents humanistes annoncèrent que le monde était au seuil d’un âge d’or. L’évolution, selon eux, avait amené la race humaine à l’apogée de sa réussite avec la connaissance, la science, la technologie et la paix. Mais le siècle passé fut en fait le plus destructif de l’Histoire humaine deux guerres mondiales, d’innombrables petites guerres et conflits, la terreur et la famine en Afrique, en Chine et en Inde, la violence et une perversion barbare – tout juste à notre porte. Nous utilisons nos plus grandes découvertes pour développer des armes avec une puissance de destruction et un impact jamais connus sur cette planète. Jésus savait que ce monde violent avait besoin d’un antidote puissant – Sa croix et le feu d’en haut. Le feu devait être combattu par le feu. De nos jours, le mal parade ouvertement, avec audace et provocation. Des millions d’êtres humains se vantent de leurs œuvres honteuses. Comment devons-nous répondre à cette génération en tant que chrétiens ? Avec un verre de lait ou d’eau ? Avec un monologue du haut d’une estrade ? Nous voulons une église qui a été baptisée de feu ! Il est grand temps de se lever, d’élever nos voix et de ne plus garder le silence. Que nos langues soient enflammées par le feu du Saint-Esprit ! Les premiers chrétiens furent brûlés comme des torches dans les jardins de Néron, l’empereur Romain. Nous aussi, nous devons brûler comme des torches pour notre Seigneur dans les ténèbres lugubres de ce monde qui agit comme si Dieu n’existait pas. Un homme en feu ne craint pas ce que les gens peuvent lui faire. Nous connaissons Celui qui est la vérité. Alors parlons de Lui au monde qui nous entoure. Il faut que nous enflammions spirituellement nos nations. Oui, nous serons un peuple controversé mais nous veillerons à ce que l’impiété soit aussi controversée. Nous la démasquerons et montrerons sa vraie nature sans valeur et misérable. L’incrédulité et le rejet de Christ engendrent toutes sortes de péché et de mal. Le monde est fou. C’est une folie de douter de l’existence de Dieu, de la résurrection et de la Parole du Seigneur. Nous avons besoin de gens qui sont en feu spirituellement et des églises qui sont remplies d’enthousiasme et qui peuvent commencer un feu de forêt dans toute une nation. Le réveil signifie le feu ; des gens avec le véritable feu – qui brûle et est visible de tous. Le réveil ne viendra pas si nous restons confortablement assis à l’intérieur de nos maisons et si nous demandons à Dieu de faire quelque chose. Le prophète Jérémie était le genre de personnes dont nous avons aujourd’hui besoin – des millions comme lui. Bien qu’il fût découragé, il ne put garder le silence. Il dit que la Parole de Dieu était comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os » Jérémie 20 9. Retournons à la case départ. Notre Dieu est un feu dévorant ». Pouvez-vous imaginer vivre dans une flamme éternelle » ? Pensez-y et que Dieu vous bénisse!
Jérémie20:9 - Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os.
Salmi CP 42Psaume 4242 1 Au maître de chant. Cantique des fils de Coré. 2 Comme le cerf soupire après les sources d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu. 3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant quand irai-je et paraitrai-je devant la face de Dieu? 4 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu'on me dit sans cesse " Où est ton Dieu? " 5 Je me rappelle, - et à ce souvenir mon âme se fond en moi, - quand je marchais entouré de la foule, et que je m'avançais vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d'une multitude en fête! 6 Pourquoi es-tu abattue, ô mon âme, et t'agites-tu en moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore, lui, le salut de ma face et mon Dieu! 7 Mon âme est abattue au dedans de moi; aussi je pense à toi, du pays du Jourdain, de l'Hermon, de la montagne de Misar. 8 Un flot en appelle un autre, quand grondent tes cataractes ainsi toutes tes vagues et tes torrents passent sur moi. 9 Le jour, Yahweh commandait à sa grâce de me visiter; la nuit, son cantique était sur mes lèvres j'adressais une prière au Dieu de ma vie. 10 Maintenant je dis à Dieu mon rocher " Pourquoi m'oublies-tu? pourquoi me faut-il marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi? 11 Je sens mes os se briser, quand mes persécuteurs m'insultent, en me disant sans cesse " Où est ton Dieu? " 12 Pourquoi es-tu abattue, ô mon âme, et t'agites-tu en moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore, lui, le salut de ma face et mon Dieu! Psaume 4343 1 Rends-moi justice, ô Dieu défends ma cause contre une nation infidèle; délivre-moi de l'homme de fraude et d'iniquité! 2 Car tu es le Dieu de ma défense pourquoi me repousses-tu? Pourquoi me faut-il marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi? 3 Envoie ta lumière et ta fidélité; qu'elles me guident, qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes tabernacles! 