ï»żBaisersd'amoureux baisers langoureux Que le monde est malheureux J'avais rĂȘvĂ© si fort D'un autre dĂ©cors pour ma mort J'ai voulu t'emmener Pour une lune de miel Au San Salvador Et te faire l'amour En parlant libertĂ© Au milieu des morts En comptant les corps. Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est
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Voir le deal ⏠Forum Catholique LE MONASTĂRE INTĂRIEUR. Vivre avec notre Seigneur et sa mĂšre FORMATION Aller Ă la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 13 DĂ©c - 2341 Rappel du premier message DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MĂRE DE DIEUIntroductionĂ la Vierge fidĂšle Souveraine reine des anges et des hommes, abĂźmĂ© dans mon nĂ©ant, et me reconnaissant entiĂšrement indigne de paraĂźtre en votre sainte prĂ©sence, j'ose nĂ©anmoins, appuyĂ© sur vos maternelles bontĂ©s, le sujet ordinaire de mes plus douces espĂ©rances, vous consacrer cet ouvrage qui ne respire que votre honneur et votre gloire, pour la seule gloire et le seul honneur de Dieu seul, qui est l'unique chose que je dĂ©sire, et que je veux rechercher en toutes entiĂšre et irrĂ©vocable que je vous ai faite il y a longtemps de tout ce que je suis en l'ĂȘtre et en l'ordre de la nature, et de la grĂące et de tout ce qui en dĂ©pend, de toutes les actions naturelles, indiffĂ©rentes et bonnes que j'opĂ©rerai Ă jamais, m'ĂŽte tout le pouvoir d'en user autrement. Ma vie, tant intĂ©rieure qu'extĂ©rieure, et gĂ©nĂ©ralement tout ce qui est mien, est plus Ă vous qu'Ă moi-mĂȘme, et mĂȘme, ĂŽ ma divine princesse ! n'ayant plus rien Ă moi, tout ce que j'ai vous appartient par mon Ă©tat et condition de servitude, et je veux et dĂ©sire de tout mon coeur aujourd'hui, dans un jour tout dĂ©diĂ© en l'honneur du glorieux archange saint Michel et de tous les anges, en prĂ©sence de tous ces esprits bienheureux que j'invoque avec les soumissions les plus respectueuses Ă mon secours, vous parlant avec l'un de vos plus vĂ©ritables esclaves, et m'unissant Ă la saintetĂ© de ses intentions, que vous ayez une puissance spĂ©ciale sur mon Ăąme, sur mon Ă©tat, sur ma vie, sur mes actions, comme sur des choses qui vous appartiennent tout de nouveau par un droit particulier, en vertu de l'Ă©lection que je renouvelle de dĂ©pendre entiĂšrement de votre maternitĂ© et souverainetĂ©, m'abandonnant Ă tous vos vouloirs, me livrant Ă tous vos pouvoirs et Ă tous les effets de votre souverainetĂ©. Tout mon regret est de n'avoir qu'un coeur et une vie pour vous donner. Mais, s'il m'est permis de donner quelque libertĂ© Ă mes dĂ©sirs, je voudrais avoir autant de coeurs et de vies qu'il y a d'Ă©toiles au ciel, de gouttes d'eau dans la mer, d'Ă©tincelles au feu, de brins d'herbes sur la terre, pour vous les donner, pour vous les consacrer dans l'ordre de votre Fils bien-aimĂ© et pour sa pure gloire. Mais au moins, puisque cela n'est pas en mon pouvoir, je ferai tout et je n'oublierai rien en la vertu de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, votre Fils adorable, pour vous gagner des coeurs et vous acquĂ©rir des esclaves. Aimable Vierge, il est vrai que mon coeur se sent plus pressĂ© que jamais de vous aimer, et, si je l'ose dire, il me semble qu'il vous aime, et il me paraĂźt qu'il voudrait disputer avec tous les coeurs de votre amour. Mais, hĂ©las ! que peut faire un misĂ©rable et chĂ©tif coeur comme il est ? Il appelle donc Ă son secours tous les neuf choeurs des anges, tous les coeurs des saints, et veut vous aimer par tous leurs amours ; et, comme tout cela ne le contente pas, il veut vous aimer par le divin coeur de JĂ©sus. Je conjure ce coeur trĂšs aimable d'anĂ©antir, par sa puissance et MisĂ©ricorde, tout ce qui est contraire dans tous les coeurs Ă l'Ă©tablissement de son rĂšgne, toutes les oppositions que les hommes y forment, tous les obstacles qu'ils y apportent, toute la force et les ruses des dĂ©mons qui le combattent, pour y Ă©tablir l'empire de son amour, afin que les hommes Ă©tant parfĂ€itement assujettis Ă ses lois, vivant dans un Ă©tat de servitude perpĂ©tuelle, ils soient, ĂŽ glorieuse Vierge, ses vĂ©ritables esclaves et les vĂŽtres. ...Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 24 Jan - 2133 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ...Toute la terre est remplie de ses MisĂ©ricordes, et tous les hommes sont obligĂ©s Ă ses amoureuses bontĂ©s. Son prĂ©cieux coeur, qu'un pieux auteur considĂšre comme une vive flamme du pur amour façonnĂ©e en coeur ; ce coeur, fournaise sacrĂ©e de ce pur amour, la merveille des merveilles et le miracle incomparable des curs ; ce oecur, aprĂšs le coeur de JĂ©sus, le plus doux, le plus tendre, le plus obligeant et le plus charitable de tous les coeurs, non-seulement surpasse en sa charitĂ© tout l'amour des sĂ©raphins et des saints les plus Ă©minents en la gloire, mais il a plus d'amour lui seul que tous les anges et les saints ensemble. Et il est vrai de dire que quand l'on renfermerait dans un coeur tout l'amour de tous les coeurs qui ont Ă©tĂ©, qui sont et qui seront jamais, ce coeur n'aurait pas ni tant d'amour, ni tant de tendresse, ni tant de douces inclinations pour le bien des hommes, comme le coeur seul de l'incomparable Marie. Il ne faut donc pas s'Ă©tonner si ce coeur trĂšs MisĂ©ricordieux est comme une fontaine sacrĂ©e d'oĂč dĂ©coulent continuellement, sur toutes les crĂ©atures, une multitude presque infinie de toutes sortes de biens. Le savant cardinal Bellarmin, qui a si bien mĂ©ritĂ© de toute l'Ăglise par ses doctes et pieux Ă©crits, et l'un des plus zĂ©lĂ©s serviteurs de la trĂšs pure Vierge, avait coutume d'appeler les biens temporels, des maux temporels. II n'y a pas Ă s'Ă©tonner si un homme si Ă©clairĂ© dans les voies du christianisme parle de la Aristote, au milieu des tĂ©nĂšbres de l'infidĂ©litĂ©, n'a pas laissĂ© de soutenir que les biens temporels n'Ă©taient pas de vĂ©ritables biens, parce que, disait-il, s'ils Ă©taient des biens vĂ©ritables, ils rendraient bons ceux qui les possĂšdent, et c'est ce qu'ils ne font pas. AprĂšs l'exemple du Fils de Dieu, qui les a si mĂ©prisĂ©s, je ne comprends pas l'aveuglement des ChrĂ©tiens qui en ont de l'estime, et je ne puis pas concevoir comme un fidĂšle qui croit par article de foi que les riches sont malheureux, que ceux qui ont leurs consolations en la vie prĂ©sente sont misĂ©rables, que les pauvres d'esprit sont bienheureux, que l'on est bienheureux lorsque les hommes nous haĂŻsent, nous chassent et nous Ă©loignent, lorsque non-seulement ils mĂ©disent de nous, mais qu'ils en disent toute sorte de mal ; je ne puis pas, dis-je, concevoir comme l'on fait Ă©tat de l'honneur du monde, de l'estime et de l'amitiĂ© des crĂ©atures, des richesses et plaisirs de la terre. Je vois bien que presque tous les hommes marchent dans les tĂ©nĂšbres, et qu'une si nombreuse multitude est comme un torrent qui entraĂźne et emporte avec soi tout ce qu'il rencontre. Mais n'est-ce pas une chose bien Ă©trange de marcher dans l'obscuritĂ© en plein midi, et de ne pas voir lorsque le soleil nous Ă©claire de ses plus brillantes lumiĂšres ? Il est vrai, et cela soit dit avec larmes, l'on parle presque partout en infidĂšle, et l'on vit en paĂŻen. Il arrive souvent mĂȘme que l'on est plus attachĂ© aux biens sensibles que ces pauvres et au redoutable jour du jugement l'on en verra plusieurs s'Ă©lever contre nous, dont les actions serviront Ă notre condamnation mais faut-il que les enfants de lumiĂšre soient des enfants de tĂ©nĂšbres ?Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 26 Jan - 822 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Pourquoi dans une famille chrĂ©tienne les pĂšres et les mĂšres, les maĂźtres et maĂźtresses, ne s'entretenant qu'avec estime des grandes naissances, des richesses et des honneurs de cette vie, portent-ils la corruption dans l'esprit de leurs enfants, de leurs serviteurs, de ceux qui vivent avec eux ? Pourquoi les pasteurs des Ăąmes, les religieux, et ceux qui sont dans les dignitĂ©s de l'Ăglise, qui doivent ĂȘtre les soleils du monde, en deviennent-ils les tĂ©nĂšbres, entretenant, et mĂȘme quelquefois augmentant l'amour des choses de la terre, par l'Ă©tat qu'ils font de ces choses pĂ©rissables, ce qu'ils font voir par leurs discours et par leurs actions ? Oh ! Qu'il y a peu de conversations, peu de familles, peu de maisons oĂč l'on ne parle, comme dit l'Ăcriture, que des discours de Dieu, oĂč l'on entende faire estime de la pauvretĂ©, de l'abjection, du mĂ©pris, des douleurs, selon les maximes de l'Ăvangile ! Tout notre bien, selon ces maximes indubitables, aussi bien que notre honneur et notre gloire, se rencontrent dans les voies de la croix. Cependant tous les ChrĂ©tiens, Ă©tant appelĂ©s au dĂ©tachement des biens temporels et Ă la connaissance de leur rien, et ne devant tenir en aucune façon au monde, puisqu'ils y sont morts avec leur MaĂźtre qui y a Ă©tĂ© crucifiĂ©, n'ont pas tous l'honneur d'ĂȘtre dans une actuelle pauvretĂ©, et privation des biens de pourquoi dans cet Ă©tat, la MĂšre de MisĂ©ricorde ne laisse pas de leur accorder sa charitable protection, soit Ă raison de la nĂ©cessitĂ© qui s'y retrouve, soit parce que quelquefois Dieu veut faire paraĂźtre aux personnes du monde, que les dĂ©vots de sa bienheureuse MĂšre ne perdent rien au mĂ©pris qu'ils font de ce qu'ils estiment, et possĂšdent avec plus d'avantage et moins de peine ,ce qu'ils recherchent avec bien de l'empressement et de l'inquiĂ©tude. Si c'est le propre de l'amour d'ĂȘtre libĂ©ral, jamais il n'y a eu crĂ©ature plus aimante que la trĂšs-sainte Vierge, car jamais il n'y en a eu de plus libĂ©rale elle a fait servir au bienheureux Henri de Suso des mets cĂ©lestes, et tout pleins de dĂ©lices, pendant que le monde le nourrissait d'opprobres, et l'abĂźmait dans les plus noires calomnies. Mais que n'a pas fait cette aimable princesse Ă son cher Herman, religieux de l'ordre de PrĂ©montrĂ© ? Elle lui donna le nom de Joseph, et voulut de plus lui accorder la qualitĂ© glorieuse de son Ă©poux, toute triomphante qu'elle est dans le ciel, et cela en prĂ©sence des saints anges pour rendre l'action plus solennelle. Si ces faveurs ne jettent l'Ă©tonnement dans l'empyrĂ©e, je ne sais ce qui y peut causer de l'admiration des choses qui se passent sur la terre. Mais quand le ciel commence une fois Ă honorer quelqu'un de ses dons, ce n'est pas sitĂŽt fait. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 27 Jan - 750 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Quand Herman avait besoin d'argent, pendant qu'il Ă©tait Ă©colier, sa divine maĂźtresse lui en donnait, elle le caressait amoureusement dĂšs son bas Ăąge, et le rĂ©crĂ©ait avec le saint enfant JĂ©sus et saint Jean l'ĂvangĂ©liste ; elle lui remit une dent qu'il avait perdue, et Ă©tant sur le point de perdre son sang aprĂšs une saignĂ©e, les bandes dont on lui avait liĂ© le bras s'Ă©tant dĂ©faites, elle a voulu elle-mĂȘme les lui raccommoder. Elle a quelquefois invitĂ© les religieuses oĂč ce cher favori devait aller, de se prĂ©parer Ă dignement le recevoir. AprĂšs ces bontĂ©s, il faut avoir le cur bien dur pour n'ĂȘtre pas vivement touchĂ© de l'amour de Marie et quand nous serions tous convertis en langues et en curs, jamais nous ne pourrions assez hautement les louer, jamais nous ne pourrions assez fortement les aimer. Mais Herman Joseph n'a pas Ă©tĂ© le seul qu'elle a pourvu d'argent en ses besoins, saint Boniface Ă©vĂȘque a reçu le mĂȘme secours. L'illustre vierge EuphĂ©mie s'Ă©tant toute consacrĂ©e Ă Dieu par le vu de virginitĂ© dĂšs le commencement de sa vie, son pĂšre qui regardait en sa fille plutĂŽt ses intĂ©rĂȘts que la gloire du PĂšre cĂ©leste, l'Ă©pousa malgrĂ© elle Ă un grand seigneur ce que ne pouvant souffrir cette fidĂšle Ă©pouse de JĂ©sus-Christ, aprĂšs avoir invoquĂ© le secours de la Vierge des vierges, elle se coupa le nez et les lĂšvres, se rendant difforme aux yeux des hommes, pour ĂȘtre belle aux yeux de Dieu. Cette action gĂ©nĂ©reuse irrita tellement l'esprit de son pĂšre, qu'il la mit entre les mains d'un paysan, qui la faisait servir comme une chĂ©tive servante, et l'accablait de travail, et quelquefois mĂȘme de coups. Elle passa sept ans en cet Ă©tat, et ensuite en une nuit de NoĂ«l pendant que ce paysan et sa famille Ă©taient occupĂ©s Ă manger, s'Ă©tant retirĂ©e en une Ă©table pour chanter les louanges de Dieu, la digne MĂšre du saint enfant JĂ©sus venant la trouver accompagnĂ©e des anges, elle lui redonna miraculeusement son nez et ses lĂšvres, et la remit en sa premiĂšre beautĂ©. Ce qu'ayant su son pĂšre, il lui fit bĂątir un monastĂšre pour y passer le reste de ses jours. C'est ainsi que la virginitĂ© est honorĂ©e de la Reine des vierges et cet exemple doit apprendre aux personnes qui possĂšdent un si prĂ©cieux trĂ©sor, qu'il n'y a rien qu'elles ne doivent souffrir pour conserver un don si prĂ©cieux ; ceux qui en ont connu la valeur, ont mieux aimĂ© perdre leurs empires que de la perdre mĂȘme par des voies lĂ©gitimes, comme le mariage ; ont aimĂ© mieux perdre la vie, et dans le temps de leurs plus belles annĂ©es, comme les Casimir, ont choisi plutĂŽt de souffrir toute sorte de tourments oĂč la rage des dĂ©mons et des hommes les a exposĂ©s, comme nous le lisons en tant d'exemples de l'Histoire ecclĂ©siastique. Ă virginitĂ©, qui changez heureusement les hommes en anges, et qui faites mener ici-bas sur la terre la vie des bienheureux du paradis ! Ă vertu toute cĂ©leste, toute divine, vertu si chĂ©rie de l'Ă©poux de nos Ăąmes et de la Reine des anges ! ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 27 Jan - 2148 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Mais ce qui est admirable, c'est que pour les moindres choses elle fait paraĂźtre des bontĂ©s excessives. Un gentilhomme de Portugal, qui prenait ordinairement son divertissement Ă la pĂȘche, demandant la ligne dont il se servait en cet exercice, et son laquais l'ayant rompue, la demoiselle sa femme craignant l'humeur de son mari qui Ă©tait Ă©trangement colĂšre, eĂ»t tout simplement recours Ă la mĂšre de misĂ©ricorde, et en mĂȘme temps cette mĂȘme ligne qui avait Ă©tĂ© rompue en deux piĂšces, parut tout entiĂšre avec une petite marque blanche Ă l'endroit de sa rupture. Le P. de Grenade rapporte cet exemple, et assure que la ligne lui fut mise entre les mains, qui Ă©tait une marque de la charitĂ© de la MĂšre d'amour, d'autant plus admirable, que le sujet en Ă©tait plus rabaissĂ©. Nous lisons dans l'Histoire de la rĂ©forme de l'ordre du Carmel par sainte ThĂ©rĂšse, qu'une bonne sur n'ayant personne pour lui aider Ă porter des plats qu'elle Ă©tait pressĂ©e de servir au rĂ©fectoire, et s'Ă©criant Ah ! Sainte Vierge, qui m'aidera ? Ă mĂȘme temps cette reine de toutes les douceurs de paradis parut, et l'aida avec des bontĂ©s capables de consommer saintement les curs de son amour. Nous avons dit ci-devant que Vaultier de Birbach, cavalier, servait la MĂšre de Dieu en qualitĂ© d'esclave mais remarquons en sa personne, que les esclaves de la sainte Vierge sont par trop honorĂ©s, n'y ayant presque point de faveur dont elle ne l'ait gratifiĂ© sa dĂ©votion le rendait considĂ©rable auprĂšs des rois et des reines ; et pendant qu'il Ă©tait occupĂ© Ă en exercer avec fidĂ©litĂ© les pratiques, on le voyait paraĂźtre en des lieux oĂč il n'Ă©tait pas, y faisant des actions grandes et gĂ©nĂ©reuses par le moyen des anges qui prenaient sa forme par le commandement de leur glorieuse reine ; elle lui a changĂ© l'eau en vin, et lui fit prĂ©sent d'une croix d'or trouvĂ©e au pied du calice par un prĂȘtre dont il entendait la messe, avec ces paroles Donnez cette croix de ma part Ă mon ami Vaultier. Saint Jean DamascĂšne ayant Ă©crit pour soutenir l'honneur dĂ» aux images de la sainte Vierge, l'empereur LĂ©on qui leur avait dĂ©clarĂ© la guerre, ayant fait contrefaire son Ăcriture, et supposer ses lettres comme si elles lui eussent Ă©tĂ© Ă©crites par le saint contre le prince de Damas, dont il Ă©tait chef du conseil, ce prince lui fit couper la main comme Ă un traĂźtre ; mais la sainte Vierge qui ne peut se laisser vaincre en amour, lui remit cette main coupĂ©e Ă son bras, lui laissant une petite ligne rouge pour marque du miracle. Qu'on aille par toute la terre, et l'on y verra en tous les endroits du monde grand nombre de tableaux et de vux qui prouvent assez ses charitables secours en toutes sortes d'infirmitĂ©s corporelles. Je ne puis omettre ici un exemple qui, en vĂ©ritĂ©, est plus que suffisant pour donner de l'ardeur pour la dĂ©votion de la sainte Vierge aux coeurs les plus glacĂ©s. Il est rapportĂ© par le grand cardinal Baronius, l'un de ses plus dĂ©vots serviteurs. Ce grand homme donc Ă©crit que saint Fulbert Ă©vĂȘque de Chartres Ă©tant fort tourmentĂ© d'une maladie qui le mettait tout en feu, Notre Dame lui apparut, le consola mais, ĂŽ bontĂ© prodigieuse de la MĂšre d'amour ! elle voulut bien lui donner de son lait sacrĂ© pour ĂŽter de son corps les ardeurs qui lui causaient tant de peines. