LatrĂšs populaire histoire dâamour dâAntar avec sa cousine Abla - qui a surtout retenu lâattention des cinĂ©astes - a dâabord Ă©tĂ© relatĂ©e par Al-Asmaâi, un poĂšte de la cour de Haroun Al-Rachid (IXe siĂšcle), avant de devenir le noyau de tous les rĂ©cits des conteurs de rues moyen-orientaux et lâinspiration de romanciers, de peintres et de musiciens. Alphonse de Lamartine
25 fĂ©vrier 2020 2 25 /02 /fĂ©vrier /2020 1457 Allegoria de la vanidad, catedral de Calahorra, La Rioja. Photo T. Guinhut. De la rĂ©volution du fĂ©minin pour un fĂ©minisme humaniste. Camille Froidevaux-Metterie, Betty Friedan, Soraya Chemaly, Jeanette Winterson, Heide Goettner-Abendroth. Camille Froidevaux-Metterie La RĂ©volution du fĂ©minin, Gallimard, BibliothĂšque de sciences humaines, 2015, 384 p, 23,90 âŹ, Folio, 9,70 âŹ.. Betty Friedan La Femme mystifiĂ©e, traduit de lâanglais Etats-Unis par Yvette Roudy, Belfond, 2019, 576 p, 22,50 âŹ. Soraya Chemaly Le Pouvoir de la colĂšre des femmes, traduit de lâanglais Etats-Unis par HĂ©lĂšne Collon, Albin Michel, 2019, 370 p, 21,90 âŹ. Jeanette Winterson Les Oranges ne sont pas les seuls fruits, traduit de lâanglais par Kim TrĂąn ; Pourquoi ĂȘtre heureux quand on peut ĂȘtre normal, traduit par CĂ©line Leroy, LâOlivier, 2012, 240 p, 18 ⏠; 276 p, 21 âŹ. Heide Goettner-Abendroth Les SociĂ©tĂ©s matriarcales. Recherches sur les cultures autochtones Ă travers le monde, traduit de lâanglais Etats-Unis par Camille Chaplain, Des Femmes-Antoinette Fouque, 2019, 600 p, 25 âŹ. Clara Bouveresse Femmes Ă lâĆuvre, femmes Ă lâĂ©preuve, Eve Arnold, Abigail Heyman, Susan Meiselas, Actes Sud, 2019, 168 p, 35 âŹ. Dans un monde trop rĂ©solument machiste, avons-nous remarquĂ© quâĂ peu prĂšs toutes les allĂ©gories sont fĂ©minines ? La LibertĂ©, les Vices et Vertus, la VanitĂ©, la Luxure, la ChastetĂ©, la TempĂ©rance ou la Force⊠Or si les progrĂšs du fĂ©minisme sont avĂ©rĂ©s, ont-ils cependant un avenir, coincĂ© quâil est entre le rigorisme infamant de lâIslam honorant prĂ©tendument les femmes et les tendances virilicides de viragos qui brandissent le drapeau dâun mouvement de libĂ©ration dĂ©voyĂ©, entre outrecuidance, tyrannie et vanitĂ© ? Il est temps de dire quâil ne faudrait peut-ĂȘtre plus employer le terme fĂ©minisme » sâil est la peau retournĂ©e du machisme. Aussi lâhumanisme, en sa neutralitĂ© insexuĂ©e, conviendrait bien mieux pour signifier une rĂ©elle et respectueuse Ă©quitĂ©. Il nâen reste pas moins que ce que lâon appelle encore avec dignitĂ© le fĂ©minisme, produit de belles rĂ©flexions et des livres sagaces, jalons de notre humanitĂ©[1]. Associant histoire et corporĂ©itĂ©, Camille Froidevaux-Metterie, en son essai capital, trace le chemin dâune RĂ©volution du fĂ©minin. Toute une histoire du fĂ©minisme la prĂ©cĂšde, de Betty Friedan et sa Femme mystifiĂ©e Ă la colĂšre de Soraya Chemaly, en passant par lâautobiographie de Jeanette Winterson et les tĂ©moignages de la photographie. Ă moins de penser Ă ces sociĂ©tĂ©s matriarcales qui ne sont pas un mythe. Le fĂ©minisme nâexiste pas. Cette affirmation apparemment aussi aberrante que provocatrice ne signifie rien dâautre que la nĂ©cessitĂ© de concevoir quâil est un humanisme, en tant quâil existe dĂ©jĂ dans ce dernier, quâil nâest ni complet ni essentiel sans la dignitĂ© Ă©gale de la femme et de lâhomme. Câest ce que postule Camille Froidevaux-Metterie, en son essai, clair, roboratif, apaisĂ©. Si La RĂ©volution du fĂ©minin est toujours en cours et Ă parfaire, elle a dĂ©jĂ , depuis un demi-siĂšcle, accomplit une rĂ©volution copernicienne, auparavant inimaginable. Pourtant sa gĂ©nĂ©alogie est plus lointaine, entre anthropologie et libĂ©ralisme politique. Droit de vote des femmes, accĂšs Ă©gal Ă lâĂ©ducation, Ă des dizaines de professions auparavant Ă elles fermĂ©es, Ă la reprĂ©sentation entrepreneuriale, militaire, politique, les dĂ©cennies qui nous sĂ©parent de lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre, ont marquĂ© une rĂ©volution des mentalitĂ©s et des actes, Ă©tonnante et brillante au regard dâune longue Histoire, parmi laquelle la sĂ©paration des sphĂšres domestique et politique Ă©tait celle du fĂ©minin et du masculin. Pour incomplet, Ă parfaire encore, quâil soit, le tableau est celui, Ă©tonnant dâune post-histoire, intrinsĂšquement libĂ©rale. Pourtant la consĂ©cration du dessein Ă©galitaire et lâavĂšnement dâune sociĂ©tĂ© Ă la fois neutre et mixte nâont pas fait disparaĂźtre cet invariant anthropologique que constitue la division du genre humain en deux sexes ». Devenir humain nâefface pas la fĂ©minitĂ© du corps. Câest Ă cette dimension incarnĂ©e de lâexistence fĂ©minine » que se propose de rĂ©flĂ©chir Camille Froidevaux-Metterie. En effet, quel sens revĂȘt pour les femmes lâobligation de devoir vivre dans le monde comme des hommes, tout en continuant de sâĂ©prouver comme des femmes ? » Elle nous dira combien la femme est un individu de droits », quâil sâagisse de figurer dans la sphĂšre privĂ©e intime, autant que dans la sphĂšre sociale et politique. Pour mesurer cette rĂ©volution du statut fĂ©minin, lâessayiste examine les lointains de lâhistoire, depuis les Grecs et Platon, qui fait renaĂźtre - oh sort cruel ! - dans un corps de femme ceux qui ont Ă©chouĂ© Ă vivre une vie vertueuse. La RĂ©publique condamne lâĂ©pouse et lâenfant au mĂȘme statut dâobjet que le bĂ©tail. Ensuite, la dĂ©finition aristotĂ©licienne du destin domestique fĂ©minin traversera les Ăąges »⊠La Rome patriarcale, accueillant le christianisme, fait de la femme, autant que de lâhomme, une crĂ©ature divine, quoique le patriarcalisme dâamour » de Saint Thomas dâAquin justifie le chef de famille. Câest avec Locke, au XVIIĂšme, que le libĂ©ralisme pense le mariage comme un contrat entre deux Ă©gaux », mĂȘme si le philosophe conserve lâargument de la force » masculine, pour lĂ©gitimer un substrat inĂ©galitaire enracinĂ© dans la nature ». HĂ©las, Rousseau consacrera la dĂ©pendance fĂ©minine, bien quâelle sâappelle Sophie dans son sexiste Emile⊠Il faut attendre le timide droit de citĂ© » des femmes de Condorcet, en 1790, la revendication de lâanglaise Mary Wollstonecraft soit la mĂšre de Mary Shelley[2] en faveur du droit de vote des femmes, en 1792, et surtout Olympe de Gouges, dont la DĂ©claration de droits de la femme et de la citoyenne », de 1791, ne fut guĂšre entendue, pour espĂ©rer en un changement. Ainsi, la modernitĂ© politique du XIXĂšme continuera Ă exclure les femmes. Les philosophes libĂ©raux ne vont jusquâau bout de leur dĂ©marche, en nâaccordant pas la mĂȘme libertĂ© Ă ces derniĂšres, sauf, imparfaitement, John Stuart Mill. Pourtant, il ne faut pas omettre que gĂ©nĂ©alogiquement, le fĂ©minisme sâest constituĂ© en dialogue avec la doctrine libĂ©rale ». Câest Ă partir de 1845 que nait le fĂ©minisme amĂ©ricain. Seul le XXĂšme siĂšcle verra se succĂ©der droits politiques et fin de lâenfermement au foyer ». Et les annĂ©es 70 seront Ă cet Ă©gard cruciales, grĂące Ă son rejet de la division sexuĂ©e du monde ». Et surtout grĂące Ă la maĂźtrise de la fĂ©conditĂ© Pour la premiĂšre fois dans lâhistoire de lâhumanitĂ©, une femme peut se rĂȘver un avenir sans enfants et sâimaginer une vie non domestique ». Mais aussi lâhomme peut rĂ©volutionner sa paternitĂ©, en participant aux tĂąches paternelles. Si lâon est passĂ© de la guenon Ă la lady », il sâagit dâaccĂ©der, Ă lâinstar de lâhomme, Ă la femme libre. Outre la voie libĂ©rale, sâajoutent en ce volume des lectures marxistes, psychanalytiques et radicales du fĂ©minisme, toutes voies bien excessives. Car le marxisme phagocyte le fĂ©minisme en lâagglomĂ©rant Ă sa mortifĂšre lutte de classe, Ă sa lutte entĂȘtĂ©e contre la mondialisation nĂ©olibĂ©rale », donc en lâĂ©loignant de ses racines inscrites au cĆur du libĂ©ralisme. La