4 J'irai à l'autel de Dieu, au Dieu qui est ma joie et mon allégresse, et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu! 5 Pourquoi es-tu abattue, ô mon âme, et t'agites-tu en moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore, lui, le salut de ma face et mon Dieu! Psaume 4444 1 Au maître de chant. Des fils de Coré. Cantique. 2 O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l'oeuvre que tu as accomplie de leur temps, aux jours anciens. 3 De ta main tu as chassé des nations pour les établir, tu as frappé des peuples pour les étendre. 4 Car ce n'est point avec leur épée qu'ils ont conquis le pays, ce n'est point leur bras qui leur a donné la victoire; mais c'est ta droite, c'est ton bras, c'est la lumière de ta face, parce que tu les aimais. 5 C'est toi qui es mon roi, ô Dieu ordonne le salut de Jacob! 6 Par toi nous renverserons nos ennemis, en ton nom nous écraserons nos adversaires. 7 Car ce n'est pas en mon arc que j'ai confiance ce n'est pas mon épée qui me sauvera. 8 Mais c'est toi qui nous délivres de nos ennemis, et qui confonds ceux qui nous haïssent. 9 En Dieu nous nous glorifions chaque jour, et nous célébrons ton nom à jamais. - Séla. 10 Cependant tu nous repousses et nous couvres de honte; tu ne sors plus avec nos armées. 11 Tu nous fait reculer devant l'ennemi, et ceux qui nous haïssent nous dépouillent. 12 Tu nous livres comme des brebis destinées à la boucherie, tu nous disperses parmi les nations; 13 tu vends ton peuple à vil prix, tu ne l'estimes pas à une grande valeur. 14 Tu fais de nous un objet d'opprobre pour nos voisins, de moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent. 15 Tu nous rends la fable des nations, et un sujet de hochements de tête parmi les peuples. 16 Ma honte est toujours devant mes yeux, et la confusion couvre mon visage, 17 à la voix de celui qui m'insulte et m'outrage, à la vue de l'ennemi et de celui qui respire la vengeance. 18 Tout cela nous arrive sans que nous t'ayons oublié, sans que nous ayons été infidèles à ton alliance. 19 Notre coeur ne s'est point détourné en arrière, nos pas ne se sont pas écartés de ton sentier, 20 pour que tu nous écrases dans la retraite des chacals, et que tu nous couvres de l'ombre de la mort. 21 Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, et tendu les mains vers un dieu étranger, 22 Dieu ne l'aurait-il pas aperçu, lui qui connait les secrets du coeur? 23 Mais c'est à cause de toi qu'on nous égorge tous les jours; qu'on nous traite comme des brebis destinées à la boucherie. 24 Réveille-toi! Pourquoi dors-tu, Seigneur? Réveille-toi, et ne nous repousse pas à jamais! 25 Pourquoi caches-tu ta face, oublies-tu notre misère et notre oppression? 26 Car notre âme est affaissée jusqu'à la poussière, notre corps est attaché à la terre. 27 Lève-toi pour nous secourir, délivre-nous à cause de ta bonté! Psaume 4545 1 Au maître de chant. Sur les lis. Cantique des fils de Coré. Chant d'amour. 2 De mon coeur jaillit un beau chant; je dis " Mon oeuvre est pour un roi! " Ma langue est comme le roseau rapide du scribe, 3 Tu es le plus beau des fils de l'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres; c'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours. 4 Ceins ton épée sur ta cuisse, ô héros, revêts ta splendeur et ta majesté. 5 Et dans ta majesté avance-toi, monte sur ton char, combats pour la vérité, la douceur et la justice; et que ta droite te fasse accomplir des faits merveilleux. 6 Tes flèches sont aiguës; des peuples tomberont à tes pieds; elles perceront le coeur des ennemis du roi. 7 Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours; le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture. 8 Tu aimes la justice et tu hais l'iniquité c'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a oint d'une huile d'allégresse, de préférence à tes compagnons. 9 La myrrhe, l'aloès et la casse s'exhalent de tous tes vêtements; des palais d'ivoire, les lyres te réjouissent. 10 Des filles de rois sont parmi tes bien-aimées; la reine est à ta droite, parée de l'or d'Ophir. 11 " Ecoute, ma fille, regarde et prête l'oreille oublie ton peuple et la maison de ton père, 12 et le roi sera épris de ta beauté; car il est ton Seigneur rends-lui tes hommages. 13 La fille de Tyr, avec des présents, et les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. " 14 Toute resplendissante est la fille du roi dans l'intérieur; son vêtement est fait de tissus d'or. 15 En robe de couleurs variées, elle est présentée au roi; après elles, des jeunes filles ses compagnes, te sont amenées. 16 On les introduit au milieu des réjouissances et de l'allégresse; elles entrent dans le palais du Roi. 17 Tes enfants prendront la place de tes pères; tu les établiras princes sur toute la terre. Je rappellerai ton nom dans tous les âges; - et les peupes te loueront éternellement et à jamais. Psaume 4646 1 Au maitre de chant. Des fils de Coré. Sur le ton des vierges. Cantique. 