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 28 Jan - 2127 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Les richesses de l'esprit sont encore plus dangereuses que tous les autres biens temporels car si l'on n'est parfaitement humble, elles engagent dans une superbe qui est d'autant plus Ă craindre que souvent elle est moins connue. C'est le propre de ce vice d'aveugler ceux qui en sont possĂ©dĂ©s, en sorte qu'ils ignorent le mal oĂč ils sont, qu'ils y vivent, et presque toujours y meurent. On en voit trĂšs peu revenir car quel moyen de se faire quitte d'un pĂ©chĂ© que l'on ne pense pas avoir, ou si l'on en connaĂźt quelque chose, c'est d'une maniĂšre si faible, que jamais l'on en conçoit l'aversion qu'on en doit ? Ce vice ordinairement est incurable, aussi est-ce le pĂ©chĂ© des dĂ©mons et ce qui fait trembler, c'est qu'il se glisse imperceptiblement dans des Ăąmes qui d'autre part sont trĂšs ! combien en a-t-il fait perdre qui avaient triomphĂ© heureusement de tous les autres ! Or, les grands esprits, les gens savants tombent facilement dans ce pĂ©chĂ©, s'appuyant sur leurs lumiĂšres, sur leurs petits raisonnements, sur leurs sciences ; ce qui les rend incapables de la science de JĂ©sus crucifiĂ©, aussi bien que des voies de pauvretĂ©, de mĂ©pris et de douleur par lesquelles il conduit ses favoris ; c'est pourquoi ce dĂ©bonnaire Sauveur dit un jour a sainte ThĂ©rĂšse, qu'il avait peine Ă trouver quelque place dans l'esprit des docteurs. Cependant, lorsque la science est accompagnĂ©e d'un profond mĂ©pris de soi-mĂȘme, et du dĂ©tachement du propre jugement, elle sert beaucoup Ă l'Ă©tablissement de l'intĂ©rĂȘt de Dieu. C'est ce qui fait que notre glorieuse maĂźtresse en a favorisĂ© plusieurs de ses dĂ©vots, les ayant rendus des prodiges de science, tant il est vrai de dire que toutes sortes de biens sont donnĂ©s Ă ceux qui le servent. Albert le Grand et plusieurs autres trĂšs doctes personnages, sont d'illustres tĂ©moins de cette vĂ©ritĂ©. CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© Mais entre toutes les faveurs que cette grande et libĂ©rale princesse accorde Ă ses serviteurs, il n'y en a point de comparables Ă celles qui sont donnĂ©es pour la pratique de la pure vertu ; ce sont aussi les faveurs qu'elle accorde le plus souvent, et dont elle fait bonne part Ă ses dĂ©vots, les faisant exceller dans la puretĂ© de la foi, de l'espĂ©rance et de la charitĂ©, les conduisant par les voies les plus saintes du christianisme, les enrichissant des plus prĂ©cieuses grĂąces, les soutenant en toutes leurs difficultĂ©s, les faisant triompher de tous leurs ennemis, et enfin leur procurant des couronnes immortelles dans la possession d'un royaume qui n'aura jamais de fin. Il n'est point besoin de preuves pour convaincre d'une vĂ©ritĂ© qui est si claire ; il ne faut que lire les Vies des saints, et particuliĂšrement de ceux qui ont le plus excellĂ© en son amour, pour en ĂȘtre entiĂšrement persuadĂ©. Je rapporterai seulement ici ce que j'ai appris de tĂ©moins oculaires, qui en plusieurs villes de diffĂ©rentes provinces ont remarquĂ© une abondance prodigieuse de grĂąces sur les dĂ©vots de la trĂšs sainte Vierge. Il y en avait qui, dĂšs leur bas Ăąge, ne respiraient que son pur amour, et qui, ne faisant que commencer leurs Ă©tudes dans les basses classes, excellaient en la science des saints. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 29 Jan - 2200 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ...Ils demeuraient ensemble en une maison oĂč ils Ă©taient pensionnaires, pour pouvoir aller au collĂšge, et ils y avaient un petit oratoire oĂč tous les jours ils s'assemblaient pour y rendre leurs respects Ă leur bonne maĂźtresse, employant le peu d'argent que leurs parents leur donnaient Ă orner ses images, Ă y mettre des fleurs, Ă faire brĂ»ler de l'encens et quantitĂ© de cierges en son honneur ; ils disputaient saintement Ă qui lui donnerait de plus magnifiques Ă©loges, et souvent cĂ©tait ce qui faisait tout leur entretien pendant leur repas ; c'Ă©tait le sujet de leurs rĂ©crĂ©ations, et, quelquefois au milieu de ces discours, leurs coeurs se sentaient si embrasĂ©s de l'amour de la divine Marie, que le temps des repas et des rĂ©crĂ©ations leur semblait trop court pour parler Ă leur aise de ses louanges, ils y employaient une partie de la nuit ; ils faisaient un saint dĂ©fi Ă qui lui rendrait plus d'honneur, et passaient des temps considĂ©rables Ă faire des gĂ©nuflexions, s'humiliant devant cette souveraine du firmament. Leurs plus chĂšres dĂ©lices Ă©taient les jours de congĂ©, d'aller visiter les Ă©glises et chapelles consacrĂ©es Ă Dieu sous son nom, et, en des rencontres, ils faisaient mĂȘme ces pĂšlerinages nu-jambes et nu-pieds ; ils se prĂ©paraient Ă ses fĂȘtes par des jeĂ»nes et autres mortifications ; ils jeĂ»naient sept jours, auparavant, ne mangeant presque que du pain et un peu de beurre, et il y en avait qui, la veille de ses fĂȘtes, passaient toute la nuit en la mĂ©ditation de ses excellences incomparables. Comme ils Ă©taient plusieurs logĂ©s en une mĂȘme chambre, ils se rĂ©veillaient les nuits, hors le temps mĂȘme de ses fĂȘtes, pour psalmodier et rĂ©citer des hymnes en son honneur ; enfin ils exerçaient toutes les pratiques de dĂ©votion qui se peuvent faire par de jeunes Ă©coliers qui sont occupĂ©s dans l'Ă©tude des lettres. Mais pendant que ces jeunes gens, dont il y en avait qui n'Ă©taient pas ĂągĂ©s d'environ plus de treize ou quatorze ans, forçaient d'honorer de la sorte cette reine de toutes les vertus, elle prenait plaisir Ă les combler de ses plus amoureuses bĂ©nĂ©dictions. Elle leur avait obtenu des mouvements si puissants pour l'oraison, qu'on les a vus passer les nuits tout entiĂšres en cet exercice, et le soleil qui, en se couchant, les avait laissĂ©s prosternĂ©s devant la divine majestĂ©, les trouvait encore dans le mĂȘme Ă©tat lorsque tout de nouveau il commençait Ă se faire voir sur notre horizon. Ils Ă©taient dans la solide pratique de la mortification intĂ©rieure et de fois ont-ils essuyĂ© avec une douceur non pareille les railleries que l'on faisait de leurs dĂ©votions ? Et en combien de rencontres ont-ils fait paraĂźtre avec hardiesse qu'ils ne rougissaient pas de l'Ăvangile ? Il y en avait qui Ă©taient crucifiĂ©s de peines d'esprit qui leur causaient des souffrances terribles ; ils marchaient en une terre dĂ©serte, sans chemin et sans eau, au milieu d'une nuit obscure, oĂč Ă chaque pas ils pensaient tomber en quelque prĂ©cipice. Ils se voyaient privĂ©s des consolations du ciel et de la terre ; et de quelque cĂŽtĂ© qu'ils jetassent les yeux, ils ne dĂ©couvraient aucun secours. Pour lors ils pouvaient bien dire avec un prophĂšte Thren. III, 9, que toutes leurs voies Ă©taient bouchĂ©es par des pierres carrĂ©es. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 30 Jan - 2207 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Le Seigneur les nourrissait d'un pain de larmes, et il Ă©tait pour eux un Dieu cachĂ© dans la nuĂ©e. Si, en de certains moments, le ciel leur donnait quelque petite lumiĂšre, ce n'Ă©tait que comme l'Ă©clair qui disparait en mĂȘme temps qu'il se fait voir ; il ne leur envoyait sa clartĂ© que, comme dit le Psalmiste, par petites bouchĂ©es.Psal.. CXLVII, 17 Leur pauvre coeur leur semblait ĂȘtre comme ces montagnes de GelboĂ©, oĂč la pluie et la rosĂ©e ne tombent le dire en un mot, ils Ă©taient conduits par les voies de toutes sortes de peines intĂ©rieures, et cela pendant bien des annĂ©es, dans un Ăąge bien jeune, et Ă©tant obligĂ©s d'Ă©tudier ; ce qu'ils faisaient avec un secours si puissant de la MĂšre de MisĂ©ricorde, que n'ayant presque pas le loisir de penser Ă autre chose qu'Ă leurs peines, ils ne laissaient pas d'ĂȘtre des premiers de leurs classes. Il y en avait qui, aprĂšs avoir lavĂ© les pieds aux pauvres, buvaient quelque petite partie de l'eau qui avait servi Ă leur nettoyer les pieds, qui Ă©taient tout remplis de fange et de boue, malgrĂ© la rĂ©sistance que la nature donne Ă de telles mortifications. Ils se privaient de leur dĂ©jeuner pour le donner aux nĂ©cessiteux, qu'ils allaient instruire des voies de Notre-Seigneur jusqu'aux portes des Ă©glises, et, lorsqu'ils n'Ă©taient pas dans le public, ils se prosternaient Ă leurs pieds, les baisant avec tendresse et une cordialitĂ© non pareille ; ils se levaient quelquefois la nuit pour aller les prendre dans la rue et les coucher dans leur chambre, avec une si grande bĂ©nĂ©diction, que les personnes chez qui ils Ă©taient en pension les souffraient sans leur en faire du bruit. Tout jeunes qu'ils Ă©taient, leur piĂ©tĂ© leur donnait une telle autoritĂ© qu'on osait faire rien qui choquĂąt la modestie en leur prĂ©sence, et on avait une telle confiance en eux, que j'ai su que de grands pĂ©cheurs leur dĂ©couvraient des crimes Ă©normes qu'ils avaient commis, pour y trouver le remĂšde, et cela Ă des gens de treize ou quatorze ans. Ils Ă©taient tellement appliquĂ©s au trĂšs saint Sacrement, qu'il s'en rencontrait qui demandaient Ă leurs directeurs permission, pendant l'hiver mĂȘme, de veiller les nuits aux portes des Ă©glises. J'ai appris certainement que d'autres Ă©coliers, brĂ»lant des mĂȘmes flammes de l'amour virginal de Marie, participaient aux mĂȘmes bĂ©nĂ©dictions. C'Ă©tait un plaisir de les voir disputer avec ferveur Ă qui se rendrait le premier devant la porte d'un collĂšge de la Compagnie de JĂ©sus, pour ensuite se rendre Ă la chapelle de la CongrĂ©gation de Notre-Dame ; ils y Ă©taient dĂšs trois ou quatre heures du matin, attendant que la porte fĂ»t ouverte, se souvenant de ce qui est Ă©crit de la sainte Vierge, selon l'application qui lui en faite par l'Ăglise Bienheureux celui qui veille Ă mes portes. Ils Ă©taient dans un saint oubli de leurs intĂ©rĂȘts mĂȘme spirituels, pour ne se souvenir que des intĂ©rĂȘts de celle qui, en JĂ©sus et pour JĂ©sus, faisait leur tout. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 31 Jan - 2146 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Devant les classes et aprĂšs les classes, et presque tous les jours aprĂšs souper, ils s'assemblaient pour traiter de ses grandeurs ; et les jours de congĂ©, allant faire des pĂšlerinages en son honneur, ils faisaient retentir les airs, dans les campagnes et sur les montagnes, des hymnes et cantiques qu'ils chantaient Ă sa gloire. Ils faisaient cĂ©lĂ©brer le trĂšs saint sacrifice de la messe, pour remercier Dieu des grandes grĂąces qu'il lui a faites, et pour demander l'Ă©tablissement et l'augmentation de son amour. Ă la fin de l'annĂ©e, ils faisaient des dĂ©votions en action de grĂąces des MisĂ©ricordes que la MĂšre de Dieu avait reçues en pareille annĂ©e de sa vie que celle oĂč ils Ă©taient ; car l'amour qu'ils portaient Ă cette mĂšre de la belle dilection les occupait si fortement de tout ce qui la regardait qu'ils n'avaient pas le loisir de penser Ă eux-mĂȘmes. Ă heureux oubli de ce que l'on est, pour ne songer qu'Ă l'objet qui fait le sujet des plus douces complaisances de Dieu ! Ă mon Ăąme ! Ă mon Ăąme ! Puisses-tu Ă jamais ĂȘtre perdue dans un oubli si avantageux ! Tirons-nous Ă l'Ă©cart du monde et des crĂ©atures du monde ; perdons une bonne fois la terre de vue, et aimons chĂšrement les humiliations qui nous y anĂ©antissent. Ă Dieu seul, Dieu seul, Dieu seul par sa trĂšs chĂšre MĂšre, la divine gouvernante de mon coeur, Ă qui je veux plus ĂȘtre un million de fois qu'Ă moi-mĂȘme ! Je reviens Ă ces fidĂšles dĂ©vots de notre maĂźtresse ils avaient un cahier de parchemin dans lequel ils avaient signĂ©, et plusieurs mĂȘme de leur sang, qu'ils Ă©taient ses esclaves, et lui avaient donnĂ© en sa disposition la valeur de leurs bonnes y en avait qui avaient signĂ© qu'ils dĂ©fendraient jusqu'Ă la mort l'ImmaculĂ©e Conception, et s'y Ă©taient obligĂ©s par vu, autant que les ordres de l'Ăglise leur pourrait permettre. Mais, nous l'avons dĂ©jĂ dit, le coeur de Marie, le plus obligeant de tous les coeurs des pures crĂ©atures, ne se laisse pas vaincre en amour. Il me semble lui disait un jour le saint homme Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de JĂ©sus, ma trĂšs bonne mĂšre, que je vous aime plus que vous ne m'aimez. Et en mĂȘme temps il entendit la voix de cette mĂšre de toute bontĂ© qui lui rĂ©pondit Vous vous trompez, Alphonse ; sachez que je vous aime davantage. Elle fit bien voir cette vĂ©ritĂ© Ă ces personnes dont nous parlons, embellissant leurs Ăąmes, et les favorisant des plus pures vertus. J'en ai rencontrĂ© en d'autres provinces qui Ă©taient animĂ©s du mĂȘme zĂšle, et qui en ressentaient les mĂȘmes grĂąces. Ils Ă©taient logĂ©s en un mĂȘme lieu, et faisaient tous les jours en commun cent gĂ©nuflexion en l'honneur de leur glorieuse dame, et la priaient tous ensemble trois fois par jour. Toutes les fois qu'ils entraient en leur chambre, ils disaient ces paroles LouĂ© soit Ă jamais le trĂšs-saint Sacrement de l'autel. Et ceux qui Ă©taient en la chambre rĂ©pondaient Et l'ImmaculĂ©e Conception de la trĂšs sacrĂ©e Vierge, avec les saints anges ; ils frĂ©quentaient les congrĂ©gations Ă©tablies aux collĂšges de la Compagnie de JĂ©sus avec une piĂ©tĂ© merveilleuse ; et ils y recevaient une si grande force pour la pratique des plus hĂ©roĂŻques vertus que je puis assurer qu'il ne m'est pas possible de l'exprimer. La grĂące les faisait tellement mourir Ă eux-mĂȘmes qu'il leur semblait abonder en richesses parmi une pauvretĂ© fort rigoureuse ; et la confiance qu'ils avaient en la Providence est une chose incroyable, aussi bien que les secours extraordinaires qu'ils en avaient qu'on auraient bien de la peine Ă s'imaginer parmi des crĂ©atures qui ont presque tout leur appui sur la terre et les hommes de la terre. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 2 FĂ©v - 015 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Ă mon Seigneur, quel Ă©trange aveuglement ! Ă que les hommes ont peu de foi, et qu'ils savent peu combien vous ĂȘtes bon Ă ceux qui mettent toutes leurs espĂ©rances en vous ! Je me trouvai un jour en la chambre de ces personnes, oĂč je fus tĂ©moin d'une insigne mortification que pratiqua quelqu'un d'entre eux, disant tout haut des choses fort secrĂštes qu'il avait en l'esprit, et qui pouvaient lui causer une grande honte et bien de l'humiliation que tout ce qui se fait par le mouvement de l'esprit de Dieu est bien fait !Une si grande mortification, au lieu de produire le mĂ©pris qui en devait naturellement arriver, toucha si vivement les curs de tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents qu'ils commencĂšrent Ă rĂ©pandre quantitĂ© de larmes, magnifiant le Seigneur qui opĂšre de telles grĂąces dans l'Ăąme des serviteurs de sa trĂšs digne MĂšre. Ils se souciaient si peu de l'estime du monde, qu'ils prenaient quelque chose de fort ridicule en leurs habits pour se faire moquer par les allaient avec des cruches aux fontaines, pour y ĂȘtre raillĂ©s des crocheteurs et porteurs d'eau qui les chargeaient d'injures et de moqueries, et ils Ă©taient en disposition d'aller faire les fous dans les places publiques, si on leur eĂ»t dit que Dieu tout bon en eĂ»t Ă©tĂ© glorifiĂ©. Il ya bien d'autres choses plus grandes Ă dire ; mais ce que je viens de rapporter suffira pour faire connaĂźtre les soins amoureux de la MĂšre de Dieu Ă l'Ă©gard de ses dĂ©vots, pour les faire avancer en la vertu. Ă sa seule voix, dit saint Ambroise, lĂąme de saint Jean-Baptiste fut dĂ©livrĂ©e du pĂ©chĂ© originel, elle fut sanctifiĂ©e, et ce saint devint un grand prophĂšte mĂȘme avant sa naissance. Mais nous avons besoin d'un puissant secours, non-seulement pour surmonter les difficultĂ©s qui se rencontrent en la pratique de la vertu, mais encore pour triompher des ennemis terribles qui s'y opposent, et par leurs forces qui sont redoutables, et par leurs ruses qui sont trĂšs-dangereuses. Si Dieu disait un jour un de ces malheureux au divin PacĂŽme, l'honneur des dĂ©serts nous laissait tenter les hommes de toutes nos forces, nous en viendrions bientĂŽt Ă bout, et ils ne rĂ©sisteraient jamais Ă nos attaques. Mais qui pourrait expliquer toutes les ruses dont ils se servent ? AssurĂ©ment il faut avoir l'esprit Ă©clairĂ© des plus pures lumiĂšres du ciel pour les dĂ©couvrir. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 2 FĂ©v - 2333 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Ce sont des ennemis qui ont toute la rage que l'on peut avoir contre les hommes, qui sont terribles en leur malice, qui nous font la guerre sans aucune trĂȘve, dont les combats durent autant que la vie, qui ne se lassent jamais de nous poursuivre, qui, Ă©tant vaincus, reprennent de nouvelles forces pour nous attaquer avec plus de vigueur, et ces ennemis sont invisibles, qui entrent sans difficultĂ© dans les chambres les mieux fermĂ©es, qui nous suivent de tous cĂŽtĂ©s, et dans les villes et dans les campagnes, qui ne dorment jamais, qui veillent tout le long des jours et des nuits Ă notre ruine, qui souvent mĂȘme nous font la plus cruelle guerre, lorsque nous pensons ĂȘtre dans la plus grande paix ; dont les embĂ»ches sont si cachĂ©es que, quelquefois oĂč nous pensons trouver plus de sĂ»retĂ©, c'est oĂč il y a plus de pĂ©ril. Ils se glissent imperceptiblement dans les choses qui d'elles-mĂȘmes nous peuvent servir davantage pour les vaincre, ils se servent de nos armes pour nous dĂ©faire, ils empoisonnent nos mĂ©decines, ils tournent contre nous les secours qui nous sont donnĂ©s pour les combattre, et enfin il y a bien peu de personnes qui ne cĂšdent Ă leurs tentations, et ne succombent Ă leurs attaques. Malheur Ă nous, qui vivons au milieu de tous ces dangers comme les gens qui sont en assurance. L'on a vu des Ă©toiles du ciel tomber, l'on a vu ceux qui conversaient avec les anges, Ă©loignĂ©s dans leurs solitudes des occasions fĂącheuses qui nous environnent, remplis des dons de Dieu, et admirables en toutes sortes de vertus, hommes excellents et illustres en saintetĂ©, se perdre et se damner, abattus et terrassĂ©s par ces esprits apostats et nous qui sommes tout plongĂ©s dans les sens, qui marchons toujours sur le bord du prĂ©cipice, il semble que nous n'ayons rien Ă craindre. Ă qu'il est vrai que notre aveuglement est une chose surprenante ! Quel moyen donc de se sauver des piĂ©ges que nous tendent des ennemis si puissants ? Le moyen le plus assurĂ© est la dĂ©votion Ă la MĂšre de Dieu, qui est terrible comme une armĂ©e rangĂ©e en bataille Ă nos adversaires de l'enfer. Ă la vĂ©ritĂ©, les dĂ©mons craignent grandement les jeĂ»nes, les veilles, les austĂ©ritĂ©s et pĂ©nitences, les priĂšres ; mais ils n'ont pas laissĂ© de perdre plusieurs Ăąmes qui avaient excellĂ© en ces choses ; mais jamais il n'a Ă©tĂ© dit ni ouĂŻ qu'une personne vĂ©ritablement dĂ©vote Ă la trĂšs-sainte Vierge, ait Ă©tĂ© perdue. De lĂ vient qu'il n'y a rien qu'ils redoutent davantage que le culte de la MĂšre de Dieu. Aussi voyons-nous qu'ils portent Ă©trangement leurs suppĂŽts, comme les hĂ©rĂ©tiques ou les mauvais catholiques, Ă le dĂ©truire, soit ouvertement, ou indirectement par des prĂ©textes spĂ©cieux. Ils savent qu'il est aisĂ© de jeter de la corruption dans l'intĂ©rieur de ceux qui Ă©clatent le plus par les oeuvres extĂ©rieures, comme par les aumĂŽnes, assistance des malades, austĂ©ritĂ©s corporelles, et choses semblables ; ils n'ignorent pas que les Ăąmes les plus solidement Ă©tablies en la vertu, sont sujettes Ă l'inconstance ; et l'expĂ©rience ne les rend que trop savants sur ce sujet. Mais ils connaissent que la protection de la MĂšre de Dieu ne manquera jamais Ă ceux qui implorent ses MisĂ©ricordes, retirant du vice ceux qui y sont plongĂ©s, et augmentant les grĂąces Ă ceux qui vivent dans l'observance des commandements de son Fils, impĂ©trant Ă tous la grĂące finale et le don d'une prĂ©cieuse mort. Ne sais-tu pas, disait Notre-Seigneur Ă un dĂ©mon qui se plaignait Ă lui de ce que les plus grands pĂ©cheurs lui Ă©taient ravis par le crĂ©dit de la sacrĂ©e Vierge, que ma mĂšre peut tout en mon empire, et que tout ce qu'elle veut est fait ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 3 FĂ©v - 2123 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Ceci est rapportĂ© dans les RĂ©vĂ©lations de sainte Brigitte. Les PĂšres du second concile de NicĂ©e ont jugĂ© Ă propos d'instruire tous les fidĂšles de l'Ăglise du grand pouvoir de la MĂšre de Dieu sur les dĂ©mons, par les exemples qu'ils ont fait insĂ©rer dans les actes du concile. Il est donc rapportĂ© dans l'action quatriĂšme, qu'un solitaire, Ă©tant extraordinairement tourmentĂ© des tentations du malin esprit, comme un jour il Ă©tait accablĂ© d'ennui, le dĂ©mon lui apparut, et lui promit qu'il cesserait de le tenter, pourvu qu'il dĂ©sistĂąt d'honorer, et de faire quelques dĂ©votions devant une image de Marie, mĂšre de JĂ©sus. Il est Ă remarquer qu'il fit promettre inconsidĂ©rĂ©ment, par serment, Ă l'ermite de tenir la chose secrĂšte ce qui marque assez qu'il avait peur que l'on connĂ»t une chose trĂšs vĂ©ritable, que les diables redoutent plus la confiance sincĂšre Ă la sainte Vierge, que toutes les autres choses dont ils pourraient mĂȘme espĂ©rer plus d'avantage. En la mĂȘme action, il est Ă©crit qu'un homme possĂ©dĂ© du diable depuis plusieurs annĂ©es, fut dĂ©livrĂ© Ă l'occasion d'une image de la reine du ciel, qui fut mise dans le lieu oĂč il demeurait ; le dĂ©mon, jetant divers hurlements contre cette image, et avouant qu'il Ă©tait contraint de sortir par sa vertu, ne pouvant demeurer dans un lieu oĂč serait honorĂ©e de Marie vierge, et mĂšre de le moment de la mort est celui duquel dĂ©pend lĂ©ternitĂ© de notre salut, ou de notre perte ; cest en ce temps que la reine de MisĂ©ricorde fait ressortir principalement les effets de sa charitĂ©. Le docteur sĂ©raphique assure quelle envoie saint Michel, archange, pour dĂ©fendre et assister ses dĂ©vots Ă la mort et aprĂšs la mort. Or, il serait bien difficile d'exprimer ici combien est douce et puissante, Ă cet instant terrible, la protection des saints anges, et particuliĂšrement de saint Michel, le prince de ces glorieux esprits. C'est un de nos malheurs de voir tant de glaces dans la plupart des coeurs pour ces grands de l'empirĂ©e, qui ne sont animĂ©s et qui ne vivent que des plus vives flammes de l'amour divin. Je tiendrais ma vie bien employĂ©e si je pouvais contribuer Ă Ă©tablir et rĂ©veiller la dĂ©votion de ces aimables esprits, et je m'estimerais heureux de pouvoir mourir plusieurs fois pour leur gloire. Notre bonne maĂźtresse ne se contente pas de nous dĂ©fendre et soutenir en ce passage, oĂč se doit dĂ©cider l'affaire de notre bonheur ou malheur Ă©ternel, mais elle fait mille faveurs Ă ses favoris. Un des premiers religieux Servites Ă©tant sur le point de mourir, on entendit la voix cĂ©leste de cette reine du ciel qui lui dit Ă mon enfant ! Parce que vous avez tout quittĂ© pour l'amour de mon Fils, et avez suivi ses conseils, vous possĂ©derez tout en jouissant de la vie Ă©ternelle. » Ă ces paroles, qui furent ouĂŻes de tous les religieux, dont les esprits furent saisis d'une sainte frayeur, toute la compagnie gardant un grand silence, ce fidĂšle serviteur de Marie expira, et pour lors on entendit derechef la voix miraculeuse de la bienheureuse Vierge, qui disait Venez, ĂŽ les saints bien-aimĂ©s de mon fils, allez au-devant, glorieux esprits du ciel, tenez compagnie, par honneur, Ă l'Ăąme de celui qui m'a servie avec tant de fidĂ©litĂ© pendant les jours de soir pĂšlerinage ; et vous, ĂŽ mes trĂšs chers amis et serviteurs, recevez les dĂ©pouilles de son corps qu'il vous laisse, et ayez soin de l'ensevelir avec tous les respects qu'il mĂ©rite. » ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 4 FĂ©v - 2128 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... C'est ainsi que sont honorĂ©s les serviteurs de cette grande reine ; c'est ainsi qu'elle rend leur mort prĂ©cieuse aux yeux de Dieu, des anges et des hommes. Le bienheureux Marin, dont la mĂ©moire sera Ă jamais glorieuse pour la qualitĂ© d'esclave de la souveraine du ciel et de la terre, qu'il a portĂ© avec la ferveur d'un zĂšle non pareil, Ă©tant rĂ©duit Ă l'extrĂ©mitĂ© d'une maladie de poitrine et de poumon, fut vu un matin parler Ă quelque personne que l'on ne voyait pas, dont la prĂ©sence le comblait d'une joie extraordinaire, puis se tournant vers les assistants, il leur dit Levez-vous, voici la reine du ciel, rendez vos respects Ă ma bonne maitresse ; et adressant la parole Ă la sainte Vierge, il s'Ă©cria Ă ma bonne dame, d'oĂč vient que vous voulez bien visiter votre pauvre serviteur ? BĂ©nissez-moi et ne permettez pas que celui-lĂ aille dans les tĂ©nĂšbres de l'Ă©ternitĂ©, que vous avez honorĂ© des lumiĂšres de votre douce prĂ©sence. »En ce temps-lĂ son frĂšre Damien, revenant de l'Ă©glise, oĂč il avait rĂ©citĂ© les heures canoniales de la nuit, et lui demandant l'Ă©tat de sa santĂ©, il lui rĂ©pondit qu'il Ă©tait certain de sa mort, et dit ensuite Ă mon cher frĂšre, nous avons ici des domestiques bien peu civils. » Et se plaignant Ă un homme de considĂ©ration, qui Ă©tait prĂ©sent, de la mĂȘme incivilitĂ©, Ă raison qu'il ne s'Ă©tait pas levĂ© Ă l'arrivĂ©e de la reine du paradis, cela lui donna occasion de douter si ce n'Ă©tait point quelque faiblesse d'imagination qui le fĂźt parler de la sorte. Ce que voyant, le malade, il rĂ©partit Ne pensez pas que ce que j'avance soit une illusion de l'imagination ; c'est une pure vĂ©ritĂ© ; l'on sait assez qu'ordinairement les maladies du poumon laissent le jugement libre non, il n'y a point Ă douter, la MĂšre de notre Sauveur, accompagnĂ©e des saints anges, m'est venue visiter ; elle s'est montrĂ©e Ă son pauvre serviteur, elle m'a donnĂ© sa sainte bĂ©nĂ©diction. » Tout rapportĂ© bien au long par le saint cardinal Pierre Damien, frĂšre du bienheureux Marin, en l'une de ses EpĂźtres. Ils avaient encore un autre frĂšre, archiprĂȘtre, qui s'appelait Damien , et c'est de lui dont il est parlĂ© ci-dessus. Les soins que la MĂšre de Dieu prend de ses dĂ©vots ne se terminent pas Ă la vie prĂ©sente et ne finissent pas Ă la mort. Cette mĂšre, qui n'a que des entrailles de MisĂ©ricorde, ne peut les oublier en quelque Ă©tat qu'ils soient et en quelque lieu qu'ils puissent ĂȘtre. Elle est toujours pour eux une mĂšre d'amour, elle leur rend des assistances continuelles pendant toute leur vie ; elle les soutient Ă la mort, elle les dĂ©fend au jugement et elle leur donne des secours incroyables dans les feux et les flammes du purgatoire, tantĂŽt les consolant par le ministĂšre des saints anges, tantĂŽt leur appliquant les bonnes oeuvres dont on lui cĂšde la disposition, ou procurant de forts mouvements aux vivants de prier et de satisfaire pour eux, et quelquefois obtenant de son Fils bien-aimĂ© la grĂące pour ces pauvres captifs, en impĂ©trant la rĂ©mission de leurs peines. Notre-Seigneur a fait connaĂźtre en plusieurs rencontres qu'il dĂ©livre du purgatoire grand nombre d'Ăąmes en sa faveur, et il a voulu que quelques-unes de ces Ăąmes, heureusement dĂ©livrĂ©es, fissent savoir en notre terre qu'en de certains jours de grandes fĂȘtes, comme autant de jours de ses triomphes, elle donnait la libertĂ© Ă ceux qui sont dĂ©tenus par la justice divine en ces sombres prisons, et les conduisait en la gloire Ă©ternelle. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 5 FĂ©v - 2149 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... C'est ainsi que sont honorĂ©s les serviteurs de cette grande reine ; c'est ainsi qu'elle rend leur mort prĂ©cieuse aux yeux de Dieu, des anges et des est donc la mĂšre de nos plus douces espĂ©rances ; c'est en elle, comme le chante l'Ăglise, que se rencontrent tous les sujets d'espĂ©rer le salut et la vie Ă©ternelle, et l'on peut appliquer avec bien de la justice Ă sa vĂ©ritable dĂ©votion ces paroles de l'Ăcriture Toute sorte de biens me sont venus avec elle. Sap. VII, 11L'Ăąme qui l'honore sincĂšrement n'a rien Ă craindre et a tout sujet d'espĂ©rer ; ses dĂ©vots doivent se faire quittes de leurs scrupules et mettre bas toutes leurs inquiĂ©tudes. Pourquoi leur Ăąme est-elle triste ? Pourquoi est-elle troublĂ©e ? Qu'ils espĂšrent en ses MisĂ©ricordes et qu'ils sachent ce que dit saint Anselme qu'il n'est pas possible de pĂ©rir sous son aimable protection ; qu'ils sachent, selon le tĂ©moignage de l'Ăglise mĂȘme, que son esprit est plus doux que le miel, et qu'il n'y a que des grĂąces et des faveurs Ă attendre dans son service. C'est un avant-goĂ»t de la fĂ©licitĂ© du ciel que d'ĂȘtre Ă elle ; c'est commencer, dĂšs cette vie, la vie des bienheureux. Aussi est-elle appelĂ©e par les saints un paradis de dĂ©lices, le paradis de la terre. Et saint Jean DamascĂšne la nomme une mer de joie. Mais si tous ceux qui prennent bien sa dĂ©votion peuvent lĂ©gitimement aspirer Ă ces privilĂšges, ses esclaves y ont des droits particuliers ; et l'on peut dire d'eux ces paroles de l'Ăvangile Matth. XIX, 50 Ce sont des derniers qui deviennent les premiers. Des derniers, par les fers dont ils se chargent, par la servitude qu'ils professent, qui mĂ©ritent, par leurs abaissements, d'ĂȘtre Ă©levĂ©s aux premiĂšres places de la gloire. Autrefois Aristote enseignait que le serviteur Ă©tait une partie animĂ©e du maĂźtre, mais le Saint-Esprit, en l'EcclĂ©siastique XXXIII, 31, nous apprend que, lorsqu'il est fidĂšle, il doit ĂȘtre traitĂ© en frĂšre et comme notre propre Ăąme. Non, nous n'avons point Ă douter que la divine Marie ne soit la meilleure maĂźtresse qui fut et qui sera jamais, et qu'elle ne nous considĂšre, comme le Saint-Esprit, son Ă©poux, le demande. Nous voilĂ donc bienheureux et infiniment bienheureux, et les sujets que nous avons de nous consoler et de nous rĂ©jouir peuvent bien ĂȘtre admirĂ©s, mais c'est ce quon ne peut exprimer. Ce que nous pouvons dire, est qu'il est bien doux de vivre au service de Marie, et encore plus doux d'y mourir. Ă mon Dieu ! Quelle consolation, Ă la mort, de l'avoir servie avec fidĂ©litĂ©, et quel Ă©tonnement, dans l'Ă©ternitĂ©, des biens, privilĂšges et faveurs incroyables qui sont attachĂ©s Ă sa vĂ©ritable dĂ©votion. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 6 FĂ©v - 2205 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu Saint Ildefonse, parlant de sa divine maĂźtresse, assure qu'elle a Ă©tĂ© presque toute changĂ©e dans le divin amour. Comme nous voyons, dit ce saint, que le feu pĂ©nĂštre le fer, de mĂȘme le Saint-Esprit a tout pĂ©nĂ©trĂ© et consumĂ© la divine Marie dans les vives flammes de son pur amour ; en sorte qu'on ne voyait en elle que les feux adorables de cet amour-Dieu. Une maĂźtresse si aimante demande des serviteurs et des esclaves qui aiment, et en vĂ©ritĂ© je ne sais pas comment il est possible d'avoir un cur, et ne la pas aimer Je ne comprends pas comme il y a des hommes insensibles, pour n'ĂȘtre pas touchĂ©s de la chaste dilection d'une princesse si aimable. Disons ici qu'il faut ou n'avoir plus de cur, ou l'aimer ; mais disons qu'il faut ĂȘtre tout de cur pour l'aimer. Or celui qui aura un vĂ©ritable amour pour la trĂšs sacrĂ©e Vierge, ne manquera jamais de zĂšle pour tout ce qui regarde son honneur et sa gloire et c'est ce zĂšle que nous donnons pour premiĂšre pratique Ă ses fidĂšles esclaves, qui non-seulement doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour les intĂ©rĂȘts de leur glorieuse encore ils doivent respecter et chĂ©rir tout ce que l'esprit de Dieu inspire aux autres touchant le culte d'une si auguste reine. Il faut grandement honorer toutes ses confrĂ©ries et congrĂ©gations, toutes les dĂ©votions rĂ©glĂ©es qui se pratiquent en son honneur, les chapelles et autels, ses images en quelques lieux qu'elles soient ; toutes les choses qui servent Ă sa dĂ©votion, comme les chapelets, les scapulaires, les livres qui traitent de ses louanges, les ordres qui lui sont spĂ©cialement dĂ©diĂ©s, les personnes qui font une profession particuliĂšre de la servir. Ceux qui aiment vĂ©ritablement la mĂšre du bel amour n'ont pas besoin de preuves pour les convaincre sur ce sujet, ni de motifs pour les porter Ă une chose si juste le chaste amour de leur aimable reine donne assez de lumiĂšres Ă leurs esprits, et assez de flammes Ă leurs bons coeurs il ne faut qu'aimer pour entendre ce que je dis ; et s'il se trouve des esprits peu Ă©clairĂ©s sur cette matiĂšre, il n'y a pas Ă douter qu'il leur tient au coeur. L'on a vu l'un de ses plus dĂ©vots esclaves, le grand cardinal de Burelle, s'Ă©lever sur ses pieds avec ardeur, et hausser le bras autant qu'il pouvait, pour toucher du bout du doigt quelqu'une de ses images. C'Ă©tait l'amour qui lui inspirait de telles pratiques, qui ne seront jamais bien entendues que par ceux qui aiment. Mais que les esprits superbes, et qui enflĂ©s de leurs sciences sont tout plongĂ©s dans l'orgueil, blasphĂ©mant ce qu'ils ignorent, apprennent des choses insensibles mĂȘmes le respect qui est dĂ» Ă tout ce qui sert au culte de la MĂšre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 7 FĂ©v - 2159 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu ... Qu'ils apprennent Ă respecter ses scapulaires, des feux qui tant de fois n'ont osĂ© les toucher au milieu de leurs flammes, les laissant dans leur entier, quoiqu'ils eussent consumĂ© tout ce qui les environnait. Qu'ils sachent pendant qu'ils invectivent contre cette dĂ©votion, soit en public, soit en particulier, que toute la nature crie pour leur dĂ©fense la toute puissance de Dieu se servant de tous les Ă©lĂ©ments pour opĂ©rer de grands miracles en faveur de ceux qui les portent. Les diables tremblent, et sont contraints de s'enfuir Ă la vue des plus petites choses qui servent Ă sa dĂ©votion, pendant que quelques personnes se laissent aller dans un tel excĂšs de prĂ©somption, qu'elles vont jusqu'Ă les mĂ©priser. Cette reine du ciel voulu elle-mĂȘme nous faire connaitre la haute estime que nous devons avoir de ces choses, qui paraissent si peu considĂ©rables aux prudents et sages du monde, lorsque, paraissant Ă un de ses congrĂ©nanistes des maisons de la Compagnie de JĂ©sus, elle lui fit une forte correction de ce qu'il avait mal usĂ© d'une plume qui Ă©tait destinĂ©e pour Ă©crire les affaires de la congrĂ©gation. Pour moi j'avoue que je ne vois rien de petit, que je trouve tout grand dans le service de ma trĂšs chĂšre maĂźtresse, l'admirable MĂšre de Dieu. Je prĂ©fĂ©rerais de balayer ses Ă©glises et chapelles aux plus Ă©clatants emplois de la terre ; j'aimerais mieux en cueillir la poussiĂšre avec ma langue et ma bouche, que d'entrer dans les charges les plus honorables ; je tiendrai toujours Ă grande gloire de baiser les vestiges de ses serviteurs, et enfin, je n'ai point de plus forte ambition que de vivre l'esclave de ses esclaves qualitĂ© qui me sera toujours plus chĂšre que ma vie, et dont je fais plus d'Ă©tat que de tout ce qu'il y a de plus glorieux au je suis bien aise de dire en face du ciel et de la terre, que ses fers me sont plus agrĂ©ables que les plus douces libertĂ©s et si l'on me donnait le choix de ressusciter des morts, et de commander Ă toute la nature, ou bien d'en ĂȘtre chargĂ©, je proteste que je prĂ©fĂšrerais ces chaĂźnes. Ce n'est pas assez au coeur sincĂšrement zĂ©lĂ© de chĂ©rir et respecter jusqu'aux moindres choses qui regardent le culte de la MĂšre de Dieu ; mais de plus on les doit soutenir avec une sainte libertĂ© accompagnĂ©e d'une prudence chrĂ©tienne, et non pas de celle du monde qu'il faut avoir en horreur en toute sorte de rencontres. Il faut bien parler toujours de toutes les vĂ©ritables pratiques de sa dĂ©votion et engager les autres doucement Ă faire le mĂȘme. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 9 FĂ©v - 002 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu ... L'on doit s'opposer avec sagesse Ă ceux qui les attaquent, soit ouvertement, soit en des maniĂšres cachĂ©es par des prĂ©textes spĂ©cieux. Non, nous ne devons pas rougir quand il s'agit de soutenir les intĂ©rĂȘts de notre glorieuse dame ; ce nous serait trop d'honneur de donner non-seulement nos paroles, d'ĂȘtre exposĂ©s Ă la raillerie, de passer pour esprits faibles, mais encore de rĂ©pandre jusqu'Ă la derniĂšre goutte de notre sang pour leur dĂ©fense. Oh ! PlĂ»t Ă Dieu avoir des millions de vies pour les sacrifier toutes Ă Dieu seul, pour la gloire de mon aimable princesse ! S'il Ă©tait nĂ©cessaire de passer pour le plus insensĂ© des hommes dans l'esprit de toutes les crĂ©atures pour un tout petit brin de sa gloire, je le voudrais de tout mon coeur. Ă ma trĂšs bonne MĂšre ! Ă ma trĂšs sainte dame ! Je voudrais que tous les hommes me chargeassent d'ignominies, si vous en Ă©tiez un tant soit peu plus glorifiĂ©e. Oh ! Que je sois pour le reste de mes jours l'opprobre de la terre, et l'abjection mĂȘme, s'il y va d'un seul degrĂ© de votre gloire ! Que diront ces gens, qui font profession de son service, et qui noseraient pas Ă peine ouvrir la bouche pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts dans une compagnie, quand ils paraĂźtront en sa glorieuse prĂ©sence ? Le zĂšle porte encore Ă se servir de tous les moyens raisonnables pour l'Ă©tablissement et l'augmentation de sa dĂ©votion, en procurant l'institution de ses confrĂ©ries aux lieux oĂč elles ne sont pas, ou en y faisant entrer les personnes dans les lieux oĂč elles sont Ă©tablies, en faisant prĂȘcher de ses grandeurs, en distribuant des livres qui traitent de sa dĂ©votion, ou bien en les lisant ou racontant dans les occasions ce qu'on y a lu, en donnant de ses images et chapelets Ă ceux qui n'en ont pas, surtout aux pauvres et aux paysans de la campagne, les instruisant Ă mĂȘme temps des principes de la comme il faut honorer, selon la foi catholique, la glorieuse MĂšre de Dieu, leur rapportant quelques exemples et histoires authentiques pour les y animer ; leur enseignant quelque dĂ©votion rĂ©glĂ©e pour tous les jours, et prenant garde quand on donnera quelque aumĂŽne corporelle, et particuliĂšrement dans la visite des malades, de s'en servir pour l'Ă©tablissement de la dĂ©votion de notre bonne maĂźtresse, comme Ă©tant le propre d'un vĂ©ritable esclave de travailler incessamment pour son auguste dame. Un des plus excellents moyens est de contribuer aux missions, dans la vue d'y faire connaĂźtre et aimer Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, et Ă mĂȘme temps sa trĂšs pure MĂšre, et particuliĂšrement de coopĂ©rer aux missions et sĂ©minaires des pays Ă©trangers, pour acquĂ©rir des royaumes et empires tout entiers Ă l'empire de JĂ©sus et de Marie. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 FĂ©v - 713 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu ... L'on doit s'opposer avec sagesse Ă ceux qui les attaquent, soit ouvertement, soit en des maniĂšres cachĂ©es par des prĂ©textes spĂ©cieux. Non, nous ne devons pas rougir quand il s'agit de soutenir les intĂ©rĂȘts de notre glorieuse dame ; ce nous serait trop d'honneur de donner non-seulement nos paroles, d'ĂȘtre exposĂ©s Ă la raillerie, de passer pour esprits faibles, mais encore de rĂ©pandre jusqu'Ă la derniĂšre goutte de notre sang pour leur dĂ©fense. Oh ! PlĂ»t Ă Dieu avoir des millions de vies pour les sacrifier toutes Ă Dieu seul, pour la gloire de mon aimable princesse ! S'il Ă©tait nĂ©cessaire de passer pour le plus insensĂ© des hommes dans l'esprit de toutes les crĂ©atures pour un tout petit brin de sa gloire, je le voudrais de tout mon coeur. Ă ma trĂšs bonne MĂšre ! Ă ma trĂšs sainte dame ! Je voudrais que tous les hommes me chargeassent d'ignominies, si vous en Ă©tiez un tant soit peu plus glorifiĂ©e. Oh ! Que je sois pour le reste de mes jours l'opprobre de la terre, et l'abjection mĂȘme, s'il y va d'un seul degrĂ© de votre gloire ! Que diront ces gens, qui font profession de son service, et qui noseraient pas Ă peine ouvrir la bouche pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts dans une compagnie, quand ils paraĂźtront en sa glorieuse prĂ©sence ? Le zĂšle porte encore Ă se servir de tous les moyens raisonnables pour l'Ă©tablissement et l'augmentation de sa dĂ©votion, en procurant l'institution de ses confrĂ©ries aux lieux oĂč elles ne sont pas, ou en y faisant entrer les personnes dans les lieux oĂč elles sont Ă©tablies, en faisant prĂȘcher de ses grandeurs, en distribuant des livres qui traitent de sa dĂ©votion, ou bien en les lisant ou racontant dans les occasions ce qu'on y a lu, en donnant de ses images et chapelets Ă ceux qui n'en ont pas, surtout aux pauvres et aux paysans de la campagne, les instruisant Ă mĂȘme temps des principes de la comme il faut honorer, selon la foi catholique, la glorieuse MĂšre de Dieu, leur rapportant quelques exemples et histoires authentiques pour les y animer ; leur enseignant quelque dĂ©votion rĂ©glĂ©e pour tous les jours, et prenant garde quand on donnera quelque aumĂŽne corporelle, et particuliĂšrement dans la visite des malades, de s'en servir pour l'Ă©tablissement de la dĂ©votion de notre bonne maĂźtresse, comme Ă©tant le propre d'un vĂ©ritable esclave de travailler incessamment pour son auguste dame. Un des plus excellents moyens est de contribuer aux missions, dans la vue d'y faire connaĂźtre et aimer Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, et Ă mĂȘme temps sa trĂšs pure MĂšre, et particuliĂšrement de coopĂ©rer aux missions et sĂ©minaires des pays Ă©trangers, pour acquĂ©rir des royaumes et empires tout entiers Ă l'empire de JĂ©sus et de Marie. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 FĂ©v - 2204 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ...Les marques d'un zĂšle vĂ©ritable que l'on peut donner, doivent paraĂźtre en une matiĂšre qui est contestĂ©e et nous devons nous rĂ©jouir de la libertĂ© qui nous est accordĂ©e, pour avoir lieu de tĂ©moigner Ă notre divine princesse notre bonne volontĂ©. Comme c'est elle qui a dĂ©truit toutes les hĂ©rĂ©sies, selon que le chante l'Ăglise ; c'est le propre des hĂ©rĂ©tiques de s'opposer aux honneurs qui lui sont rendus par les fidĂšles. Dans le dernier siĂšcle, le misĂ©rable Luther osait bien dire que les fĂȘtes de la trĂšs sainte Vierge lui dĂ©plaisaient beaucoup ; mais surtout la fĂȘte de sa trĂšs pure Conception. C'est ce qui doit animer le zĂšle de ses dĂ©vots, dont l'ardeur se doit redoubler par les contradictions de l'enfer et de ses suppĂŽts aussi voyons-nous que le Saint-Esprit inspire plus que jamais la dĂ©votion de l'ImmaculĂ©e Conception dans le coeur des fidĂšles. Le roi catholique Philippe III obtint de Paul V par ses ambassadeurs, qu'il avait envoyĂ©s tout exprĂšs, une bulle par laquelle il Ă©tait dĂ©fendu de soutenir dans les sermons, leçons, ou autres actes publics, l'opinion contraire Ă l'ImmaculĂ©e Conception mais il n'est pas possible d'exprimer la joie de tout le royaume d'Espagne Ă la nouvelle de la bulle il fit une grande fĂȘte depuis le 6 d'octobre jusqu'au 8 de dĂ©cembre, partout l'on faisait des processions solennelles en actions de grĂąces, ce n'Ă©tait que feux de joie de tous cĂŽtĂ©s, c'Ă©tait une rĂ©jouissance publique de toute sorte d'Ă©tats et de conditions, qui tĂąchaient de faire paraĂźtre Ă l'envi l'un de l'autre leur amour pour les intĂ©rĂȘts de la souveraine du ciel et de la terre. Grand nombre de princes, plusieurs universitĂ©s, quantitĂ© de chapitres, de collĂšges et de confrĂ©ries s'obligĂšrent par vu de ne dire jamais rien de contraire Ă la vĂ©ritĂ© de ce privilĂšge de la MĂšre de Dieu ; mais de le croire inviolablement jusqu'au dernier soupir de leur vie, autant que l'Ăglise le permettait. L'on en institua la confrĂ©rie, que Charles-Quint avait dĂ©jĂ fait Ă©tablir en d'autres lieux, oĂč le roi, les princes et princesses, les ducs, marquis, comtes, et enfin les plus grands du royaume, plusieurs universitĂ©s, collĂšges, cent quatre-vingt monastĂšres, et plus de vingt mille hommes ayant donnĂ© leur nom, ils firent tous vu de soutenir l'ImmaculĂ©e Conception ; le roi catholique embrassant cette dĂ©votion avec une telle ferveur qu'il serait allĂ© volontiers Ă pied Ă Rome, s'il avait cru pouvoir obtenir quelque chose de plus du Saint-SiĂšge en faveur de ce mystĂšre. Philippe IV, digne hĂ©ritier du zĂšle d'un roi si pieux, aussi bien que de ses Ătats, impĂ©tra de GrĂ©goire XV, l'an 1622, une bulle par laquelle il Ă©tait dĂ©fendu non-seulement, comme en la prĂ©cĂ©dente, de soutenir l'opinion contraire dans les actes publics, mais encore dans les entretiens particuliers et Ă prĂ©sent cette dĂ©votion s'est tellement augmentĂ©e en ce royaume catholique que la plupart des prĂ©dicateurs commencent leurs sermons par ces saintes paroles LouĂ© soit Ă jamais le trĂšs saint Sacrement de l'autel et l'ImmaculĂ©e Conception de la MĂšre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 11 FĂ©v - 2227 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ...Il y a dĂ©jĂ longtemps que notre France s'est dĂ©clarĂ©e pour le glorieux privilĂšge de celle qu'elle reconnaĂźt pour sa puissante protectrice, Ă©tant plus que jamais en sa dĂ©pendance, Ă raison du vu et de la donation que lui en a faite le feu roi Louis le Juste, de glorieuse mĂ©moire, renouvelĂ©e et confirmĂ©e par le roi Louis Dieu-DonnĂ©, Ă prĂ©sent rĂ©gnant, et ratifiĂ©e et acceptĂ©e par tous ses sujets plus florissante universitĂ© n'accorde la qualitĂ© de docteur qu'Ă condition de dĂ©fendre un privilĂšge si avantageux Ă la mĂšre de toute la science des saints et ces annĂ©es derniĂšres l'on a vu dans la capitale du royaume une maison de saintes religieuses Ă©tablies par la piĂ©tĂ© de notre grande reine, qui sont toutes dĂ©diĂ©es en l'honneur de la trĂšs pure Conception, aprĂšs la solennitĂ© d'une grande fĂȘte, suivie d'octave, dans laquelle pendant tous les jours de ladite octave plusieurs princes de l'Ăglise et autres fameux prĂ©dicateurs publiaient les grandeurs, aussi bien que la vĂ©ritĂ© du mystĂšre. Il est bien difficile d'en douter Ă celui qui considĂ©rera que la trĂšs sainte Vierge, si elle n'avait Ă©tĂ© exempte de pĂ©chĂ© originel, aurait Ă©tĂ© sujette du