psychanalyse, elle, sâembourbe dans le manque du pĂ©nis ». Enfin, le radicalisme oppose lâhomme prĂ©dateur Ă la femme opprimĂ©e, voit la grossesse comme une tyrannie de la nature, ce qui est le point de vue outrageux de Simone de Beauvoir, dans Le DeuxiĂšme sexe. Ce pourquoi la contraception et la dĂ©pĂ©nalisation de lâavortement forment le cĆur de lâaction fĂ©ministe ». BientĂŽt le concept de genre », ou de sexe social », permet de dĂ©construire les stĂ©rĂ©otypes, de faire bouger la matrice hĂ©tĂ©rosexuelle »⊠Mais que vaut une vie si elle ne transmet pas la vie ? Comme lorsque la gĂ©nĂ©ration des femmes sans enfants compte en Allemagne 30% dâentre elles ? BientĂŽt la science permet la pilule sans rĂšgles », le projet dâenfant grĂące Ă la grossesse dâautrui, voire Ă un prochain utĂ©rus artificiel. Câest alors que Camille Froidevaux-Metterie, dans son projet conjoint de fonder la libertĂ© fĂ©minine et de rĂ©investir sa corporĂ©itĂ©, passe par le biais bienvenu de quelques pages autobiographiques qui, pour rompre le contrat apparent du strict essai, nâen sont pas moins Ă son service. NĂ©e en 1968, elle accĂšde aux fonctions universitaires elle enseigne la science politique quand elle ressent le dĂ©sir dâenfant. Ătre mĂšre dâun garçon et dâune fille est vĂ©cu comme une rĂ©alisation intime complĂ©mentaire de la rĂ©alisation professionnelle. La gestation est une gĂ©nĂ©rositĂ© », auprĂšs de la transmission du langage et de lâavĂšnement dâun ĂȘtre nouveau et autonome », ce dont nous lui sommes reconnaissants. Au-delĂ de la hiĂ©rarchisation sexuĂ©e du vivre ensemble », le dĂ©fi pour les femmes est bien de sâĂ©prouver comme des sujets incarnĂ©s et libres », et reliĂ©s aux autres », ne serait-ce quâen lisant plus que les hommes, en sâinvestissant plus sur les blogs, en assumant la sĂ©duction comme dĂ©sir de reconnaissance. Car elles sont aussi Ă la source de la responsabilitĂ© du monde meilleur de demain⊠Si lâon consent de pardonner un lĂ©ger manque de concision, lâessai de Camille Froidevaux-Metterie vaut autant par ses qualitĂ©s historiques et politiques, que par ses qualitĂ©s de modĂ©ration et dâengagement. En effet, elle nâĂ©crit pas un manifeste, encore moins un pamphlet, mais une rĂ©flexion raisonnable et raisonnĂ©e, Ă la fois encyclopĂ©dique et discrĂštement personnelle. FĂ©minisation du monde », grĂące Ă lâĂȘtre humaine ». Soit. On aurait tort dây voir, si lâon est de sexe masculin, une menace ; plutĂŽt une universalitĂ©, une complĂ©mentaritĂ©, oĂč chacun a sa façon dâexprimer sa singularitĂ© sexuĂ©e », parmi le vertige de la libertĂ© dâĂȘtre soi ». Reste que le retour dâidĂ©ologies au machisme surdimensionnĂ© et tyrannique, non sans fonctionner comme une rĂ©action dâincomprĂ©hension, de peur et de vengeance envers la rĂ©volution du fĂ©minin dans les sociĂ©tĂ©s occidentales, est une menace non nĂ©gligeable. LâIslam, pour ne pas le nommer, quoiquâil existe un fĂ©minisme arabe, quoique les Kurdes viennent de proclamer lâĂ©galitĂ© homme-femme au grand dam de leurs ennemis, nâest-il quâun Ă©phĂ©mĂšre archaĂŻsme bestial devant la cause de lâhumanitĂ© fĂ©minine ? Quel avenir pour le fĂ©minisme ; donc pour lâhumanitĂ© ? Si le mot fĂ©ministe » a pu ĂȘtre une insulte dans des gueules machistes et avinĂ©es, il a pris depuis longtemps ses lettres de noblesse, ne serait-ce quâavec le livre de Betty Friedan 1921-2006, publiĂ© dĂšs 1963 outre-Atlantique sous le titre de The feminine Mystique et lâannĂ©e suivante en France La Femme mystifiĂ©e, en un biais du sens cependant rĂ©vĂ©lateur. Bien que traduit par Yvette Roudy, qui allait devenir ministre des droits de la femme sous François Mitterrand, lâessai eut son heure de gloire. Pourtant un peu oubliĂ©, et câest pourquoi le voici justement rééditĂ©, il contribuait Ă changer la vie des femmes. Une bombe au cĆur du mythe de la femme au foyer ! Ainsi parut lâessai de Betty Friedan, qui sâappuie