2 Dieu est notre refuge et notre force; un secours que l'on rencontre toujours dans la détresse. 3 Aussi sommes-nous sans crainte si la terre est bouleversée, si les montagnes s'abiment au sein de l'océan, 4 si les flots de la mer s'agitent, bouillonnent, et, dans leur furie, ébranlent les montagnEs. - Séla. 5 Un fleuve réjouit de ses courants la cité de Dieu, le sanctuaire où habite le Très-Haut. 5 Dieu est au milieu d'elle elle est inébranlable; au lever de l'aurore, Dieu vient à son secours 7 Les nations s'agitent, les royaumes s'ébranlent; il fait entendre sa voix et la terre se fond d'épouvante. 8 Yahweh des armées est avec nous; le Dieu de Jacob est pour nous une Séla. 9 Venez, contemplez les oeuvres de Yahweh, les dévastations qu'il a opérées sur la terre! 10 Il a fait cesser les combats jusqu'au bout de ta terre, il a brisé l'arc, il a rompu la lance, il a consumé par le feu les chars de guerre 11 " Arrêtez et reconnaissez que je suis Dieu; je domine sur les nations, je domine sur la terre! " 12 Yahweh des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une citadelle. - Séla. Psaume 4747 1 Au maitre de chant. Des fils de Coré. Psaume. 2 Vous tous, peuples, battez des mains, célébrez Dieu par des cris d'allégresse! 3 Car Yahweh est très haut, redoutable, grand roi sur toute la terre. 4 Il nous assujettit les peuples, il met les nations sous nos pieds. 5 Il nous choisit notre héritage, la gloire de Jacob, son bien-aimé. - Séla. 6 Dieu monte à son sanctuaire au milieu des acclamations; Yahweh, au son de la trompette. 7 Chantez à Dieu, chantez! chantez à notre Roi, chantez! 8 Car Dieu est roi de toute la terre; chantez un cantique de louange. 9 Dieu règne sur les nations, il siège sur son trône saint. 10 Les princes des peuples se réunissent pour former aussi un peuple du Dieu d'Abraham; car à Dieu sont les boucliers de la terre; Il est souverainement élevé. Psaume 4848 1 Cantique. Psaume des fils de Coré. 2 Yahweh est grand, il est l'objet de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa montagne sainte. 3 Elle s'élève gracieuse, joie de toute la terre, la montagne de Sion, aux extrémités du septentrion, la cité du grand Roi. 4 Dieu, dans ses palais, s'est fait connaître comme un refuge. 5 Car voici que les rois s'étaient réunis, ensemble ils s'étaient avancés. 6 Ils ont vu, soudain i1s ont été dans la stupeur; éperdus, ils ont pris la fuite. 7 Là un tremblement les a saisis, une douleur comme celle de la femme qui enfante. 8 Par le vent d'Orient tu brises les vaiseaux de Tharsis. 9 Ce que nous avions entendu dire, nous l'avons vu dans la cité de Yahweh des armées; dans la cité de notre Dieu Dieu l'affermit pour toujours. 10 O Dieu nous rappelons la mémoire de ta bonté, au milieu de ton temple. 11 Comme ton nom, ô Dieu, ainsi ta louange arrive jusqu'aux extrémités de la terre. Ta droite est pleine de justice. 12 Que la montagne de Sion se réjouisse, que les filles de Juda soient dans l'allégresse, à cause de tes jugements! 13 Parcourez Sion et faites-en le tour; comptez ses forteresses ; 14 observez son rempart, examinez ses palais, pour le raconter à la génération future. 15 Voilà le Dieu qui est notre Dieu à jamais et toujours; il sera notre guide dans tous les siècles. Psaume 4949 1 Au maître de chant. Psaume des fils de Coré. 2 Ecoutez tous ceci, ô peuples; prêtez l'oreille vous tous habitants du monde, 3 hommes du commun et hommes de condition, ensemble riches et pauvres. 4 Ma bouche va faire entendre des paroles sages, et mon coeur a des pensées pleines de sens. 3 Je prête l'oreille aux sentences que Dieu m'inspire; j'explique mon énigme au son de la harpe. 6 Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, lorsque l'iniquité de mes persécuteurs m'assiège? 7 Eux qui mettent leur confiance dans leurs biens, leur gloire dans leurs grandes richesses! 8 Un homme ne peut racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon. 9 Le rachat de leur vie est trop cher; il est à jamais impossible, 10 pour qu'il vive éternellement, et qu il ne voie jamais la fosse. 11 Non, il la verra; les sages meurent; l'insensé et le stupide périssent également, laissant à d'autres leurs biens. 12 Ils s'imaginent que leurs maisons seront éternelles; que leurs demeures subsisteront d'âge en âge, et ils donnent leurs noms à leurs domaines. 13 Mais, même dans sa splendeur, l'homme ne dure pas; il est semblable aux biches qui périssent. 14 Tel est leur sort, à ces hommes si confiants, et à ceux qui les suivent en approuvant leurs discours. - Séla. 15 Comme un troupeau, ils sont poussés dans le schéol, la mort est leur pasteur; le matin, les hommes droits dominent sur eux, et leur ombre se consumera au schéol, sans autre demeure. 