dĂ©mon car quelle apparence que celle qui devait briser la tĂȘte du serpent infernal en fĂ»t l'esclave ? Quelle apparence que celle qui devait triompher avec tant de gloire de enfer, y fĂ»t assujettie ? Non, dit un ancien PĂšre, la justice ne permettait pas que ce vaisseau d'Ă©lite fĂ»t dĂ©shonorĂ© par des misĂšres qui sont communes au reste des hommes. Mais peut-on croire, que si dans la terre oĂč il y a si peu d'ordre, les maitres cependant y sont prĂ©fĂ©rĂ©s aux valets, les rois Ă leurs sujets ; que dans le ciel l'on considĂšre davantage les serviteurs, que celle qui en est l'auguste reine ? Si Marie a Ă©tĂ© sujette au pĂ©chĂ© originel, il faut dire qu'en cela Adam a eu plus de privilĂšge, et que les anges ont Ă©tĂ© plus heureux, leur puretĂ© n'ayant jamais Ă©tĂ© souillĂ©e de la moindre tache d'aucun pĂ©chĂ©. Disons de plus, qu'il y allait de l'honneur de son Fils qu'elle en fĂ»t prĂ©servĂ©e ; parce que comme la gloire des pĂšres descend jusqu'Ă leurs enfants, de mĂȘme leur ignominie retourne en quelque maniĂšre sur eux. Saint Thomas se sert de cette raison pour prouver que la trĂšs sainte Vierge n'a jamais commis aucun pĂ©chĂ© vĂ©niel. Mais si cette preuve est forte Ă l'Ă©gard du pĂ©chĂ© vĂ©niel, elle l'est bien plus Ă l'Ă©gard du pĂ©chĂ© originel, puisque l'Ăąme par le pĂ©chĂ© vĂ©niel ne sort pas de la grĂące et de l'amitiĂ© de Dieu, et n'est pas sous la domination du dĂ©mon ce qui arrive par le pĂ©chĂ© originel. Si donc, l'AngĂ©lique docteur ne peut souffrir la pensĂ©e du plus petit pĂ©chĂ© vĂ©niel en l'Ăąme de la trĂšs sainte Vierge, s'il estime que son Fils en aurait Ă©tĂ© dĂ©shonorĂ©, qu'il y allait de ses divins intĂ©rĂȘts de ne le pas permettre ; comment pourra-t-on se persuader que cette Ăąme toute sainte ait tombĂ© dans le pĂ©chĂ© d'origine, qui est un pĂ©chĂ© mortel, qui prive du paradis et de la grĂące ? En vĂ©ritĂ© la seule idĂ©e en donne l'horreur car serait-il bien possible que Marie, la plus aimĂ©e, aussi bien que la pus aimante des crĂ©atures, eĂ»t Ă©tĂ© le sujet de la haine de son Fils, eĂ»t Ă©tĂ© le sujet de l'aversion d'un Dieu qui l'avait destinĂ© pour sa MĂšre ? Serait-il bien possible que le diable pĂ»t se vanter de l'avoir eue sous son empire, et de l'avoir dĂ©tenue captive sous ses fers, et garrottĂ©e en ses chaĂźnes ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 12 FĂ©v - 2150 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ... Il est vrai qu'il y a eu quelques saints dans des sentiments contraires ; mais c'Ă©tait dans des temps oĂč ce mystĂšre n'Ă©tait pas encore assez connu. Ils disaient que la fĂȘte qui en Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e, n'Ă©tait pas approuvĂ©e des Souverains Pontifes ; ils disaient qu'il n'y avait que des Ă©glises particuliĂšres qui en faisaient la solennitĂ©. Mais ces raisons pourraient-elles aujourd'hui avoir quelque force, puisque la fĂȘte est reçue par le Saint-SiĂšge, et de toute l'Ăglise universelle ? De plus, il y a de graves auteurs, et des chroniques d'un grand ordre, qui rapportent que ces saints paraissant visiblement aprĂšs leur mort, se sont rĂ©tractĂ©s de leurs opinions, et ont avouĂ© la vĂ©ritĂ© de la Conception ImmaculĂ©e. L'on peut encore remarquer que les oppositions de ces saints n'ont servi qu'Ă faire paraĂźtre avec plus d'Ă©clat la puretĂ© sans tache de la bienheureuse Vierge en sa conception toute sainte car si l'on objecte que leur autoritĂ© est grande, c'est ce qui doit persuader davantage la vĂ©ritĂ© qu'ils ont imprĂ©gnĂ©, quoi qu'avec respect, puisque toutes les Ă©coles de thĂ©ologie ayant tant de dĂ©fĂ©rence pour leur doctrine, si elles ne la suivent pas en quelque matiĂšre, c'est une des marques les plus fortes que l'on puisse avoir qu'elle n'est pas vraie. Mais y a-t-il rien de plus puissant, pour nous convaincre les esprits, que l'inclination gĂ©nĂ©rale de l'Ăglise universelle ? Si elle parle du pĂ©chĂ© originel dans le dernier concile ĆcumĂ©nique, elle dĂ©clare qu'elle n'y comprend pas l'ImmaculĂ©e MĂšre de Dieu. DĂšs les premiers siĂšcles, le grand saint Augustin a enseignĂ© que lorsqu'il s'agit du pĂ©chĂ© il ne voulait en aucune façon parler de la bienheureuse Vierge. Et, de vrai, le Saint-Esprit ne lui dit-il pas, dans les Cantiques, qu'elle est toute belle et sans aucune tache ? Et ne pouvons-nous pas assurer avec justice que c'est ce mĂȘme Esprit qui unit les esprits de presque tous les fidĂšles, pour conspirer unanimement Ă la pieuse croyance de cette vĂ©ritĂ© ? En sorte que, si l'on demande Ă tous les peuples qui viennent en foule louer le Seigneur en sa sainte MĂšre par toute la terre habitable, en autant de lieux qu'il y a des Ă©glises, le jour de la fĂȘte de sa Conception, ce qu'ils viennent honorer en la solennitĂ© de ce mystĂšre, sans doute qu'ils rĂ©pondront qu'ils ont dessein d'honorer la Conception ImmaculĂ©e de la MĂšre de Dieu. Et en cette rencontre, toutes les chaires de nos temples retentissant de cette vĂ©ritĂ©, toute la terre fait comme un Ă©cho Ă toutes les voix qui s'y font entendre, rĂ©pĂ©tant cette vĂ©ritĂ©, qui s'y publie par autant de bouches qu'il y a de personnes qui les Ă©coutent. Ajoutons Ă ceci que les souverains pontifes ont approuvĂ© l'office de l'ImmaculĂ©e Conception, qui se fait dans tout l'ordre de Saint-François, non-seulement le jour de la fĂȘte, mais tous les samedis de l'annĂ©e, hors le temps de carĂȘme, quand ils ne sont pas empĂȘchĂ©s par quelque fĂȘte ; qu'il y a des ordres instituĂ©s en l'honneur de ce mystĂšre, de grandes indulgences accordĂ©es Ă ceux qui y ont une dĂ©votion spĂ©ciale. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 13 FĂ©v - 2125 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ... Davantage le ciel conspire avec la terre pour l'Ă©tablissement d'une si sainte dĂ©votion, qu'il ne peut autoriser plus efficacement que par le grand nombre de miracles qu'il fait en sa faveur. Le fameux Avila, prĂ©dicateur apostolique d'Espagne, qui vivait dans une extrĂȘme pauvretĂ©, n'ayant rien et ne possĂ©dant rien, quoiqu'il ne fĂ»t pas religieux, mais prĂȘtre dans le siĂšcle, annonçant d'une force merveilleuse les vĂ©ritĂ©s de l'Ăvangile, exhortait tous les fidĂšles Ă la dĂ©votion de la toute sainte Conception, et assurait que c'Ă©tait un singulier moyen pour ĂȘtre dĂ©livrĂ© de l'impuretĂ©, rapportant de grands miracles que Dieu, tout bon, faisait pour soutenir une dĂ©votion si avantageuse Ă sa trĂšs-sainte miracles continuent tous les jours, et il y a peu d'annĂ©es qu'il s'en est fait d'admirables. La sĂ©raphique ThĂ©rĂšse avait une dĂ©votion trĂšs spĂ©ciale Ă ce privilĂšge de la glorieuse Vierge ; et c'est une des plus anciennes dĂ©votions de l'ordre du mont Carmel, qui tient par tradition que la connaissance en avait Ă©tĂ© donnĂ©e par rĂ©vĂ©lation au saint patriarche Elie. Elle le faisait honorer particuliĂšrement tous les samedis par sa communautĂ© ; et elle rapporte qu'un religieux ayant Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© d'une attache dĂ©shonnĂȘte qu'il avait pour une malheureuse, qui s'Ă©tait servie d'un petit portrait qu'elle lui avait donnĂ©, oĂč Ă©tait attachĂ© un malĂ©fice pour le gagner, s'Ă©tant dĂ©fait de ce portrait, elle estime que cette grĂące lui a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă raison de la dĂ©votion qu'il portait Ă l'ImmaculĂ©e Conception. L'on doit ici remarquer que les malĂ©fices, et tous les dĂ©mons qui en sont les auteurs, ne peuvent pas forcer la volontĂ©, et que la seule cause du consentement que les hommes donnent au pĂ©chĂ© par ces malĂ©fices est le mauvais usage de la grĂące de Dieu, qui est donnĂ©e pour y rĂ©sister ; le peu de soin que nous avons de nous servir des moyens propres pour ne nous pas laisser vaincre, comme des sacrements, de l'oraison, des veilles, des jeĂ»nes, du recours Ă la protection de la sainte Vierge et des saints anges ; et enfin notre faiblesse Ă nous laisser aller Ă nos inclinations et Ă ne pas Ă©viter les occasions, et autres choses qui contribuent Ă notre perte. Le vĂ©nĂ©rable P. Jean de la Croix, premier Carme dĂ©chaussĂ©, et singuliĂšrement dĂ©vot Ă la trĂšs pure Conception, aprĂšs avoir menĂ© une vie toute cachĂ©e avec JĂ©sus en Dieu, par l'amour des humiliations et mĂ©pris, et s'Ă©tant rendu une belle image vivante de l'adorable crucifiĂ© en sa vie et en sa mort, a participĂ© Ă la gloire de sa rĂ©surrection, Dieu l'avant honorĂ© de plusieurs miracles ; et il semble que le ciel ait pris plaisir Ă le faire paraĂźtre aux yeux des hommes, aprĂšs sa mort, Ă proportion qu'il s'y Ă©tait voulu cachĂ© pendant sa vie, faisant voir des images miraculeuses de diffĂ©rents mystĂšres et de divers saints dans les moindres parcelles de sa chair trĂšs pure, pour marquer qu'il avait l'esprit de ces mystĂšres et les grĂąces de ces saints. Mais ce qui est bien considĂ©rable, c'est que le mystĂšre de l'ImmaculĂ©e Conception y paraissait d'une maniĂšre tout extraordinaire, comme si cet homme, tout de croix en son nom et en ses actions, cet homme de vertus et de prodiges, n'eĂ»t pas Ă©tĂ© content de n'avoir qu'une bouche et qu'une langue, durant sa vie, pour en persuader la dĂ©votion, et qu'il eĂ»t obtenu de Dieu, aprĂšs sa mort, que les moindres parties de son corps fussent changĂ©es comme en autant de langues admirables, pour l'enseigner d'une maniĂšre toute-puissante aux Ăąmes les moins zĂ©lĂ©es. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 14 FĂ©v - 2209 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ... Disons donc que la raison nous porte Ă honorer ce mystĂšre, et que l'autoritĂ© nous en persuade le respect. Disons que l'inclination de l'Ăglise universelle, les approbations, indulgences et autres grĂąces du Saint-SiĂšge, n'en doivent laisser aucun doute dans nos esprits, qui doivent ĂȘtre tout convaincus par les miracles. Mais disons encore que le ciel ayant parlĂ© clairement sur ce sujet, il n'y a plus d'apparence de ne se pas rendre. Les RĂ©vĂ©lations de sainte Brigitte ont Ă©tĂ© approuvĂ©es de l'Ăglise, et cette grande sainte assure qu'il lui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que la trĂšs pure Vierge a Ă©tĂ© conçue sans pĂ©chĂ© originel. Je sais que le cardinal Cajetan, rĂ©pondant Ă cette objection, cite sainte Catherine de Sienne, qui a Ă©tĂ© dans un sentiment contraire. Mais ce n'est pas rĂ©pondre Ă la difficultĂ© de l'objection, dont la force n'est pas dans l'autoritĂ© seulement d'une sainte, mais dans la rĂ©vĂ©lation qu'elle en a eue de Dieu. Sainte Brigitte dit nettement qu'elle en a eu rĂ©vĂ©lation du ciel ; et sainte Catherine de Sienne ne parle que selon ses pensĂ©es, dont il ne faut pas s'Ă©tonner, puisqu'en cela elle suit l'opinion de la plupart des docteurs de son ordre. Davantage, plusieurs ont estimĂ© que ce qui se lit de cette matiĂšre dans les Ă©crits de cette grande sainte y a Ă©tĂ© ajoutĂ©, et n'est nullement d'elle. Mais supposons qu'il en soit ainsi, les prophĂštes ne parlent pas toujours en prophĂštes ; ils ont leurs lumiĂšres propres, dans lesquelles ils se peuvent tromper. Enfin, l'on me dira que la foi ne nous oblige pas de croire ce privilĂšge de la MĂšre de Dieu, et il est vrai c'est pourquoi, comme nous l'avons dĂ©jĂ dit, Ă©tant en libertĂ© de le croire, ou de ne nous y pas arrĂȘter, c'est en cela que nous pouvons donner des marques de notre zĂšle. Un cĂ©lĂšbre thĂ©ologien, dans un gros volume qu'il a intitulĂ© Theologia Mariana, qui est l'un des plus savants et des plus dĂ©vots ouvrages que l'on ait composĂ©s en l'honneur de notre incomparable maĂźtresse, dit que si l'on disputait la noblesse Ă une personne considĂ©rable en la prĂ©sence d'un grand roi, et le roi ne dĂ©cidant pas absolument la chose, dĂ©clarĂąt cependant qu'on lui ferait plaisir de tenir cette personne pour noble, sans doute qu'elle aurait juste sujet de se plaindre de ceux qui combattrait sa noblesse, et elle pourrait dire qu'ils seraient ses ennemis car pourquoi attaquer de gaietĂ© de coeur une qualitĂ© qui lui est avantageuse ? Le roi mĂȘme aurait lieu de s'en offenser, pour la rĂ©sistance que l'on ferait Ă ses inclinations. Or de mĂȘme, dit ce savant homme, ne semble-t-il pas que c'est se dĂ©clarer contre la sainte Vierge, que de lui disputer un de ses plus grands privilĂšges ? Pourquoi ne pas lui donner une faveur, et ne demeurer pas d'accord d'une grĂące qui lui est si glorieuse, le pouvant faire en bonne conscience ? N'a-t-elle pas lieu de demander pourquoi on lui envie sa gloire ? Mais l'Ăglise n'y oblige pas. Faut-il pour prendre des sentiments avantageux de la MĂšre de Dieu, y ĂȘtre obligĂ© ? Quelle preuve serait-ce de l'amitiĂ© que nous aurions vouĂ©e Ă une personne que nous considĂ©rerions beaucoup, d'attendre Ă la servir quand nous y serions contraints ? Quelle apparence donc d'ĂȘtre au service de la reine du ciel Ă de telles conditions ? Pour peu de zĂšle que l'on puisse avoir pour ses intĂ©rĂȘts, y a-t-il occasion que l'on n'embrasse quand il s'agit de les soutenir ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 16 FĂ©v - 620 DEUXIĂME TRAITĂ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ...Mais disons plus, que si l'Ăglise ne nous oblige pas Ă croire l'ImmaculĂ©e Conception, elle nous le permet, et mĂȘme elle nous y invite, et propose des faveurs, et n'a que des grĂąces pour ceux qui se rangent de cette pieuse croyance. AprĂšs cela, qui nous empĂȘche d'entrer dans le parti de ses fidĂšles dĂ©vots ?Nous le pouvons, c'est ce qui est incontestable pourquoi donc ne le pas faire ! L'Ăglise nous y invite, pourquoi rĂ©sister Ă ses mouvements ? Elle nous accorde de grandes grĂąces pour ce sujet pourquoi nous priver de ces bĂ©nĂ©dictions ? Reprenons ces pensĂ©es, et nous mettant en prĂ©sence de la divine Marie, considĂ©rons-les un peu avec attention. Ă trĂšs sainte Vierge, je puis vous obliger en prenant des sentiments trĂšs glorieux touchant vos privilĂšges mais je n'en veux rien faire, n'y Ă©tant pas obligĂ© par la foi cependant il est entiĂšrement en ma libertĂ© de vous marquer en cette rencontre mon zĂšle mais je n'en ferai rien ce n'est pas que je ne connaisse assez que les inclinations de l'Ăglise en vont lĂ ; mais j'aime mieux suivre les mouvements de quelques particuliers et les lumiĂšres de mon esprit. Je vois, de plus, qu'il y a de grandes bĂ©nĂ©dictions et des faveurs et grĂąces non pareilles, mais je choisis plutĂŽt de perdre toutes ces grĂąces, et de me priver de toutes ces bĂ©nĂ©dictions, que de vous accorder une faveur que soutiennent toutes les plus fameuses Ă©coles de thĂ©ologie, et qui fait le sentiment presque universel de tout le monde je veux faire bande Ă part, et m'attacher Ă une opinion que l'on n'oserait enseigner publiquement, que l'on ne peut plus prĂȘcher, et dont mĂȘme il n'est pas permis de disputer dans les entretiens particuliers. VoilĂ ce que font ceux qui tiennent l'opinion contraire de la toute sainte Conception, et en vĂ©ritĂ© c'est ce que je ne comprends pas nous ne les condamnons pas, mais nous nous Ă©tonnons comme ils peuvent agir de la sorte envers la trĂšs sainte MĂšre de Dieu. Il faut ici ajouter que les Turcs reconnaissent qu'entre les enfants d'Adam, Marie a Ă©tĂ© conçue sans pĂ©chĂ©. AprĂšs cela serait-il bien possible que nous voulussions lui dĂ©nier un privilĂšge que les mahomĂ©tans, ses plus cruels ennemis lui accordent ? Quoi ! Il serait vrai de dire qu'un malheureux Turc, qu'un misĂ©rable infidĂšle aurait des sentiments plus avantageux de la Conception de la toute aimable Marie ! C'est ce qu'un bon coeur aura toujours bien de la peine Ă supporter. Le dĂ©vot Jean Berchmans, de la Compagnie de JĂ©sus, avait signĂ© de son sang qu'il dĂ©fendrait toujours l'ImmaculĂ©e Conception, et c'Ă©tait un ange de la terre, aussi n'y est-il pas longtemps demeurĂ© ; ces Ăąmes innocentes sont plus propres pour l'empirĂ©e que pour le monde qui n'en est pas digne, Ă©tant tout rempli de corruption et comme l'on rapportait au grand cardinal Bellarmin la dĂ©votion de cette Ăąme angĂ©lique, il s'Ă©cria fortement Ă sainte Vierge ! Vous l'avez voulu avoir de votre parti. » Il ne faut pas en ĂȘtre surpris, puisque le dĂ©vot Alphonse Rodriguez a eu rĂ©vĂ©lation qu'une des raisons pour lesquelles Dieu a suscitĂ© la Compagnie de JĂ©sus dans son Eglise, est de soutenir l'opinion de la Conception ImmaculĂ©e ; et de vrai, l'effet qui en est suivi, en a bien fait voir la vĂ©ritĂ©, tant de savantes plumes de cette sociĂ©tĂ© s'Ă©tant employĂ©es pour la dĂ©fendre, tant d'Ă©loquents prĂ©dicateurs en ayant prĂȘchĂ© avec des persuasions si vives la vĂ©ritĂ©, tant de cĂ©lĂšbres docteurs l'ayant enseignĂ©e dans les Ă©coles avec une force nonpareille , tant de congrĂ©rations de cette Compagnie en ayant Ă©tabli la dĂ©votion en toutes les contrĂ©es du monde. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 FĂ©v - 815 CHAPITRE III Honorer arec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge C'est une chose qui n'avait jamais Ă©tĂ© ouĂŻe, dit le dĂ©vot saint Bernard, qu'une Vierge fĂ»t mĂšre et vierge tout ensemble mais si vous considĂ©rez de qui elle est MĂšre, oĂč est-ce que nous portera l'admiration d'une si Ă©minente dignitĂ© ? N'est-ce pas Marie, qui peut sans crainte appeler le Dieu et le Seigneur des anges, son fils, disant Mon Fils, pourquoi avez-vous fait cela ? Luc, II, 48 Qui est-ce des anges qui oserait parler de la sorte ? Mais Marie se connaissant mĂšre, donne avec assurance le nom de fils Ă cette sublime MajestĂ© que les anges adorent avec respect ; ce Dieu Ă qui les anges font hommage, Ă qui les principautĂ©s et puissances obĂ©issent, Ă©tait sujet Ă Marie, et non-seulement Ă Marie, mais aussi Ă Joseph pour l'amour de Marie. Qu'une Vierge, poursuit ce PĂšre, domine dessus un Dieu, c'est une sublimitĂ© qui n'a jamais eu et qui n'aura jamais de pareille. Mais toutes ces Ă©lĂ©vations si Ă©minentes ont pris leur origine de ses humiliations abĂźmales c'est par l'humilitĂ© qu'elle a conçu, disent les PĂšres, s'abĂźmant devant l'infinie majestĂ© de Dieu, qui s'anĂ©antissait pour nous dans ses pures entrailles au moment de l'incarnation et ce fut pour lors qu'Ă©tant Ă©levĂ©e Ă une dignitĂ© presque infinie par la qualitĂ© de MĂšre de Dieu, que le ciel lui donnait, elle ne prit que celle de sa servante, et l'on peut bien croire qu'elle choisit mĂȘme le plus bas et vil degrĂ© de servitude, qui est celui de l' ayant arrĂȘtĂ© les yeux sur cette humilitĂ© de sa servante, comme elle le chante elle-mĂȘme dans son divin cantique Luc., I, 46 et seq., c'est la cause pour laquelle toutes les nations la disent bienheureuse mais plus grand bonheur, et qui est la source de toutes les autres faveurs dont le ciel la comblĂ©e, est sa maternitĂ© divine, qui, lui donnant la qualitĂ© de souveraine des anges et des hommes, de reine du ciel et de la terre, fait le fondement de la dĂ©votion de son saint esclavage. C'est pourquoi tous ses esclaves doivent avoir tous les respects possibles pour sa maternitĂ© ; ils doivent vivre et mourir dans une dĂ©pendance trĂšs Ă©troite d'une dignitĂ© si glorieuse ; invoquer souvent la trĂšs-sainte Vierge sous le nom de MĂšre de Dieu qualitĂ© admirable, qui a fait le sujet de toutes les plus tendres et plus fortes affections des premiers fidĂšles, et de tous les plus zĂ©lĂ©s catholiques. Les fidĂšles esclaves doivent de plus honorer grandement l'amour de cette mĂšre de la belle dilection, et son coeur virginal, qui a Ă©tĂ© le siĂšge de cet amour et le principe de la vie humaine et sensible du saint enfant JĂ©sus, puisque pendant que l'enfant est dans le ventre de sa mĂšre, le coeur de la mĂšre est tellement la source de la vie de l'enfant, aussi bien que de sa propre vie, que la vie de l'enfant n'en dĂ©pend pas moins que celle de la mĂšre. Coeur, principe de deux vies si nobles et si prĂ©cieuses, principe de la vie trĂšs pure et trĂšs sainte de la MĂšre de JĂ©sus, principe de la vie humainement divine, et divinement humaine du fils de Marie coeur sur lequel le divin enfant JĂ©sus a pris tant de fois son repos, qui par sa chaleur naturelle a produit et formĂ© le trĂšs pur lait dont il a Ă©tĂ© nourri ; coeur, la partie la plus noble et la plus vĂ©nĂ©rable du corps virginal qui a donnĂ© un corps au Verbe Ă©ternel, qui sera Ă©ternellement l'objet des adorations de tous les esprits bienheureux. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 FĂ©v - 2226 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge C'est ce qui donne Ă ce coeur, lorsqu'il est considĂ©rĂ© non-seulement comme matĂ©riel et corporel, mais encore en tant qu'il signifie tout l'intĂ©rieur de l'admirable Vierge MĂšre de Dieu, des grandeurs qui sont entiĂšrement ineffables car je rencontre dans ce coeur l'amour des sĂ©raphins, la plĂ©nitude de la science chĂ©rubins, la paix des trĂŽnes, la grandeur des dominations, la force des puissances, le gouvernement des principautĂ©s, l'excellence des vertus, le soin, le zĂšle, la charitĂ©, la puretĂ© des archanges et des anges. Ă coeur ! Que tu es admirable ! J'y trouve la justice des patriarches, la connaissance des prophĂštes, la religion d'Abel, la piĂ©tĂ© d'Enoch, l'a foi d'Abraham, l'obĂ©issance d'Isaac, la constance de Jacob, le zĂšle de MoĂŻse et d'Elie, et tous les plus fervents dĂ©sirs des anciens PĂšres. Ă coeur glorieux, qui renferme toi seul toutes les excellences et vertus de l'Ancien Testament ! Je remarque dans ce coeur la charitĂ© des apĂŽtres, la force des martyrs, la fidĂ©litĂ© des confesseurs, la puretĂ© des vierges, la retraite des solitaires et toute la saintetĂ© des Ăąmes les plus Ă©minentes. Ă coeur tout divin, rempli de toutes les grĂąces de la loi nouvelle ! Est totum quod vides, tout ce qui s'entend, tout ce qui se lit, tout ce qui se voit, tout ce qui y a de grand au ciel et en la terre, c'est ce coeur sacrĂ© et tout prĂ©cieux. Ramassez en un toutes les lumiĂšres du soleil, de la lune et des Ă©toiles ; mettez vous devant les yeux toutes les clartĂ©s des corps des bienheureux ĂŽ mon Dieu quel spectacle !Il n'y a point de corps de bienheureux qui n'ait plus de clartĂ© que le soleil. Mais combien y en aura-t-il dans l'EmpyrĂ©e ? Combien donc d'aimables soleils dans ce sĂ©jour de fĂ©licitĂ© ? Cependant ce coeur glorieux a plus lui seul de lumiĂšres. Figurez-vous toute la puissance des anges, dont un seul vaut plus qu'une armĂ©e, selon le tĂ©moignage de l' la force du moindre des dĂ©mons, qui n'ayant plus de grĂące ne jouit plus que de ce qu'il a en sa nature, et ne laisse pas d'ĂȘtre terriblement redoutable ; mĂ©ditez ensuite qu'elle doit ĂȘtre la puissance d'un bon ange, et de tous les saints anges ensemble ; ce grand et digne coeur est lui seul plus puissant. Joignez en un tous les amours, ce coeur trĂšs aimant en a plus et pour Dieu et pour les hommes Est totum quod vides, et totum quod non ! aprĂšs avoir tout dit, nous n'avons rien dit encore. Ce coeur n'aime pas comme les sĂ©raphins, ne connaĂźt pas comme les chĂ©rubins, n'est pas saint comme les plus grands saints, puisque tous ces amours, toutes ces lumiĂšres, toutes ces saintetĂ©s ne sont que des amours, des lumiĂšres et des saintetĂ©s de serviteurs ou d'amis ; mais les grandeurs de Marie sont des grandeurs d'une mĂšre qui a pour fils un Dieu et ces grandeurs sont plus hautes que le ciel, plus profondes que les abĂźmes, plus larges que la rĂ©gion des airs, et aussi longues que l'Ă©ternitĂ© Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 18 FĂ©v - 2241 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse ViergeIl n'y a que celui-lĂ seul qui l'a faite, qui la connaisse pleinement. Si l'on mettait d'un cotĂ© ce coeur virginal, et de l'autre tous les anges et tous les saints ensemble, ce seul coeur, le trĂšs uniquement unique coeur entre tous les bons coeurs des pures crĂ©atures l'emporterait. Dieu fait plus d'Ă©tat de lui seul, Dieu en est plus glorifiĂ©, et il est plus cher Ă Dieu. Ah ! Coeur donc la merveille de tous les coeurs ! Ah ! Coeur dont l'amour est le miracle de tous les amours ! Coeur le plus ravissant de tous les coeurs, puisque tu as ravi le coeur du PĂšre Ă©ternel, son Fils bien-aimĂ© ; coeur, le roi de tous les coeurs, puisque tu es le coeur de la MĂšre d'un Dieu ; coeur bĂ©ni entre tous les coeurs, puisque tu es une source inĂ©puisable de bĂ©nĂ©dictions ; coeur le plus obligeant de tous les coeurs aprĂšs l'incomparable coeur de JĂ©sus, puisque les obligations que nous lui avons, sont presque infinies et en quantitĂ© et en qualitĂ©. Qu'un chacun porte ses dĂ©votions oĂč il voudra pour moi, j'entends qu'aprĂšs mon Dieu, ĂŽ aimable, ĂŽ doux, ĂŽ ravissant objet, tous les dĂ©sirs qui s'Ă©cloront dans mon coeur, tous les mouvements qui s'Ă©lĂšveront dans mon Ăąme, tous les actes qui se formeront dans ma volontĂ©, toutes mes actions soient consacrĂ©es Ă ta gloire pour la gloire de JĂ©sus, qui doit lui seul ĂȘtre aimĂ© et louĂ© en tous les amours et en toutes les louanges. Ă coeur inestimable ! Je t'aime plus que mes yeux, plus que mon coeur, plus que ma propre vie, plus que les anges, plus que les saints. Mais c'est ici, mon coeur, oĂč il faut s'Ă©largir dans l'aveu que ce coeur mĂ©rite plus d'amour que tous les coeurs, puisqu'il y a plus de Dieu seul. Repassons par notre esprit, considĂ©rons toutes les dĂ©votions des Ăąmes les plus ferventes de l'ancienne et de la nouvelle loi. Quel zĂšle pour les saints anges, quelle ferveur pour tant de saints et de saintes dans les coeurs de leurs dĂ©vots !Mettons en suite et joignons ensemble tout ce zĂšle, toutes ces ferveurs, ce n'est pas encore assez pour ce coeur admirable, qui mĂ©rite l'empire de tous les Ă©taient tous en mon pouvoir, ils en deviendraient bientĂŽt la conquĂȘte, ils en seraient bientĂŽt les esclaves, puisque Dieu mĂȘme s'y est bien voulu assujettir et c'est ce qui l'a rendu un abĂźme de grĂąces, qui contient en soi un nombre presque infini de toutes sortes de faudrait ĂȘtre sans coeur pour ne pas honorer d'une maniĂšre trĂšs spĂ©ciale ce coeur maternel de notre trĂšs bonne mĂšre et trĂšs glorieuse dame, particuliĂšrement aprĂšs que Notre-Seigneur a bien voulu de sa propre bouche en enseigner la dĂ©votion, en la personne de sainte Mathilde, de l'ordre de Saint-Benoit, qui, Ă©tant en peine quelle dĂ©votion elle pratiquerait pour se rendre plus agrĂ©able Ă la trĂšs sainte Vierge, cet adorable Sauveur lui apprit Ă saluer son bĂ©ni coeur. Le bienheureux Herman, de l'ordre de Saint-Dominique, l'honorait tous les jours par quelque pratique pieuse sainte Gertrude lui Ă©tait singuliĂšrement dĂ©vote. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 19 FĂ©v - 2229 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge Mais il a plu Ă Dieu de susciter en nos jours en son Ăglise une trĂšs sainte congrĂ©gation de missionnaires ; instituĂ©e par le rĂ©vĂ©rend P. Jean Eudes, l'un des plus zĂ©lĂ©s et fervents serviteurs de notre auguste princesse, qui est toute dĂ©vouĂ©e et consacrĂ©e en l'honneur de cet aimable coeur. Ces dignes missionnaires, trĂšs recommandables pour la puretĂ© de leur doctrine, et leur zĂšle incroyable pour le salut des Ăąmes, prĂȘchant l'Ăvangile avec une vertu sans pareille dans les villes et campagnes, y Ă©tablissant Ă mĂȘme temps la dĂ©votion solide du coeur virginal de Marie. Ils procurent que l'on y Ă©rige une association ou confrĂ©rie en son honneur par la permission de nos seigneurs les prĂ©lats, ayant dressĂ© Ă cette fin de beaux statuts et d'excellents rĂšglements ils obtiennent le pouvoir d'en faire la fĂȘte tous les ans le 8 de fĂ©vrier ; et comme leur amour est grand, ils inspirent quantitĂ© de moyens pour bĂ©nir et louer cet aimable coeur. Ils ont fait bĂątir un magnifique temple sous l'invocation de ce saint coeur en la ville de Coutances en Normandie, oĂč l'on en cĂ©lĂšbre la fĂȘte tous les ans, comme il a Ă©tĂ© dit, le 8° jour de fĂ©vrier, avec une octave solennelle. Ils en font mĂ©moire dans l'office comme de patron, et leur zĂšle a reçu tant de bĂ©nĂ©dictions du ciel, que cette dĂ©votion, malgrĂ© toutes les oppositions de l'enfer et de la terre, et mĂȘme de quelques gens de bien, commence Ă se rĂ©pandre en grand nombre de lieux de diffĂ©rentes provinces. Les sĂ©minaires de Rouen, de Lisieux et de Bayeux en font une haute profession, aussi bien que celui de Dijon, ville qui, conservant encore l'esprit de dĂ©votion envers la sainte Vierge, qu'elle a autrefois reçue de saint Bernard, se rend considĂ©rable par les honneurs extraordinaires qu'elle rend Ă son prĂ©cieux de ce sacrĂ© coeur composĂ© par le rĂ©vĂ©rend P. Jean Eudes, que nous avons louĂ© ci-dessus, remplit les langues, dit un grand archevĂȘque, du miel et du lait de la sainte Ă©pouse ; et le coeur de la tendresse des plus saintes affections, et il l'appelle un recueil, et comme une empreinte de toutes les suavitĂ©s que les saintes lettres et les saints PĂšres ont laissĂ©es Ă l'Ăglise, tirĂ©es avec tant de puretĂ© que les vĂ©ritĂ©s de notre foi ni les pratiques des bonnes murs n'y courent aucun hasard, mais y peuvent ĂȘtre goĂ»tĂ©es comme en leur source. On peut dire avec vĂ©ritĂ© que c'est un office des plus dĂ©vots que nous ayons, et qu'il semble que la sainte Vierge en ait inspirĂ© la douceur ; il est bien difficile de le lire avec attention sans avoir le coeur saintement attendri. Grand nombre de prĂ©lats ont reçu cette dĂ©votion en leurs diocĂšses, en ont approuvĂ© l'office, et permis aux prĂȘtres de le faire et d'en cĂ©lĂ©brer la fĂȘte le jour que nous avons marquĂ©. Il s'en fait une grande solennitĂ© en la cĂ©lĂšbre abbaye de Montmartre, par la singuliĂšre piĂ©tĂ©, de la princesse qui en est la trĂšs digne abbesse. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 20 FĂ©v - 2134 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge La mĂȘme dĂ©votion se pratique chez les religieuses BĂ©nĂ©dictines du Saint-Sacrement de Paris, qui Ă©tant toutes dĂ©diĂ©es Ă l'amour de JĂ©sus au trĂšs-saint Sacrement, ne respirent que la gloire de la MĂšre de cet adorable Dieu-Homme, qu'elles honorent comme leur abbesse, ayant mis leur maison, leurs personnes, tout ce qu'elles ont, tout ce qu'elles font, sous la direction et dĂ©pendance trĂšs particuliĂšre de la glorieuse MĂšre de Dieu, par les soins de leur vertueuse et zĂ©lĂ©e supĂ©rieure, l'une des plus fidĂšles esclaves de notre auguste maĂźtresse. CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours Nous avons dĂ©jĂ dit que la seule bonne volontĂ© Ă©tait nĂ©cessaire pour ĂȘtre associĂ© au nombre des esclaves de la sainte MĂšre de Dieu ; que cette dĂ©votion Ă©tait trĂšs facile, en ce qu'elle n'imposait aucune charge, et qu'elle ne demandait aucun autre exercice de piĂ©tĂ© des esclaves, que ceux que l'obligation de leur Ă©tat prescrit, ou la prudente conduite d'un sage directeur. Ainsi, cette dĂ©votion n'ordonne aux ecclĂ©siastiques, aux religieux ou religieuses et aux autres personnes dont la conduite est rĂ©glĂ©e, d'autres exercices que ceux qu'ils parce qu'il y en a plusieurs qui sans se gĂȘner, ou sans se trop charger d'exercices, peuvent en pratiquer quelques-uns avec la bĂ©nĂ©diction de l'Esprit de Dieu, qui sont spĂ©cialement propres aux esclaves de la sainte Vierge ; nous en proposerons pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours, que l'on pourra pratiquer autant que l'Esprit de Dieu le demandera d'un chacun ; exhortant seulement de faire une sĂ©rieuse attention sur cette vĂ©ritĂ©, que la gloire de Dieu ne se rencontre pas prĂ©cisĂ©ment dans le grand nombre de priĂšres, d'actes et de pratiques, mais dans la ferveur avec laquelle on fait ces choses ; et que Dieu et sa trĂšs digne MĂšre sont plus glorifiĂ©s d'un psaume, d'un cantique ou d'une antienne, rĂ©citĂ©s avec dĂ©votion, que de tout le psautier, ou d'un grand nombre d'autres priĂšres que l'on ferait Ă la hĂąte et avec nĂ©gligence ; ce qui est bien Ă remarquer par plusieurs personnes, qui, mettant leur dĂ©votion dans la multitude des pratiques, s'en acquittent avec prĂ©cipitation et avec peu de sentiment de la grandeur infinie de la majestĂ© de Dieu, Ă qui ils les pourquoi les saints PĂšres recommandaient grandement l'usage des oraisons jaculatoires, parce qu'ordinairement elles se font avec plus de vue de Dieu. Oh ! Combien il y en a qui seront chĂątiĂ©s dans les feux redoutables du purgatoire pour la nĂ©gligence qu'ils ont eue dans leurs exercices, qui souvent ont Ă©tĂ© des pĂ©chĂ©s vĂ©niels et non pas des actions dignes d'aucune rĂ©compense ! ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 21 FĂ©v - 2212 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Combien y en a-t-il qui, au jour du jugement, se trouveront coupables pour des dĂ©votions qu'ils ont pratiquĂ©es par amour-propre, suivant en cela leur inclination naturelle et non pas le mouvement de la grĂące ; leurs propres lumiĂšres plutĂŽt qu'une conduite rĂ©glĂ©e ; se rendant propriĂ©taires de leurs exercices, voulant les faire par leur propre volontĂ©, y Ă©tant attachĂ©s, ne considĂ©rant pas qu'il n'y a que Dieu seul qui est la fin de tous les moyens Ă qui nous devions nous attacher, et non pas aux moyens qui conduisent Ă lui, que nous ne devons prendre qu'avec une parfaite indiffĂ©rence, pour nous en servir seulement dans son ordre, n'Ă©coutant nullement les mouvements propres de la nature, ne les quittant pas Ă la vĂ©ritĂ© par inconstance ou nĂ©gligence, mais selon le bon plaisir divin, qui demande des choses en un temps qu'il veut qu'on quitte en d'autres, changeant nos Ă©tats comme il lui en tout cela la fidĂ©litĂ© de l'Ăąme consiste Ă ne vouloir que ce que Dieu veut, demeurant dans un Ă©tat et dans les exercices de l'Ă©tat autant qu'il le veut, et changeant de disposition comme il l'ordonne. Ainsi elle s'arrĂȘte Ă la mĂ©ditation autant que sa grĂące l'y attache ; elle passe Ă la contemplation lorsqu'elle y est appelĂ©e ; elle fait avec soin tous ses exercices de piĂ©tĂ©, sans en omettre pas un par ennui, par tentation, par dissipation, par infidĂ©litĂ© ; mais elle est bien paisible lorsqu'elle ne les peut pas faire, soit par maladie ou par quelques occupations oĂč elle est obligĂ©e de se rendre dans l'ordre de Dieu ; car ce qu'elle regarde est de faire la volontĂ© de Dieu, sans se mettre en peine des moyens qui servent Ă aller Ă Dieu, sinon en tant qu'ils sont conformes Ă son bon plaisir. Ces choses supposĂ©es, je dis que celui qui prĂ©tend Ă la glorieuse qualitĂ© d'esclave de la MĂšre de Dieu doit choisir quelque jour pour se donner Ă la souveraine des anges et des hommes en cette qualitĂ©, et s'y disposer par une confession gĂ©nĂ©rale, si jamais il n'en a fait, prenant garde que la rĂ©itĂ©ration des confessions gĂ©nĂ©rales souvent vient de la nature, qui veut se satisfaire en se soulageant de quelques peines, qui ne sont que des scrupules, ce qui n'est suivi d'aucune bĂ©nĂ©diction car ordinairement, dit le grand saint François Xavier, au lieu d'un scrupule que l'on prĂ©tend ĂŽter, ces confessions en font regermer dix. Le jour Ă©tant arrivĂ©, aprĂšs la sainte communion, il fera la protestation Ă sa bonne maĂźtresse, telle qu'elle est ci-aprĂšs Ă la fin de ce livre, se donnant entiĂšrement Ă elle en qualitĂ© d'esclave, et cela non-seulement des lĂšvres, mais du plus profond du coeur, entrant vĂ©ritablement dans les dispositions que l'on doit avoir en la volontĂ©, et conformĂ©ment Ă ce que nous en avons dit particuliĂšrement aux chapitres 2 et 6 de la 1Ăšre pourquoi il sera bon de les lire avec attention, pour savoir en quoi consiste la dĂ©votion de l'esclavage de la trĂšs sainte Vierge, dont il est traitĂ© au chapitre 2, et ĂȘtre Ă©clairci des difficultĂ©s que l'on y peut former, dont il est parlĂ© amplement au chapitre 6. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 23 FĂ©v - 805 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours... Si les Romains autrefois achetaient leurs esclaves en prĂ©sence de cinq tĂ©moins, il est bon de se donner Ă l'auguste impĂ©ratrice du ciel en cette qualitĂ©, prenant pour tĂ©moins d'une action si sainte son bon ange, saint Gabriel, saint Joseph, saint Jean l'ĂvangĂ©liste, et le saint ou la sainte dont on porte le nom. Il est bon d'acheter une petite chaĂźnette, de la faire bĂ©nir auparavant par un prĂȘtre, avec l'oraison qui est pour ce sujet Ă la fin de ce livre. Il proposera d'augmenter le nombre des esclaves de la digne MĂšre de Dieu, autant qu'il le pourra faire, soit en donnant des livres qui traitent de la dĂ©votion de l'esclavage, soit en y incitant par les motifs que l'on peut en suggĂ©rer dans les entretiens particuliers, et en public, si c'est une personne qui ait droit d'y parler, soit en procurant que l'association de l'esclavage soit Ă©tablie, se servant de personnes qui ont quelque pourvoir auprĂšs des prĂ©lats de l'Ăglise, pour en obtenir la permission. Que n'a point fait le dĂ©vot P. BarthĂ©lemy de los Rios pour cette fin ? Mais ses soins ont reçu une telle bĂ©nĂ©diction du ciel, que l'on voit Ă prĂ©sent cette confrĂ©rie Ă©tablie en grand nombre de villes, en diffĂ©rentes provinces, et en plusieurs royaumes, et un nombre presque infini de personnes de toutes sortes de qualitĂ©s et d'Ă©tats qui font gloire de vivre dans l'esclavage de la reine du ciel, dont la servitude est prĂ©fĂ©rable Ă toutes les couronnes. Malheur Ă nous qui voyons ces choses, qui les louons et approuvons, pendant que nous demeurons oisifs Ă ne rien faire, nous contentant de quelques paroles ! Ă mon Dieu, quelle confusion de voir ce que le zĂšle d'un seul homme peut faire, et a fait, assistĂ© du ciel, si nous considĂ©rons le peu que nous faisons ! En vĂ©ritĂ©, il faut dire que l'amour de nos curs pour celle que nous regardons comme notre trĂšs douce mĂšre et trĂšs aimable maĂźtresse, n'est pas grand'chose, puisqu'il agit si peu ; l'amour Ă©tant du naturel du feu qui agit toujours, et qu'on ne peut cacher. Il faut de plus que l'esclave de la MĂšre de Dieu sache qu'il doit porter hautement son service dans toutes les occasions, se dĂ©clarer hardiment pour son serviteur et dĂ©vot contre les libertins, et ne faire jamais rien d'indigne d'une si glorieuse qualitĂ©. Il aura soin de cĂ©lĂ©brer avec une dĂ©votion trĂšs particuliĂšre, et avec toute la solennitĂ© possible, les fĂȘtes de l'ImmaculĂ©e Conception, de l'Annonciation, et du prĂ©cieux cur de la glorieuse Vierge, comme les grandes fĂȘtes de l'Association de l'esclavage de la MĂšre de Dieu. Il aura aussi une vĂ©nĂ©ration singuliĂšre pour le trĂšs doux nom de Marie, dont la fĂȘte se fait le 22 de septembre, et il ne prononcera jamais ce sacrĂ© nom qu'avec un trĂšs profond respect ; il l'invoquera avec confiance en tous ses besoins, il aura recours en toutes ses tentations, et il la pourra honorer quelquefois rĂ©citant en son honneur cinq psaumes, ou cinq antiennes ou hymnes qui se commencent par les lettres qui le composent par exemple, rĂ©citant le Magnificat ; - Ad Dominum cum tribularer ; - Retribue servo tuo ; - In convertendo Dominus captivitatem Sion ; - Ad te levavi oculos meos ; ou bien, Magnificat ; - Ave maris stella ; - Regina cli laetare ; - Inviolata ; - Ave Regina clorum. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 24 FĂ©v - 754 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Il faut prendre quelqu'une des susdites fĂȘtes pour le jour de la rĂ©novation du dessein que l'on a pris de vivre et mourir esclave de la trĂšs digne MĂšre de Dieu. Pour ce sujet l'on fera avec une nouvelle ferveur d'esprit la protestation de lui cĂ©der tout le droit que l'on a en ses bonnes actions, et que l'on peut lui donner comme aussi on renouvellera le dessein que l'on a eu de l'honorer en tous les moments de sa vie. L'on fera aussi un sĂ©rieux examen ce qui serait bon de pratiquer tous les mois de toutes ses actions, pour voir si, dans la vĂ©ritĂ©, elles sont toutes Ă la divine Marie car si elles lui appartiennent ce qui doit ĂȘtre Ă raison de la qualitĂ© d'esclave le monde, ni la chair, ni les dĂ©mons n'y doivent avoir aucune part. C'est ici qu'il faut bien examiner si la profession que l'on fait du saint esclavage est sincĂšre, si elle consiste plus en paroles qu'en effets et si l'on n'en a pas encore bien pĂ©nĂ©trĂ© l'obligation, il faut commencer de le faire une bonne fois en la prĂ©sence de Dieu et des saints anges. L'on considĂ©rera les fautes que l'on a commises, comme par exemple en s'appropriant quelques heures ou quelques jours de sa vie, quelqu'une de ses actions ce qui est une injustice, puisque l'on en a fait cession entre les mains de l'auguste reine du ciel ou bien en nĂ©gligeant de travailler puissamment dans le service de sa bonne maĂźtresse Ă la pratique des vertus car enfin la qualitĂ© d'esclave dit deux choses. La premiĂšre, que, mettant la personne en la possession du maitre ou seigneur, tout ce qu'elle a et tout ce qu'elle fait est Ă lui la seconde, que toute l'occupation de sa vie est de travailler pour son maĂźtre. Ces deux choses bien considĂ©rĂ©es, il y aura lieu de s'humilier fortement, et en suite de faire quelque pĂ©nitence pour demander pardon Ă notre sainte dame, prenant la discipline, ou jeĂ»nant quelques jours, ou faisant quelque autre action semblable car c'est le propre des esclaves d'ĂȘtre chĂątiĂ©s quand ils tombent en faute. L'on pourra aussi donner quelques aumĂŽnes, pour marque du tribut que l'on doit rendre Ă l'impĂ©ratrice du ciel et de la terre, ou bien faire brĂ»ler quelques cierges devant ses images, ou contribuer en ce que l'on peut Ă la dĂ©coration de ses temples ou autels, selon le mouvement que l'esprit de Dieu en donnera. ...°Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 24 FĂ©v - 2056 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours... Pline rapporte qu'on a autrefois payĂ© des tributs pour l'ombre un empereur en a imposĂ© non-seulement pour tout ce que la terre pouvait donner, mais encore pour l'air que l'on respirait. Froton, roi de Danemark, l'exigeait pour toutes les parties du corps, il est bien plus juste que nous le payons Ă notre Dieu en l'honneur de sa divine MĂšre. Les LacĂ©dĂ©moniens demandĂšrent aux Samiens pour tribut un jour de jeĂ»ne, c'est-Ă -dire qu'ils leur payassent autant qu'ils auraient dĂ©pensĂ© en ce jour, eux, leurs valets et leurs chevaux. Les personnes riches peuvent en faire autant pour la gloire de la reine du ciel, donnant en aumĂŽnes ce qu'ils auraient pu employer dans les repas dont ils s'abstiennent. Louis XI offrit en hommage Ă la souveraine du ciel le comtĂ© de Boulogne ; saint Henri, empereur, fit bĂątir ou rĂ©parer prĂšs de mille Ă©glises en son honneur ; saint François jeĂ»nait tous les jours depuis la fĂȘte de saint Pierre jusque l'Assomption ; sainte Ălisabeth pratiquait le mĂȘme jeĂ»ne, mais c'Ă©tait au pain et Ă l'eau ; le savant cardinal Tolet, de la Compagnie de JĂ©sus, jeĂ»nait pendant ces quarante jours qui prĂ©cĂšdent la fĂȘte du triomphe de la reine du paradis avec la mĂȘme austĂ©ritĂ©, ne mangeant que du pain et ne buvant que de l'eau. Il ne faut qu'aimer et faire ; car l'amour est tout plein d'industries, et il inspirera toujours assez de moyens aux vĂ©ritables esclaves de payer le tribut Ă leur bonne maĂźtresse. C'est une excellente pratique, d'avoir une boite oĂč l'on mette tous les jours ou toutes les semaines quelque argent de ce qu'on aura pu Ă©pargner, pour l'offrir ensuite comme un tribut. Une tentation que l'on aura surmontĂ©e, une occasion dangereuse dont l'on aura Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, quelque fĂącheux accident dont l'on aura Ă©tĂ© prĂ©servĂ©, un acte de vertu que l'on aura pratiquĂ©, quelques grĂąces particuliĂšres que l'on aura reçues, peuvent servir d'une juste occasion pour faire quelque petite Ă©pargne, pour mettre dans ce que l'on amasse pour le tribut de notre glorieuse maĂźtresse ; mais l'exercice intĂ©rieur de la pratique des vertus lui sera sans doute encore plus agrĂ©able. Ainsi, le fidĂšle esclave, devant travailler continuellement dans son service, s'appliquera Ă lui rendre quelques devoirs plus particuliers, prenant Ă tĂąche de surmonter le vice auquel il est le plus sujet, et de dompter l'inclination qui le domine davantage, ou de pratiquer la vertu qui lui est nĂ©cessaire ; et tous les actes qu'il fera de la mortification de son inclination, ou de la vertu dont il a plus de besoin, pourront composer un bouquet sacrĂ© et mystique qu'il offrira ou tous les mois, ou tous les ans, au jour de la rĂ©novation, Ă la sainte dame, confĂ©rant les mois avec les mois, et les annĂ©es oĂč il est avec les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, pour remarquer s'il avance ou recule dans le service de la MĂšre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 25 FĂ©v - 2115 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... La vĂ©nĂ©rable MĂšre de Chantal, trĂšs digne premiĂšre fille du glorieux saint François de Sales, avait ramassĂ© et mis dans une oraison tous les actes de vertu que l'on peut produire, ayant ensuite formĂ© l'intention que toutes les fois qu'elle ferait un certain signe ou dirait de certaines paroles elle entendrait produire tous ces actes. C'est encore une pratique excellente, et qui peut supplĂ©er en peu de temps au pouvoir que l'on n'a pas, de dire et de faire tout ce qu'un bon coeur voudrait bien. Celui qui ne fait pas le mal, mais qui le veut faire, ne laisse pas d'ĂȘtre criminel devant Dieu, qui regarde le coeur de l'homme ; de mĂȘme, la bonne volontĂ© de faire le bien en est considĂ©rĂ©e quand elle est vĂ©nĂ©rable Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de JĂ©sus, Ă©tant portier en l'une des maisons de cette Compagnie, avait la volontĂ© lorsqu'il allait Ă la porte, de s'y rendre comme si Notre-Seigneur et sa sainte MĂšre y eussent frappĂ© eux-mĂȘmes, et il en fut rĂ©compensĂ© par une faveur admirable, notre dĂ©bonnaire Sauveur et la glorieuse Vierge paraissant visiblement et l'embrassant avec des tendresses dignes de l'admiration de tout le paradis. Aussi Ă©tait-il de la grande faveur auprĂšs de cette aimable princesse qui, pendant les ardeurs de l'Ă©tĂ©, lui essuyait la sueur qui coulait de son visage, par un amour ineffable, avec un linge miraculeux. Ce bon frĂšre jetant un jour du blĂ© d'un lieu en un autre fut tellement transportĂ© du zĂšle des Ăąmes qu'il disait bonnement Ă Notre-Seigneur qu'il aurait eu bien le dĂ©sir de convertir autant d'Ăąmes qu'il jetait de grains de blĂ© ; et l'adorable JĂ©sus eut tellement agrĂ©able sa bonne volontĂ© qu'il lui rĂ©vĂ©la qu'il aurait la mĂȘme rĂ©compense pour ses dĂ©sirs comme si l'effet en Ă©tait arrivĂ©. Il faut avoir une image de la sacrĂ©e Vierge en sa chambre ou en quelque lieu de la maison, et l'honorer et faire honorer par tous ceux sur qui l'on a quelque pouvoir, comme l'image de celle qui en est la maitresse, prenant soin qu'un chacun la salue en passant, y faisant brĂ»ler quelques cierges, et l'ornant selon son pouvoir. Sainte Brigitte demandant Ă Notre-Seigneur quelque priĂšre qui lui fĂ»t agrĂ©able, il lui rĂ©vĂ©la que ce serait de bĂ©nir et honorer tous les membres du corps virginal de sa trĂšs pure MĂšre ; et la sainte Vierge lui apparaissant ensuite lui dit que c'Ă©tait elle qui lui avait obtenu la grĂące de cette dĂ©votion, et que lorsqu'elle s'en acquitterait elle serait consolĂ©e de son Fils. Nous avons dĂ©jĂ parlĂ© de cette dĂ©votion ; mais disons Ă prĂ©sent que saint Jean