sur maints entretiens et une soigneuse enquĂȘte. Comme lâauteure elle-mĂȘme a pu le ressentir, mariĂ©e, trois enfants puis divorcĂ©e, Madame, Ă©pouse et mĂšre, nâest pas aussi comblĂ©e que le laisserait accroire la fameuse American Way of Life. Trop souvent elle se rĂ©vĂšle frustrĂ©e, aussi bien sentimentalement quâintellectuellement, sans oublier la vie sexuelle, dont le fameux Rapport Hite est lâautre versant, dĂ©voilant en 1976 les pratiques Ă©rotiques des AmĂ©ricains et des AmĂ©ricaines. Ne reste Ă la gent fĂ©minine que le secours de lâalcool et autres psychotropes pour sâĂ©vader. Ă moins de se jeter dans la frĂ©nĂ©sie dâobjets de consommation destinĂ©e Ă la mĂ©nagĂšre frivole. En outre la jeune fille amĂ©ricaine ne cherche alors plus souvent que le mariage et la procrĂ©ation pour sâaffirmer, comme si la possession de deux seins et dâun utĂ©rus lui octroyait une gloire que les hommes ne pourraient jamais connaĂźtre, mĂȘme sâils travaillent toute leur vie Ă une Ćuvre crĂ©atrice ». Le foyer est le monde de la femme, le monde est celui de lâhomme. Or pour sortir du cercle fermĂ©, mieux vaut faire des Ă©tudes, exercer un mĂ©tier, se marier plus tard, et concurrencer la sphĂšre masculine sur son terrain, sans oublier une intelligence qui nâaura plus Ă refuser lâamour pour sâĂ©panouir ». Ou encore Le dĂ©passement du moi, dans lâorgasme ou la crĂ©ation, ne peut ĂȘtre atteint que par un ĂȘtre qui sâest pleinement rĂ©alisĂ©, un ĂȘtre mĂ»r et achevĂ© ». Nâoublions pas Ă cet Ă©gard que plusieurs facteurs expliquent cette Ă©volution des mentalitĂ©s vers plus de libertĂ© fĂ©minine, lâespacement des naissances et bientĂŽt la contraception, la gĂ©nĂ©ralisation de lâĂ©lectro-mĂ©nager donc le capitalisme et la formation intellectuelle des jeunes femmes. PolĂ©mique, notre essayiste dĂ©plore lâimagerie de la mĂ©nagĂšre comblĂ©e », le solipsisme sexuel de Sigmund Freud » enclin Ă lâinfĂ©rioritĂ© de la femme, lâĂ©ducation liĂ©e au sexe autant que les obsĂ©dĂ©es du sexe », tout ce qui conduit Ă une dĂ©shumanisation. En consĂ©quence, la sagesse de Betty Friedan la pousse Ă militer pour une rĂ©elle Ă©galitĂ© des sexes en particulier salariale, pour le droit Ă lâavortement, mais sans cautionner les dĂ©rives qui conduisent Ă une hostilitĂ© Ă lâĂ©gard des hommes ». Ce serait alors le retour du pĂ©chĂ© capital de la colĂšre, cependant prĂ©conisĂ© par Soraya Chemaly, dans son essai rageur paru en 2018 aux Etats-Unis Le Pouvoir de la colĂšre des femmes. Cependant la polĂ©miste dĂ©nonce avec raison le clichĂ© misogyne selon lequel un homme en colĂšre a du caractĂšre, quand une femme est qualifiĂ©e dâhystĂ©rique, sachant que ce dernier mot vient de lâutĂ©rus grec. Sans compter un autre clichĂ©, celui de la femme noire hargneuse »⊠Nây a-t-il pas en effet de quoi ĂȘtre saisi dâune vive colĂšre lorsque vous faites partie des millions de personnes qui ont Ă©tĂ© maltraitĂ©es dans votre enfance ou ont subi des violences sexuelles Ă lâĂąge adulte » ? Il suffit de sextos » bien sĂ»r envoyĂ©s par les garçons sans consentement dâautrui, de porn revenge », dâexhibitions sexuelles machistes, de constater le dĂ©sintĂ©rĂȘt pour les symptĂŽmes fĂ©minins dans le milieu mĂ©dical, de pointer lâinĂ©gale rĂ©partition des tĂąches mĂ©nagĂšres et culinaires quoique, notons-le, cela puisse ĂȘtre un fĂ©minin bastion de pouvoir, le manque de toilettes publiques adĂ©quates, la plĂ©thore de viols et la dĂ©prĂ©ciation a priori des femmes scientifiques, dâobserver le regard sociĂ©tal sur la grossesse et la dĂ©pression post-partum, les souffrances gynĂ©cologiques qui empĂȘchent longtemps une sexualitĂ© sereine, sans compter lâĂ©ventuel divorce qui afflige la condition affective et Ă©conomique, pour comprendre combien la condition fĂ©minine mĂ©rite mieux que de la pitiĂ©. En outre la position anti-avortement de trop religieux acteurs, voire activistes tyranniques et