16 Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du schéol, car il me prendra avec lui. - Séla. 17 Ne crains donc pas, quand un homme s'enrichit, quand s'accroit l'opulence de sa maison. 18 Car il n'emportera rien à sa mort, son opulence ne descendra pas avec lui. 19 Il aura beau s'estimer heureux pendant sa vie; on aura beau te louer des jouissances que tu te donnes 20 Tu iras rejoindre la génération de tes pères, qui jamais ne reverront la lumière. 21 L'homme, même dans sa splendeur, ne comprend pas, il est semblable aux bêtes qui périssent. Psaume 5050 1 Psaume d'Asaph. Dieu, Elohim, Yahweh parle et convoque la terre, du lever du soleil à son couchant. 2 De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit. 3 Il vient, notre Dieu, et il ne se taira point; devant lui est un feu dévorant, autour de lui se déchaine la tempête. 4 Il appelle les cieux en haut, et la terre, pour juger son peuple 5 " Rassemblez-moi mes fideles, qui ont fait alliance avec moi sur le sacrifice. " 6 Et les cieux proclament sa justice, car c'est Dieu qui va juger. - Séla. 7 "Ecoute, mon peuple, et je parterai; Israël, et je te reprendrai je suis Elohim, ton Dieu. 8 Ce n'est pas pour tes sacrifices que je te blâme; tes holocaustes sont constamment devant moi. 9 je ne prendrai point un taureau dans ta maison, ni des boucs dans tes bergeries. 10 Car à moi sont tous les animaux des forêts, toutes les bêtes des montagnes par milliers; 11 je connais tous les oiseaux des montagnes, et ce qui se meut dans les champs est sous ma main. 12 Si j'avais faim, je ne te le dirai pas, car le monde està moi, et tout ce qu'il renferme. 13 Est-ce que je mange la chair des taureaux? Est-ce que je bois le sang des boucs? 14 Offre en sacrifice à Dieu l'action de grâces, et acquitte tes voeux envers le Très-Haut. 15 Et invoque-moi au jour de la détresse je te délivrerai, et tu me glorifieras. " 16 Mais au méchant Dieu dit " Quoi donc! Tu énumères mes préceptes, et tu as mon alliance à la bouche, 17 toi qui détestes la discipline. et qui jettes mes paroles derrière toi! 18 Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et tu fais cause commune avec les adultères. 19 Tu abandonnes ta bouche au mal, et ta langue ourdit la fraude. 20 Tu t'assieds, et tu parles contre ton frère; tu diffames le fils de ta mère. 21 Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. tu t'es imaginé que j'étais pareil à toi; mais je vais te reprendre et tout mettre sous tes yeux. " 22 Prenez-y donc garde vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire, sans que personne délivre. 23 Celui qui offre en sacrifice l'action de grâces m'honore, et à celui qui dispose sa voie je ferai voir le salut de Dieu. Psaume 5151 1 Au maître de chant. Psaume de David. 2 Lorsque Nathan le prophète vint le trouver après qu'il fut allé vers Bethsabée. 3 Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta bonté; selon ta grande miséricorde efface mes transgressions. 4 Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. 5 Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. 6 C'est contre toi seul que j'ai péché, j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, afin que tu sois trouvé juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. 7 Voici que je suis né dans l'iniquité et ma mère m'a conçu dans le péché. 8 Voici que tu veux que la sincérité soit dans le coeur au dedans de moi fais-moi connaître la sagesse. 9 Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. 10 Annonce-moi la joie et l'allégresse, et les os que tu as brisés se réjouiront. 11 Détourne ta face de mes péchés, efface toutes mes iniquités. 12 O Dieu, crée en moi un coeur pur; et renouvelle au dedans de moi un esprit ferme. 13 Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint. 14 Rends-moi la joie de ton salut, et soutiens-moi par un esprit de bonné volonté. 15 J'enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, et les pécheuts reviendront à toi. 16 O Dieu, Dieu de mon salut, délivre-moi du sang versé, et ma langue célébrera ta justice 17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange 18 Car tu ne désires pas de sacrifices, - je t'en offrirais, - tu ne prends pas plaisir aux holocaustes. 19 Les sacrifices de Dieu, c'est un esprit brisé; ô Dieu, tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit. 20 Dans ta bonté, répands tes bienfaits sur Sion, bâtis les murs de Jerusalem! 21 Alors tu agréeras les sacrifices de justice, l'holocauste et le don parfait; alors on offrira des taureaux sur ton autel. Psaume 5252 1 Au maître de chant. Cantique de David. 2 Lorsque Doëg l'Edomite vint faire à Saül ce rapport David s'est rendu dans la maison d'Achimélech. 3 Pourquoi te glorifies-tu dans le mal, ô héros! - La bonté de Dieu subsiste toujours! - 4 Ta langue ne médite que malice, comme une lame affillée, fourbe que tu es! 5 Tu aimes le mal plutôt que le bien, le mensonge plutôt que ta droiture. - Séla. 6 Tu aimes toutes les paroles de perdition, ô langue menteuse! 7 Aussi Dieu va te renverser pour toujours, il te saisira et t'arrachera de la tente, il te déracinera de la terre des vivants. - Séla. 8 Les justes le verront et ils seront effrayés; et ils se riront de lui 9 "Voilà l'homme qui ne prenait pas Dieu pour sa forteresse, mais qui se confiait dans la grandeur de ses richesses, et se faisait fort de sa malice! " 10 Et moi, je suis çomme un olivier verdoyant; dans la maison de Dieu, je me confie dans la bonté de Dieu à tout jamais. 11 Je te louerai sans cesse parce que tu as fait cela et j'espérerai en ton nom, car il est bon, en présence de tes fidèles. Psaume 5353 1 Au maître de chant. Sur le ton plaintif. Cantique de David. 2 L'insensé dit dans son coeur " il n'y a pas de Dieu! " Ils sont corrompus, ils commettent des crimes abominahles; il n'en est aucun qui fasse le bien. 3 Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, pour voir s'il se trouve quelqu'un d'intelligent, quelqu'un qui cherche Dieu. 4 Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. 5 N'ont-ils pas de connaissance ceux qui commettent l'iniquité? Ils dévorent mon peuple comme ils mangent du pain, ils n'invoquent point Dieu! 6 Ils trembleront tout à coup d'épouvante, sans qu'il y ait sujet d'épouvante; car Dieu a dispersé les os de celui qui campait contre toi; tu les a confondus, car Dieu les a rejetés. 7 Oh! puisse venir de Sion la délivrance d'Israel! Quand Dieu ramènera les captifs de son peuple, Jacob se réjouira, Israel sera dans l'allégresse. Psaume 5454 1 Au maître de chant. Avec instruments à cordes. Cantique de David. 2 Lorsque les Ziphéens vinrent dire à Saü1 David est caché parmi nous. 3 O Dieu, sauve-moi par ton nom, et rends-moi justice par ta puissance. 4 O Dieu, écoute ma prière, prête l'oreille aux paroles de ma bouche. 5 Car des étrangers se sont levés contre moi, des hommes violents en veulent à ma vie; ils ne mettent pas Dieu devant leurs yeux. - Séla. 6 Voici que Dieu est mon secours; le Seigneur est le soutien de mon âme. 7 Il fera retomber le mal sur mes adversaires; dans ta vérité, anéantis-les! 8 De tout coeur je t'offrirai des sacrifices; je louerai ton nom Yahweh car il est bon; 9 il me délivre de toute angoisse, et mes yeux s'arrêtent avec joie sur mes ennemis. Psaume 5555 1 Au maître de chant, avec instruments à cordes. Cantique de David. 2 O Dieu, prête l'oreille à ma prière, ne te dérobe pas à mes supplications. 3 Ecoute-moi et réponds-moi! J' erre çà et là , plaintif et gémissant, 4 devant les menaces de l'ennemi, devant l'oppression du méchant! Car ils font tomber sur moi le malheur, et ils me poursuivent avec colère. 5 Mon coeur tremble au dedans de moi, et sur moi fondent les terreurs de la mort. 6 La crainte et l'épouvante m'assaillent, et le frisson m'enveloppe. 7 Et je dis Oh! si j'avais les ailes de la colombe, je m'envolerais et m'établirais en repos; 8 voici que je fuirais bien loin, et je demeurerais au désert; - Séla. 9 je me hâterais de chercher un asile, loin du vent impétueux, loin de l'ouragan. 10 Réduis-les à néant, Seigneur, divise leurs langues! car je vois dans la ville la violence et la discorde. 11 Jour et nuit ils font le tour de ses ramparts; l'iniquité et la vexation sont au milieu d'elle, 12 la perversité est dans son sein l'oppression et l'astuce ne quittent point ses places. 13 Car ce n'est pas un ennemi qui m'outrage je le supporterais; ce n'est pas un adversaire qui s'élève contre moi je me cacherais devant lui. 14 Mais toi, tu étais un autre moi-même, mon confident et mon ami. 15 Nous vivions ensemble dans une douce intimité, nous allions avec la foule à la maison de Dieu. 16 Que la mort les surprenne, qu'ils descendent vivants au schéol! Car la méchanceté est dans leur demeure, au milieu d'eux. 17 Pour moi, je crie vers Dieu, et Yahweh me sauvera. 18 Le soir, le matin, au milieu du jour, je me plains, je gémis, et il entendra ma voix. 19 Il délivrera en paix mon âme du combat qui m'est livré, car ils sont nombreux ceux qui me font la guerre. 20 Dieu entendra, et il les humiliera, lui qui siège éternellement sur son trône. - Séla. Car il n'y a point en eux de changement, et ils n'ont pas la crainte de Dieu. 21 il porte la main sur ceux qui étaient en paix avec lui, il viole son alliance. 22 De sa bouche sortent des paroles douces comme le lait, et la guerre est dans son coeur. Ses discours sont plus onctueux que l'huile, mais ce sont des épées nues. 23 Remets ton sort à Yahweh, et il te soutiendra; il ne laissera pas à jamais chanceler le juste. 