violents, peut entraĂźner une sujĂ©tion, un sacrifice de la femme, par exemple lorsque dans un hĂŽpital catholique de Phoenix SĆur McBride autorisa un avortement pour sauver la mĂšre, ce qui leur valu dâĂȘtre excommuniĂ©es par l'Ă©glise locale ! Cependant, tant la colĂšre rentrĂ©e, que celle qui sâĂ©puise envers autrui sont contre-productives, dĂ©vastatrices, si lâon ne les verbalise pas. Si la colĂšre, que lâon ne confondra pas avec la haine, est un instrument de pouvoir », il nâest pas sĂ»r que la femme sâautorisant de son investiture, y gagne en dignitĂ© et en noblesse. Ne vaut-il pas mieux la pugnacitĂ©, rĂ©orienter [sa] colĂšre de maniĂšre Ă aider les gens », ĂȘtre efficace et rationnelle au service dâune dignitĂ© humaniste, qui transcende les sexes ? Riche dâanecdotes, personnelles et recueillies parmi la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, de faits scientifiques souvent ignorĂ©es, de rĂ©flexions le plus souvent pertinentes, dâindignations ardentes, lâessai mĂ©rite son succĂšs outre-Atlantique et, cela reste Ă souhaiter, dans lâhexagone. Journaliste engagĂ©e, Soraya Chemaly sâintĂ©resse Ă la distribution des genres dans les mĂ©dias, la politique, la culture et mĂȘme la religion. Directrice du Women Media Speech Project », elle milite avec vigueur en faveur de lâengagement social et politique des femmes. Rien que de trĂšs honorable, quoique le syndrome anti-Trump ne lâait pas Ă©pargnĂ©e. Certes lâamitiĂ© du PrĂ©sident des Etats-Unis Ă lâĂ©gard du droit Ă lâavortement est sujette Ă caution, mais câest bafouer les millions de chĂŽmeurs et de chĂŽmeuses qui ont acquis leur indĂ©pendance grĂące aux vertigineuses crĂ©ations dâemplois le taux de chĂŽmage Ă©tant aujourdâhui descendu Ă 3,4 %, et les femmes de son gouvernement, que de mĂ©connaĂźtre ses qualitĂ©s[3]. Reste que Soraya Chemaly a Ă©tĂ© entendue dans la mesure oĂč de nombreuses femmes font preuve de pugnacitĂ©, que ce soit dans le domaine Ă©conomique, scientifique, intellectuel ou politique, quoique la limite de la chose, mais Ă lâĂ©gal de lâhomme, soit la justesse de lâengagement, ce qui nâest pas toujours avĂ©ré⊠Une enfance Ă©prouvante est Ă la source de lâautobiographie fĂ©ministe de Jeanette Winterson. Ce fut dans Les Oranges ne sont pas les seuls fruits, quâen un roman autobiographique construit selon les livres de la Bible, elle narra sa vie familiale et sa formation entravĂ©e, entre religiositĂ© Ă©triquĂ©e et pauvretĂ© obligĂ©e, dans les annĂ©es soixante, parmi lâAngleterre industrielle. Sa mĂšre pentecĂŽtiste est un dragon de haine, interdisant, hors la Bible rĂ©vĂ©rĂ©e, les livres, le sexe et le diable⊠Alors, on cache ses lectures, on rĂȘve de lĂ©gendes arthuriennes. Difficile, dans cette atmosphĂšre, de dĂ©ployer sa personnalitĂ©, surtout lorsque lâon ressent des Ă©motions lesbiennes. Il ne restera quâĂ fuir lâaffreux foyer maternel⊠Quoiquâimpressionnant, ce roman, qui fut le premier succĂšs de lâauteur en 1985, devient presque superflu, en dĂ©couvrant le bien plus rĂ©cent Pourquoi ĂȘtre heureux quand on peut ĂȘtre normal ? Cette autobiographie embrasse en effet toute la carriĂšre intime et publique de Jeanette Winterson, malgrĂ© les vastes ellipses temporelles assumĂ©es. Ces mĂ©moires dâune jeune fille venue du prolĂ©tariat de Manchester et corsetĂ©e par son milieu, deviennent un vade-mecum du fĂ©minisme. Elle se crĂ©e une bibliothĂšque intĂ©rieure », et, en dĂ©pit des violences subies, elle parvient Ă aimer les femmes sans se sentir coupable ni ridicule ». Puisque adoptĂ©e, elle part Ă la recherche de sa mĂšre naturelle, que la pauvretĂ©, lâexcessive jeunesse, lâabsence de contraception, les prĂ©jugĂ©s, poussĂšrent Ă abandonner son bĂ©bĂ©. Ce qui nous vaut une belle rĂ©conciliation. Outre ses romans passablement baroques et ses essais fĂ©ministes, notre autobiographe, dans la tradition de Simone de Beauvoir et de Virginia