24 Et toi, ô Dieu, tu les feras descendre dans la fosse de perdition; les hommes de sang et de ruse ne verront pas la moitié de leurs jours. Pour moi, je mets en toi ma confiance. Psaume 5656 1 Au maître de chant. Sur la Colombe muette des pays lointains. Hymne de David. Lorsque les Philistins le saisirent à Geth. 2 Aie pitié de moi, ô Dieu, car l'homme s'acharne après moi; tout le jour on me fait la guerre, on me persécute. 3 Tout le jour mes adversaires me harcèlent; car ils sont nombreux ceux qui me combattent le front levé. 4 Quand je suis dans la crainte, je me confie en toi. 5 Par le secours de Dieu, je célébrerai l'accomplissement de sa parole. Je me confie en Dieu, je ne crains rien que peut me faire un faible mortel? 6 Sans cesse ils enveniment mes paroles, toutes leurs pensées sont contre moi pour me perdre. 7 Ils complotent, ils apostent des espions, ils observent mes traces, parce qu'ils en veulent à ma vie. 8 Chargés de tant de crimes, échapperont-ils? 7 Dans ta colère, ô Dieu, abats les peuples! 9 Tu as compté les pas de ma vie errante, tu as recueillï mes larmes dans ton outre ne sont-elles pas inscrites dans ton livre? 10 Alors mes ennemis retourneront en arrière, au jour où je t'invoquerai; je le sais, Dieu est pour moi. 11 Par le secours de Dieu. je célébrerai l'accomplissement de sa parole; par le secours de Yahweh, je célébrerai l'accomplissement de sa promesse, 12 Je me confie en Dieu, je ne crains rien Que peut me faire un faible mortel? 13 Les voeux que je t'ai faits, ô Dieu, j'ai a les acquitter; je t'offrirai des sacrifices d'actions de grâces. 14 Car tu as délivré mon âme de la mort, - n'as-tu pas préservé mes pieds de la chute? afin que je marche devant Dieu à la lumière des vivants. Psaume 5757 1 Au maître de chant. " Ne détruis pas. " Hymne de David, lorsque, poursuivi par Saül, il se réfugia dans la caverne. 2 Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi, car en toi mon âme cherche un refuge; je m'abriterai à l'ombre de tes ailes, jusqu'à ce que la calamité soit passée. 3 Je crie vers le Dieu Très-Haut, le Dieu qui fait tout pour moi. 4 Il m'enverra du ciel le salut - mon persécuteur m'accable d'outrages! - Séla. Dieu enverra sa bonté et sa vérité. 5 Je couche au milieu des lions, des hommes qui vomissent la flamme, qui ont pour dents la lance et les flèches, et dont la langue est un glaive tranchant. 6 Elève-toi au-dessus des cieux, ô Dieu, que ta gloire brille par toute la terre! 7 Ils avaient tendu un piège devant mes pas, déjà mon âme se courbait; ils avaient creusé une fosse devant moi ils y sont tombés! - Séla. 8 Mon coeur est affermi, ô Dieu, mon coeur est affermi; je chanterai et ferai retentir de joyeux instruments. 9 Eveille-toi, ma gloire! Eveillez-vous, ma lyre et ma harpe! Que j'éveille l'aurore! 10 Je te louerai parmi les peuples, Seigneur, je te chanterai parmi les nations. 11 Car ta fidélité atteint jusqu'aux cieux, et ta vérité jusqu'aux nues. 12 Elève-toi au-dessus des cieux, ô Dieu, que ta gloire brille sur toute la terre! Psaume 5858 1 Au maître de chant. Ne détruis pas. Hymne de David. 2 Est-ce donc en restant muets que vous rendez la justice? Est-ce selon le droit que vous jugez, fils des hommes? 3 Non au fond du coeur vous tramez vos desseins iniques, dans le pays vous vendez au poids la violence de vos mains. 4 Les méchants sont pervertis dès le sein maternel, dès leur naissance, les fourbes se sont égarés. 5 Leur venin est semblable au venin du serpent, de la vipère sourde qui ferme ses oreilles, 6 et n'entend pas la voix de l'enchanteur, du charmeur habile dans son art. 7 O Dieu brise leurs dents dans leur bouche; Yahweh, arrache les mâchoires des lionceaux! 8 Qu'ils se dissipent comme le torrent qui s'écoule! S'ils ajustent des flèches, qu'elles s'émoussent! 9 Qu'ils soient comme la limace qui va en se fondant! Comme l'avorton d'une femme, qu'ils ne voient point le soleil! 10 Avant que vos chaudières sentent l'épine, verte ou enflammée, l'ouragan l'emportera. 11 Le juste sera dans la joie, à la vue de la vengeance, il baignera ses pieds dans le sang des méchants. 12 Et l'on dira " Oui, il y a une récompense pour le juste; oui, il y a un Dieu qui juge sur la terre! " Psaume 5959 1 Au maître de chant. Ne détruis pas! Hymne de David. Lorsque Saül envoya garder sa maison pour le mettre à mort. 2 Délivre-moi de mes ennemis, ô mon Dieu, protège-moi contre mes adversaires. 3 Délivre-moi de ceux qui commettent l'iniquité, et sauve-moi des hommes de sang. 4 Car voici qu'ils sont aux aguets pour m'oter la vie; des hommes violents complotent contre moi; sans que je sois coupable, sans que j'aie péché, Yahweh 5 malgré mon innocence ils accourent et s'embusquent. Éveille-toi, viens au-devant de moi et regarde. 6 Toi, Yahweh, Dieu des armées, Dieu d'Israël, lève-toi pour châtier toutes les nations, sois sans pitié pour ces traîtres et ces malfaiteurs! - Séla. 7 Ils reviennent le soir, ils grondent comme le chien, ils font le tour de la ville. 8 Voici que leur bouche vomit l'injure, il y a des glaives sur leurs lèvres " Qui est-ce qui entend? " disent-ils. 9 Et toi, Yahweh, tu te ris d'eux, tu te moques de toutes les nations! 10 Ma force, c'est vers toi que je regarderai, car Dieu est ma forteresse. 11 Le Dieu qui m'est propice viendra au-devant de moi; Dieu me fera contempler mes ennemis. 12 Ne les tue pas, de peur que mon peuple n'oublie; fais-les errer par ta puissance et renverse-les, ô Seigneur, notre bouclier. 13 Leur bouche pèche à chaque parole de leurs lèvres; qu'ils soient pris dans leur propre orgueil, à cause des malédictions et des mensonges qu'ils profèrent! 14 Détruis-les dans ta fureur, détruis-les, et qu'ils ne soient plus; qu'ils sachent que Dieu règne sur Jacob, jusqu'aux extrémités de la terre! - Séla. 15 Ils reviennent le soir; ils grondent comme le chien, ils font le tour de la ville. 16 Ils errent çà et là , cherchant leur proie, et ils grognent s'ils ne sont pas rassasiés. 17 Et moi, je chanterai ta force, et le matin je célébrerai ta bonté; car tu es ma forteresse, un refuge au jour de mon angoisse. 18 O ma force, je chanterai en ton honneur, car Dieu est ma forteresse, le Dieu qui m'est propice. Psaume 6060 1 Au maître de chant. Sur le Lys du témoignage. Hymne de David, à enseigner. 2 Lorsqu'il fit la guerre aux Syriens de Mésopotamie et aux Syriens de Soba, et que Joab revint et battit Edom dans la vallée du Sel, lui tuant douze mille hommes. 3 O Dieu, tu nous a rejetés, tu nous a dispersés tu étais irrité rends-nous ta faveur! 4 Tu as ébranlé le pays, tu l'as déchiré répare ses brèches, car il chancelle! 5 Tu as fait voir à ton peuple de rudes épreuves, tu nous a fait boire un vin de vertige. 6 Mais tu as donné à ceux qui te craignent une bannière, afin qu'elle s'éléve à cause de ta vérité. - Séla. 7 Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve par ta droite, et exauce-moi. 8 Dieu a parlé dans sa sainteté " Je tressaillerai de joie. J'aurai Sichem en partage, et je mesurerai la vallée de Succoth. 9 Galaad est à moi, à moi Manassé! Ephraim est l'armure de ma tête, et Juda mon sceptre. 10 Moab est le bassin où je me lave; sur Edom je jette ma sandale; terre des Philistins, pousse des acclamations en mon honneur! " 11 Qui me mènera à la ville forte? Qui me conduira à Edom? 12 N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous avais rejetés, ô Dieu, qui ne sortais plus avec nos armées? 13 Prête-nous ton secours contre l'oppresseur! Le secours de l'homme n'est que vanité. 14 Avec Dieu nous accomplirons des exploits; il écrasera nos ennemis. Psaume 6161 1 Au maître de chant. Sur les instruments à cordes. De David. 2 O Dieu, entends mes cris, sois attentif à ma prière. 3 De l'extrémité de la terre je crie vers toi, dans l'angoisse de mon coeur; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre. 4 Car tu es pour moi un refuge, une tour puissante contre l'ennemi. 5 Je voudrais demeurer à jamais dans ta tente, me réfugier à l'abri de tes ailes! - Séla. 6 Car toi, ô Dieu, tu exauces mes,voeux, tu m'as donné l'héritage de ceux qui révèrent ton nom. 7 Ajoute des jours aux jours du roi, que ses années se prolongent d'âge en âge! 8 Qu'il demeure sur le trône éternellement devant Dieu! Ordonne à ta bonté et à ta vérité de le garder! 9 Alors je célébrerai ton nom à jamais, et j'accomplirai mes voeux chaque jour. Psaume 6262 1 Au maître de chant... Idithun. Psaume de David. 2 Oui, à Dieu mon âme en paix s'abandonne, de lui vient mon secours. 3 Oui, il est mon rocher et mon salut; il est ma forteresse je ne serai pas tout à fait ébranlé. 4 Jusques à quand vous jetterez-vous sur un homme, pour l'abattre tous ensemble, comme une clôture qui penche, comme une muraille qui s'écroule? 5 Oui, ils complotent pour le précipiter de sa hauteur; ils se plaisent au mensonge; ils bénissent de leur bouche, et ils maudissent dans leur coeur. - Séla. 6 Oui, ô mon âme, à Dieu abandonne-toi en paix; car de lui vient mon espérance. 7 Oui il est mon rocher et mon salut il est ma forteresse je ne chancellerai point. 8 Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire; le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu . 9 En tout temps, ô peuple, confie-toi en lui; épanchez devant lui vos coeurs Dieu est notre refuge. - Séla. 10 Oui les mortels sont vanité, les fils de l'homme sont mensonge; dans la balance ils monteraient, tous ensemble plus légers qu'un souffle. 11 Ne vous confiez. pas dans la violence, et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine; Si vos richesses s'accroissent, n'y attachez pas votre coeur. 12 Dieu a dit une parole, ou deux, que j'ai entendues " La puissance est à Dieu; 13 à toi aussi, Seigneur, la bonté. " Car tu rends à chacun selon ses oeuvres. Psaume 6363 1 Psaume de David. Lorsqu'il était dans le désert de Juda 2 O Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aurore; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride, desséchée et sans eau. 3 C'est ainsi que je te contemplais dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire. 4 Car ta grâce est meilleure que la vie que mes lèvres célèbrent tes louanges! 