Woolf, sait jouer Ă la fois de rigueur intellectuelle et de fantaisie narrative dans son trajet utĂ©rus-tombeau dâune vie intĂ©ressante ». Il reste Ă souhaiter que nos sociĂ©tĂ©s deviennent nettement moins patriarcales, a fortiori infiniment moins machistes. Ne serait-ce quâen sachant que le patriarcalisme nâest en rien une norme absolue, moins anthropologique quâarbitraire. En tĂ©moigne le livre, que dis-je, la somme passionnante et fourmillante, dâHeide Goettner-Abendroth Les SociĂ©tĂ©s matriarcales. Recherches sur les cultures autochtones Ă travers le monde, originellement publiĂ© outre-Atlantique en 1990, et qui a mis trente annĂ©es Ă nous parvenir. Il existe bien des sociĂ©tĂ©s, anciennes ou encore dâaujourdâhui, oĂč les pouvoirs, quâils soient religieux, politiques ou Ă©conomiques, sont dĂ©tenus par la gente fĂ©minine, au-delĂ de nos traditions occidentales. Or, sâest indignĂ©e notre ethnologue, elles ont trop rarement Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es, voire occultĂ©es, au point quâelle crut bon de fonder en 1986 lâAcadĂ©mie internationale HAGIA au service des recherches sur le matriarcat. Et, contrairement Ă ce que lâon aurait tendance Ă imaginer, il ne sâagit guĂšre de remplacer une domination par une autre les sociĂ©tĂ©s matriarcales sont des sociĂ©tĂ©s de rĂ©elle Ă©galitĂ© entre les sexes ». Un insolite tour du monde parcourt une vingtaine de peuples en autant de chapitres, des Khasi d'Inde aux Newar du NĂ©pal, des Kuna colombiens aux Mosuo chinois auprĂšs desquels elle a vĂ©cu, en passant par les Juchitan mexicains, les Ashanto africains, les Iroquois dâAmĂ©rique du Nord et quelques Touaregs. Câest dâabord la capacitĂ© dâenfantement qui est infiniment respectĂ©e. Si lâĂ©galitĂ© politique est patente, lâon reste nĂ©anmoins assez conforme aux usages du monde comme le soulignait Alain Testart[4], aux femmes revient lâagriculture, aux hommes la pĂȘche et la chasse. Ce sont de petites communautĂ©s, autonomes et sans propriĂ©tĂ© privĂ©e, oĂč lâon nâest pas censĂ© gouverner au moyen de la violence. Mais, pour rester mĂ©fiant devant lâenthousiasme engagĂ© de lâessayiste, loin de les idĂ©aliser, de cĂ©lĂ©brer une utopie Ă calquer sur notre prĂ©sent, mĂȘme si leur gestion des conflits est fondĂ©e par la nĂ©gociation, il est Ă craindre que la libertĂ© individuelle y soit fort rĂ©duite. Cela dit, ne vaudrait-il pas mieux que les distinctions patriarcales et matriarcales sâeffacent pour laisser place Ă lâhumanisme⊠Joignons aux mots les images. Clara Bouveresse prĂ©sente Femmes Ă lâĆuvre, femmes Ă lâĂ©preuve, soit un triptyque de photographes amĂ©ricaines Eve Arnold, Abigail Heyman, Susan Meiselas. Il ne sâagit guĂšre de faire lâĂ©loge de la beautĂ© fĂ©minine comme lâartiste aime traditionnellement le faire, mais de reportages sur des pans de la condition fĂ©minine peu radiographiĂ©s. Les clichĂ©s, presque toujours en noir et blanc, sont poignants et courageux. Abigail Heyman trace en 1974 un journal intime du devenir femme » oĂč les scĂšnes rĂ©alistes sont accompagnĂ©es de commentaires manuscrits affĂ©rents au conditionnement des sexes. En 1976, Eve Arnold travaille Ă la femme non-retouchĂ©e ». Ce ne sont plus de somptueuses mannequins, mais, de Marilyn Monroe Ă des anonymes, une factrice, une policiĂšre, ou un visage affirmatif Black is beautiful ». Avec Strip-tease forain, Susan Meiselas, Ă©vite en ces tranches de vie Ă la fois le misĂ©rabilisme, le voyeurisme et la sĂ©duction, ce qui nâempĂȘche en rien une esthĂ©tique sculpturale. Lâon sâintĂ©resse aux tĂąches mĂ©nagĂšres, au maquillage, au corps faisant lâamour, divorçant, accouchant, voire avortant, dans une perspective rĂ©solument veinĂ©e de militantisme. Une dame en bigoudis balayant auprĂšs de la statue dâAthĂ©na pourrait ĂȘtre lâallĂ©gorie de ce livre⊠Lâun des nombreux charmes de ce volume, quoique ces charmes soient parfois volontairement