5 Ainsi te bénirai-je toute ma vie, en ton nom j' élèverai mes mains. 6 Mon âme est rassasiée, comme de moelle et de graisse; et, la joie sur les lèvres, ma bouche te loue. 7 Quand je pense à toi sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. 8 Car tu es mon secours, et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes. 9 Mon âme est attachée à toi, ta droite me soutient. 10 Mais eux, cherchent à m'ôter la vie ils iront dans les profondeurs de la terre. 11 On les livrera au glaive, ils seront la proie des chacals. 12 Et le roi se réjouira en Dieu; quiconque jure par lui se gforifiera, car la bouche des menteurs sera fermée. Salmi CP 42
Unautre grand prophète, Jérémie, s’écrie: Si je dis, je ne ferai plus mention de Lui, je ne parlerai plus en Son nom, il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Jérémie 20,9. Tout vrai homme de Dieu est un homme de passion. Il a la passion des choses de Dieu. Il a la passion des âmes. Il désire le
SYNOPSIS Cadet d’une fratrie de cinq garçons, Charles est très attaché à sa mère Billie qui, en plus de travailler dur, doit supporter les infidélités de son mari. L’enfant s’épanouit comme il peut jusqu’au jour où un événement traumatisant bouleverse à jamais le cours de son existence. PRESENTATION Pour la première fois dans l’histoire du Met, une œuvre composée par un Afro-Américain est présentée sur sa prestigieuse scène. En adaptant les mémoires du journaliste Charles M. Blow en opéra, le musicien de jazz et compositeur Terence Blanchard révèle une œuvre lyrique profonde. Au casting, on retrouve la soprano Angel Blue, découverte en direct au cinéma dans Porgy and Bess lors de la saison 19-20, dans une mise en scène co-signée par James Robinson et Camille A. Brown. Opéra en trois actes présenté en anglais sous-titrée en français.
Alorsje disais: Je mourrai dans mon nid, Mes jours seront abondants comme le sable; 29.19 L'eau pénétrera dans mes racines, La rosée passera la nuit sur mes branches; 29.20 Ma gloire reverdira sans cesse, Et mon arc rajeunira dans ma main. 29.21 On m'écoutait et l'on restait dans l'attente, On gardait le silence devant mes conseils. 29.22
Explorez l'art lyrique dans toute sa variété, du bel canto aux influences du jazz, à travers dix spectacles captés en direct du Metropolitan Opera de New York. Cette programmation éclectique promeut à la fois des opéras inédits de compositeurs contemporains – Comme un feu dévorant renfermé dans mes os Fire shut up in my bones de Terence Blanchard, Eurydice de Matthew Aucoin, Hamlet de Brett Dean – et des œuvres majeures du répertoire, le tout porté par de prestigieux noms de la scène internationale. C’est le Boris Godounov de Moussorgski qui ouvre la saison en octobre, suivi de neuf titres dont sept inédits parmi lesquels Rigoletto de Verdi, Ariane à Naxos de Strauss, Don Carlos de Verdi et Lucia di Lammermoor de Donizetti. Laissez la musique vous transporter et vivez de vibrantes émotions de la scène à l’écran, en direct de New York au plein 25 €/place / 5 places 107,50 € / 10 places 180 € Tarif réduit Demandeurs d’emploi, étudiants, personnes en situation de handicap, collégiens… 16€/place ​ ​ Renseignements 04 66 51 41 05 – les premiers informés des dernières sorties de films et des événements dans votre salle.
Dansle livre de Jérémie, on peut lire : Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui; je ne parlerai plus en son nom mais, dans mon cœur, il y comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Jérémie 20 : 9. Ce même feu dévorant a habité Jésus durant toute sa vie. Il n’a pas eu peur de se mouillé, il y est allé à fond de train
Le jour où il doit rencontrer le fils de Benny Paret, son adversaire décédé à la suite d’un combat fatal contre lui, l’ancien champion de boxe Emile Griffith revit son passé tumultueux dans une série de flashbacks. En proie à ses démons intérieurs, trouvera-t-il enfin la sérénité à laquelle il aspire ? PRÉSENTATION Découvert la saison dernière au cinéma avec Comme un feu dévorant renfermé dans mes os Fire shut up in my bones, le compositeur et jazzman Terence Blanchard est de retour au Met. Inspiré de la véritable histoire d’Emile Griffith, son premier opéra est constitué de dix scènes se succédant avec une impressionnante fluidité cinématographique. La partition à la résonnance blues secouée de rythmes afro-caribéens sera dirigée par le directeur musical du Met, Yannick Nézet-Séguin.
2Nl1qlq. e7luc1s0p7.pages.dev/44e7luc1s0p7.pages.dev/70e7luc1s0p7.pages.dev/110e7luc1s0p7.pages.dev/251e7luc1s0p7.pages.dev/152e7luc1s0p7.pages.dev/352e7luc1s0p7.pages.dev/83e7luc1s0p7.pages.dev/207
comme un feu dévorant renfermé dans mes os