et justement rugueux, est de prĂ©senter des pages ouvertes de magazines, de livres, telles que les ont voulues les crĂ©atrices. Comme quoi, une fois de plus, elles ne sont pas seulement crĂ©atrices dâenfants ; mais de regard et dâart, dâhumanitĂ© au sens le plus large, voire espĂ©rons-le, le meilleur. LĂ encore, lâindĂ©pendance, la libertĂ©, est bien celle de lâhumanisme dont nous avons besoin. Lâhomme serait encore plus homme si la femme Ă©tait partout lâĂ©quivalente de ce quâelles ont gagnĂ©es dans les sociĂ©tĂ©s occidentales, mĂȘme sâil reste de rĂ©els progrĂšs Ă faire. Ce nâest pas pĂ©cher par europĂ©anocentrisme que de prĂŽner la libertĂ© et lâhumanisme au service de tous, lâaccord grammatical fĂ©minin Ă©tant ici superflu. VoilĂ bien un universalisme qui nâa rien de relativiste, ni dâoppressif⊠Thierry Guinhut Une vie d'Ă©criture et de photographie Ainsa, Alto Aragon. Photo T. Guinhut.
Ce23 aoĂ»t, Zone Interdite a dĂ©voilĂ© pour la premiĂšre fois Ă la tĂ©lĂ©vision française le contenu des 6 cassettes audio enregistrĂ©es par Lady Diana en 1991. A lâĂ©poque, rĂ©alisĂ©es dans le plus grand secret, elles avaient servit de base Ă la parution du livre dâAndrew Morton, « Diana racontĂ©e par elle-mĂȘme ».Et la princesse de Galles y racontait des rĂ©alitĂ©s glaçantes sur
SĂ©riephile depuis la Trilogie du Samedi, Soraya se passionne pour lâactu des stars, toutes les stars. Fan des Inconnus et nostalgique des annĂ©es 2000, elle nâhĂ©sitera pas Ă vous fredonner un petit air de ses groupes prĂ©fĂ©rĂ©s -aujourdâhui oubliĂ©s- comme le S Club 7 ou les Linkup ou Ă vous concocter une playlist funky Ă souhait ! Kate Middleton et le prince William ont eu des semaines trĂšs chargĂ©es, pleines de sorties officielles. Mais le couple a dĂ©cidĂ© de freiner un peu la cadence pour profiter de ses trois enfants durant les vacances scolaires. Le prince William et son Ă©pouse Kate Middleton ont fait de l'Ă©cologie leur combat de prĂ©dilection. Le couple, qui est mariĂ© depuis 10 ans, a participĂ© Ă trois Ă©vĂšnements en deux semaines pour cette cause. Le 13 octobre, ils se sont rendus dans une Ă©cole londonienne afin de sensibiliser la nouvelle gĂ©nĂ©ration au rĂ©chauffement climatique ; le 19 octobre, Kate a lancĂ© la campagne Taking Action on Addiction Agir pour l'addiction de l'association The Foward Trust dont elle est marraine. Enfin, dimanche dernier, le couple a mis sur pied la premiĂšre Ă©dition du Earthshot Prize, fondĂ© via son association, la Royal Foundation et qui rĂ©compense les initiatives environnementales. AprĂšs des semaines de travail acharnĂ© loin de leur domicile, le prince William et son Ă©pouse ont dĂ©cidĂ© de lever le pied, pour profiter de leurs trois enfants. En effet, le prince George, la princesse Charlotte et le prince Louis 8, 6 et 3 ans sont en vacances du 21 au 29 octobre une courte semaine durant laquelle les jeunes parents veulent passer de bons moments avec leurs enfants. NĂ©anmoins, l'emploi du temps de la petite famille reste encore un mystĂšre. Vont-ils s'offrir des sorties loin de Kensington Palace ? Ou le prince William souhaitera-t-il rendre une visite de courtoisie Ă sa grand-mĂšre, la reine Elizabeth II, qui a passĂ© la nuit du mercredi au jeudi Ă l'hĂŽpital, Ă la demande de ses mĂ©decins ? Selon le site People, il est fort possible que les Cambridge et leurs enfants s'Ă©vadent le temps d'un week-end dans leur maison secondaire Anmer Hall, situĂ©e Ă Norfolk, non loin de la famille de Kate Middleton. Pour ce qui est des activitĂ©s avec leurs enfants, le prince William et son Ă©pouse feront certainement un atelier sur l'environnement, puisque leur fils aĂźnĂ©, George, est trĂšs intĂ©ressĂ© par ce sujet. Abonnez-vous Ă Purepeople sur facebook
Il y a quelques jours, Kendji Girac Ă©tait lâinvitĂ© de Nikos Aliagas pour animer 50 min Inside Ă ses cĂŽtĂ©s. Pour lâoccasion, le chanteur a avouĂ© avoir un crush pour une cĂ©lĂšbre chanteuse française. Ne vous inquiĂ©tez pas, la rĂ©daction dâObjeko va vous dire de qui il sâagit exactement. Une future collaboration avec Elisa Tovati ? Ce samedi 17 avril, Kendji Girac Ă©tĂ©it lâinvitĂ© de Nikos Aliagas pour prĂ©senter 50 min inside » Ă ses cĂŽtĂ©s. Comme chaque semaine dans le magazine, lâinvitĂ© fait plusieurs lancements de portraits. Parmi les sujets abordĂ©s dans lâĂ©mission cette semaine, il y a eu le retour Ă la musique dâune chanteuse trĂšs apprĂ©ciĂ©e du public français Elisa Tovati. En effet, la jeune femme a sort un nouveau titre avec John Mamann. Elle et son ami forment un duo de charme et dâoptimisme avec le titre âTout va bienâ. Un rĂ©el rayon de soleil et de bonheur dans la morositĂ© ambiante. Pour lâoccasion, les camĂ©ras de lâĂ©mission de Nikos ont pu dresser le portrait de la chanteuse de 45 ans. Mais ce quand Nikos Alliagas a demandĂ© lâavis de Kendji Girac sur la jeune femme, que ce dernier a eu une rĂ©action. En effet, le co-prĂ©sentateur de 50 min inside » semble ĂȘtre sous le charme dâElisa Tovati »Je ne la connais pas personnellement mais je vois qui câest, jâadore cette personne lĂ et en plus câest une jolie fille, il faut le dire » lance le chanteur Ă lâanimateur. Est-ce que ce petit crush pourrait annoncer une future collaboration entre les deux artistes? Câest possible. On le saura trĂšs vite en tout cas. Kendji Girac papa dâune petite Eva Alba Si Kendji Girac a affirmĂ© avoir un petit crush pour Elisa Tovati, il en a Ă©galement profitĂ© pour parler de sa fille. En effet, en janvier dernier, le chanteur surprenait lâensemble de ses fans en leur annonçant la naissance de son premier enfant. Une adorable petite fille, prĂ©nommĂ©e Eva Alba, quâil a eue avec sa compagne Soraya. Câest sur son compte Instagram que le jeune homme publiait la photo de sa petite fille, alors ĂągĂ©e de quelques jours. En lĂ©gende du clichĂ©, il a Ă©crit Quand lâamour prend vie. Bienvenue Ă ma princesse Eva Alba que jâaime plus que tout . Si câĂ©tait une surprise pour tout le monde, câest quâil est difficile de soutirer des confidences sur sa vie privĂ©e. Dâailleurs, il refuse toujours de prĂ©senter sa compagne et mĂšre de sa fille au grand public. Par contre, dans une rĂ©cente interview, il a acceptĂ© dâen dire plus sur lâaccouchement. Il reconnaĂźt notamment quâil est difficile dâĂȘtre une femme Quand jâai vu la femme Ă lâaccouchement jâai dit ah jâai de la chance de ne pas passer par lĂ â. CâĂ©tait dur. Câest beau mais câest dur . Des mots qui devraient toucher les fans de la gente fĂ©minine. Les nuits difficiles de Kendji Girac Dans lâĂ©mission â50âInsideâ, Kendji Girac a Ă©galement avouĂ© Ă Nikos Alliagas que lui ainsi que sa compagne cherchaient un peu le sommeil. En effet, la petite Eva Alba, qui a trois petits mois, ne fait pas encore ses nuits Bonne ambiance ! Bon, le sommeil on le cherche un peu mais ça va⊠» a-t-il notamment dĂ©clarĂ©. Ce nâest pas la premiĂšre fois quâil Ă©voque son manque de sommeil, dĂ©jĂ en fĂ©vrier, il avait eu la mĂȘme rĂ©flexion Pour moi câest un bonheur qui se rajoute dans la famille. Elle a deux semaines aujourdâhui. Câest incroyable. Les nuits sont compliquĂ©es mais, bon, on pense Ă lâamour et au bonheur quâil y a. Mais sinon câest merveilleux. Elle me ressemble un peu ». Que Kendji Girac se rassure, Ă quelques mois, la rĂ©daction dâObjeko peut dire quâil y a seulement 1 bĂ©bĂ© sur 4 qui dort de cinq Ă sept heures sans se rĂ©veiller. A 4 mois en revanche, ils sont 3 sur 4 Ă dormir six heures dâaffilĂ©e environ. Encore un peu de patience, Eva Alba va bientĂŽt faire ses nuits et par la mĂȘme occasion, le chanteur et sa compagne pourront aussi dormir. Une chose est certaine, il est bien normal de sâinquiĂ©ter. Etre parent nâest pas un mĂ©tier facile. Il nây a pas de mode dâemploi.
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