DamascĂšne la pratiquait, et Richard de Saint-Laurens, pĂ©nitencier de Rouen, qui vivait il y a plusieurs siĂšcles. Ce grand homme exhortait de bĂ©nir tous les membres du corps sacrĂ© de la bienheureuse Vierge, pour ĂȘtre bĂ©nis en tous les membres de nos corps. Voici sa pratique ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 26 FĂ©v - 2334 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... La vĂ©nĂ©rable MĂšre de Chantal, trĂšs digne premiĂšre fille du glorieux saint François de Sales, avait ramassĂ© et mis dans une oraison tous les actes de vertu que l'on peut produire, ayant ensuite formĂ© l'intention que toutes les fois qu'elle ferait un certain signe ou dirait de certaines paroles elle entendrait produire tous ces actes. C'est encore une pratique excellente, et qui peut supplĂ©er en peu de temps au pouvoir que l'on n'a pas, de dire et de faire tout ce qu'un bon coeur voudrait bien. Celui qui ne fait pas le mal, mais qui le veut faire, ne laisse pas d'ĂȘtre criminel devant Dieu, qui regarde le coeur de l'homme ; de mĂȘme, la bonne volontĂ© de faire le bien en est considĂ©rĂ©e quand elle est vĂ©nĂ©rable Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de JĂ©sus, Ă©tant portier en l'une des maisons de cette Compagnie, avait la volontĂ© lorsqu'il allait Ă la porte, de s'y rendre comme si Notre-Seigneur et sa sainte MĂšre y eussent frappĂ© eux-mĂȘmes, et il en fut rĂ©compensĂ© par une faveur admirable, notre dĂ©bonnaire Sauveur et la glorieuse Vierge paraissant visiblement et l'embrassant avec des tendresses dignes de l'admiration de tout le paradis. Aussi Ă©tait-il de la grande faveur auprĂšs de cette aimable princesse qui, pendant les ardeurs de l'Ă©tĂ©, lui essuyait la sueur qui coulait de son visage, par un amour ineffable, avec un linge miraculeux. Ce bon frĂšre jetant un jour du blĂ© d'un lieu en un autre fut tellement transportĂ© du zĂšle des Ăąmes qu'il disait bonnement Ă Notre-Seigneur qu'il aurait eu bien le dĂ©sir de convertir autant d'Ăąmes qu'il jetait de grains de blĂ© ; et l'adorable JĂ©sus eut tellement agrĂ©able sa bonne volontĂ© qu'il lui rĂ©vĂ©la qu'il aurait la mĂȘme rĂ©compense pour ses dĂ©sirs comme si l'effet en Ă©tait arrivĂ©. Il faut avoir une image de la sacrĂ©e Vierge en sa chambre ou en quelque lieu de la maison, et l'honorer et faire honorer par tous ceux sur qui l'on a quelque pouvoir, comme l'image de celle qui en est la maitresse, prenant soin qu'un chacun la salue en passant, y faisant brĂ»ler quelques cierges, et l'ornant selon son pouvoir. Sainte Brigitte demandant Ă Notre-Seigneur quelque priĂšre qui lui fĂ»t agrĂ©able, il lui rĂ©vĂ©la que ce serait de bĂ©nir et honorer tous les membres du corps virginal de sa trĂšs pure MĂšre ; et la sainte Vierge lui apparaissant ensuite lui dit que c'Ă©tait elle qui lui avait obtenu la grĂące de cette dĂ©votion, et que lorsqu'elle s'en acquitterait elle serait consolĂ©e de son Fils. Nous avons dĂ©jĂ parlĂ© de cette dĂ©votion ; mais disons Ă prĂ©sent que saint Jean DamascĂšne la pratiquait, et Richard de Saint-Laurens, pĂ©nitencier de Rouen, qui vivait il y a plusieurs siĂšcles. Ce grand homme exhortait de bĂ©nir tous les membres du corps sacrĂ© de la bienheureuse Vierge, pour ĂȘtre bĂ©nis en tous les membres de nos corps. Voici sa pratique ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 27 FĂ©v - 2205 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Je vous bĂ©nis, ĂŽ pieds aimables de ma bonne maĂźtresse, qui n'avez jamais marchĂ© que pour Notre-Seigneur ; je vous bĂ©nis, ĂŽ pures entrailles qui l'avez portĂ© ; je vous bĂ©nis, ĂŽ cur trĂšs aimant qui l'avez tant aimĂ© ; je vous bĂ©nis, ĂŽ glorieuses mamelles, qui l'avez allaitĂ© ; je vous bĂ©nis, ĂŽ mains sacrĂ©es qui l'avez servi ; je vous bĂ©nis, ĂŽ bouche sainte qui lui avez donnĂ© des baisers si chastes ; je vous bĂ©nis, ĂŽ langue divine qui n'avez jamais parlĂ© que pour lui seul ; je vous bĂ©nis, ĂŽ oreilles fidĂšles Ă Ă©couter ses paroles ; je vous bĂ©nis, ĂŽ beaux yeux qui l'avez regardĂ© uniquement en toutes choses ; enfin je vous bĂ©nis, ĂŽ corps tout virginal, ĂŽ Ăąme toute cĂ©leste qui avez Ă©tĂ© le sanctuaire du divin amour, et le temple auguste de la suradorable TrinitĂ©. » On peut faire une gĂ©nuflexion Ă chaque salutation, et pratiquer cette dĂ©votion ou tous les mois, ou au moins une fois l'annĂ©e. La mĂȘme sainte Brigitte a eu rĂ©vĂ©lation que la trĂšs sainte MĂšre de Dieu donnerait sa bĂ©nĂ©diction Ă toutes les familles et aux personnes qui, ayant recours Ă elle avec une confiance filiale, lui rĂ©citeraient dĂ©votement par trois fois le verset de l'Ave maris stella Monstra te esse matrem. C'est un exercice Ă Ă©tablir dans toutes les familles, et particuliĂšrement dans les communautĂ©s religieuses, qui attirera sans doute de grandes grĂąces de la mĂšre de MisĂ©ricorde. La glorieuse Vierge a fait aussi connaitre qu'elle prenait plaisir Ă la dĂ©votion des sept joies principales qu'elle a eues en ce monde, et de celles dont Ă prĂ©sent elle est comblĂ©e dans l'Ă©ternitĂ© sainte. C'est donc une louable coutume que de les honorer ; mais il ne faut pas oublier le culte que l'on doit rendre Ă ses douleurs, dont il y en a sept qui sont les plus remarquables. La premiĂšre est celle qu'elle porta en la circoncision de son fils bien-aimĂ© ; la seconde, en la fuite quelle fut obligĂ©e de prendre en Ăgypte ; la troisiĂšme, en la perte de Notre-Seigneur dans le temple ; la quatriĂšme, lorsqu'elle dit le dernier adieu Ă son cher Fils Ă©tant sur le point de sa douloureuse mort ; la cinquiĂšme, en la rencontre qu'elle en fĂźt portant sa croix ; la sixiĂšme, lorsqu'elle l'assista sur le Calvaire ; la septiĂšme, le voyant expirer et le tenant mort ensuite entre ses bras. On peut honorer ces joies et ces douleurs de notre divine maĂźtresse, rĂ©citant sept Pater ou sept Ave, ou faisant sept gĂ©nuflexions, s'humiliant Ă mĂȘme temps avec un profond respect devant la divine MajestĂ© pour la remercier de ses grĂąces envers la trĂšs pure Vierge. Quand ses restes arrivent, le fidĂšle esclave doit ĂȘtre tout dans une sainte joie ; il doit s'y prĂ©parer plusieurs jours auparavant par quantitĂ© de dĂ©votions, conformĂ©ment Ă son Ă©tat ; il doit les cĂ©lĂ©brer avec tout le respect possible ; il doit en faire l'octave avec tous les sentiments qu'une vĂ©ritable piĂ©tĂ© en peut donner ; tous les samedis lui seront des jours de grande dĂ©votion, et dans ces temps, il s'appliquera encore plus particuliĂšrement Ă la pratique des bonnes oeuvres.... Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 28 FĂ©v - 2252 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Il aura une charitĂ© spĂ©ciale pour les Ăąmes des trĂ©passĂ©s, gagnant les indulgences Ă leur intention, et faisant tout ce qu'il pourra par le sacrifice de la messe, par la communion, jeĂ»nes, austĂ©ritĂ©s, aumĂŽnes, priĂšres par lui et par tous ceux Ă qui il pourra inspirer le mĂȘme soin, afin que ces Ăąmes, Ă©tant dĂ©livrĂ©es de leurs peines, aillent dans le ciel bĂ©nir, louer et aimer celle qui en est laimable princesse ; se souvenant que c'est toujours Ă elle, comme il a Ă©tĂ© expliquĂ©, de faire l'application de nos bonnes oeuvres Ă qui il lui plait. Tous les matins, il se souviendra qu'il n'est plus Ă lui, mais Ă la trĂšs sacrĂ©e Vierge, ainsi, que tout ce qu'il a Ă faire est de la servir avec fidĂ©litĂ©, faisant toutes ses actions purement pour Dieu, et renonçant Ă tout autre dessein, et tout autre vue, et faisant une sĂ©rieuse rĂ©flexion que c'est une vĂ©ritĂ© de foi qu'il n'y a que cette unique chose nĂ©cessaire, servir et ĂȘtre Ă Dieu. Les moyens qui y conduisent sont Ă la vĂ©ritĂ© bien diffĂ©rents les voies des religieux ne sont pas semblables Ă celles des sĂ©culiers, c'est pourquoi les personnes qui sont dans le siĂšcle n'y doivent pas vivre comme celles qui sont dans les cloitres ; mais toutes, sans rĂ©serve, et le savant aussi bien que l'ignorant, le pauvre comme le riche, le roi comme le paysan, l'homme mariĂ© comme le religieux tous doivent aller Ă Dieu, et tous n'ont qu'une seule chose Ă faire, qui est de le servir. Il faut ici remarquer les artifices du dĂ©mon, qui tĂąche de mettre dans la plupart des esprits que de certaines choses sont nĂ©cessaires pour aller Ă Dieu, qui cependant sont incompatibles Ă leur Ă©tat, pour ensuite dĂ©courager les personnes, et leur faire voir la dĂ©votion comme une chose impossible, Ă moins que d'ĂȘtre renfermĂ© dans un monastĂšre. Ainsi, il fera que quelques-uns mettront la dĂ©votion dans les jeĂ»nes et austĂ©ritĂ©s, qui n'auront pas la force de les pratiquer ; d'autres, dans la retraite, qui sont obligĂ©s Ă la conversation. Ces gens ne prenant pas garde que le service de Dieu ne consiste pas prĂ©cisĂ©ment dans de certaines choses, quoique bonnes, mais dans l'assujettissement Ă la volontĂ© le Dieu, qui conduit Ă lui, les uns par une voie, les autres par une autre ; tellement que le prince ne doit pas se servir des moyens qui sont propres aux religieux, ni les religieux ne doivent pas prendre ceux qui sont pour les princes ; mais tous doivent tendre Ă une seule fin, et celui qui est mariĂ© doit avoir Dieu pour but dans son mĂ©nage, dans ses affaires, dans ses travaux, dans ses occupations, et n'y rechercher que sa gloire, aussi bien que le religieux dans tous les exercices Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 2 Mar - 805 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Le fidĂšle esclave entrera donc Ă son rĂ©veil dans ce dessein, pour le suivre fidĂšlement en toutes les actions de la journĂ©e, en faisant une offrande Ă Dieu seul en gĂ©nĂ©ral pour toutes ses actions moins considĂ©rables, et en particulier pour celles qui font sa principale occupation ; mais ce n'est pas assez de dire de bouche que l'on ne veut que la gloire de Dieu en tout ce que l'on pense, en tout ce que l'on dit ou fait ; mais il faut en avoir une sincĂšre volontĂ©, et ĂȘtre continuellement par Ă©tat dans ce dessein, et non pas pour quelques moments pendant que l'on fait ses priĂšres ; en sorte que toutes les fois qu'on fait rĂ©flexion sur ses actions, en quelque temps que ce puisse ĂȘtre, Ă la table aussi bien que dans l'oratoire, dans la rĂ©crĂ©ation aussi bien que dans l'oraison, l'on puisse voir dans le fond de son cur que c'est Dieu que l'on cherche et que l'on veut servie ; de telle maniĂšre que, s'il n'Ă©tait pas glorifiĂ© en ce que l'on fait, l'on s'en abstiendrait courageusement, quelque inclination que la nature y pĂ»t donner. Si par faiblesse l'on commet des imperfections qui soient contraires Ă ce dessein, il ne faut pas que ce soit avec une entiĂšre connaissance ; mais aussitĂŽt que l'on s'en aperçoit, l'on doit y renoncer pour ce qui regarde la part que la nature y prend, protestant que, malgrĂ© les sentiments de la partie infĂ©rieure, l'on y veut chercher la gloire de Notre-Seigneur. Heureuses les Ăąmes qui n'y chercheront pas seulement Dieu premiĂšrement, mais qui s'attacheront Ă lui seul uniquement, qui n'aimeront et ne verront que lui seul en toutes n'est pas nĂ©cessaire de longues priĂšres ou de grandes directions d'intention, lorsque l'on a une volontĂ© sincĂšre de ne chercher que Dieu en toutes choses, et que ce dessein demeure dans le fond de l'Ăąme par Ă©tat ; pour lors, une seule ou deux paroles suffisent, comme Ă mon tout, je ne veux que vous, je suis tout Ă vous, Dieu seul », et choses semblables. L'on ne peut assez recommander le frĂ©quent usage des oraisons jaculatoires, dont chacun se servira selon le mouvement de sa grĂące. En voici quelques-unes pour ceux qui n'en ont pas l'habitude Ă sainte MĂšre de Dieu, montrez-vous ĂȘtre ma bonne mĂšre... Ă mon Ăąme, quand serons-nous tout Ă Marie, pour ĂȘtre tout Ă JĂ©sus... Sainte Vierge, je vous aime, et vous veux aimer... Ă mon coeur ! souvenons-nous bien que nous ne sommes plus Ă nous, et qu'Ă©tant Ă la reine du ciel, nous ne pouvons plus disposer de nos affections... Mon Ăąme, nous sommes les esclaves de la sainte Vierge, il ne faut donc plus penser avoir aucune libertĂ© de mettre notre joie, ou de nous attrister de ce qui plaĂźt ou dĂ©plaĂźt au sang et Ă la nature... Ă monde, il ne faut plus avoir aucune prĂ©tention sur nous, puisque nous ne sommes plus Ă nous... Ă quelle injustice, ĂŽ mon Ăąme, de faire la moindre petite action pour les crĂ©atures ! En conscience, peut-on donner ce qui n'est plus Ă soi ? Tout est Ă Marie, il n'y a donc plus rien pour aucune autre crĂ©ature... Ă mes yeux, non, vous ne pouvez plus regarder ; mes oreilles, rien Ă©couter ; ma langue, rien dire ; ma mĂ©moire, vous appliquer volontairement qu'Ă ce que veut notre bonne maĂźtresse. » Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 3 Mar - 724 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ...Un moment passĂ© avec connaissance dans la recherche de nous-mĂȘmes ou de quelque autre crĂ©ature mĂ©rite de grands chĂątiments, puisque, dans cet instant, nous nous tirons du domaine et de l'empire de l'auguste impĂ©ratrice du paradis. Puisque tout ce que l'esclave fait est acquis Ă son seigneur, celui qui est dans l'esclavage de la divine Marie ne doit pas ĂȘtre oisif, mais travailler avec ferveur pour sa sainte dame. Quels services ne mĂ©rite pas une telle maĂźtresse ? Il faut donc tout faire pour elle, et faire tout ce que l'on fait de bonne grĂące et avec une gĂ©nĂ©reuse ferveur. C'est une douce pensĂ©e, lorsque l'on est tentĂ© de paresse, d'ennui ou de dĂ©couragement, de se souvenir que l'on agit pour la digne MĂšre d'un Dieu. C'est une vue capable de donner une force incroyable parmi toutes les sĂ©cheresses, ariditĂ©s et rĂ©pugnances que l'on peut avoir dans le service de Dieu. Il y a de certaines bonnes oeuvres que l'on doit pratiquer plus particuliĂšrement comme d'accompagner le trĂšs saint Sacrement, aller souvent le visiter, faire des pĂšlerinages aux lieux consacrĂ©s sous le nom de la trĂšs pure Vierge, aller aux hĂŽpitaux, aux prisons, chez les pauvres honteux, assister les misĂ©rables de tout son pouvoir, soit pour ce qui regarde les peines intĂ©rieures, soit pour les besoins extĂ©rieurs ; rĂ©concilier les ennemis, Ă©tablir la paix et la charitĂ© partout, travailler avec zĂšle Ă la destruction du vice et de l'impuretĂ©, ruinant les occasions de ce pĂ©chĂ©, ne permettant jamais des familiaritĂ©s indĂ©centes, et ne souffrant en aucune façon les paroles Ă©quivoques ou trop libres, retirant avec charitĂ© les personnes qui y sont engagĂ©es, en leur procurant les secours nĂ©cessaires, empĂȘchant que celles qui sont dans le pĂ©ril n'y tombent malheureusement, se servant pour ce sujet de tous les moyens possibles , et n'Ă©pargnant rien pour la conservation de la puretĂ©, qui est la chĂšre vertu de la Vierge des vierges ; Et c'est un service des plus agrĂ©ables que l'on puisse rendre Ă la reine de toute puretĂ© ; avoir un grand soin des tabernacles et des vases sacrĂ©s, comme ciboires, calices, et des corporaux, purificatoires et tout ce qui regarde le corps de notre adorable Sauveur, et empĂȘcher de tout son pouvoir les irrĂ©vĂ©rences qui se commettent en son adorable prĂ©sence dans nos Ă©glises ; procurer, comme il a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit, avec zĂšle des missions pour les pauvres gens de campagnes, et faire en sorte que le catĂ©chisme soit fait avec soin dans les paroisses. Mais surtout contribuer, autant qu'il se peut, pour les missions des pays Ă©trangers, pour en faire une conquĂȘte glorieuse Ă l'empire de JĂ©sus et Marie. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 3 Mar - 2104 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ...Comme l'on doit tenir Ă gloire d'ĂȘtre chargĂ© des fers de l'esclavage de la reine du ciel, il est bon, de temps en temps, de baiser avec amour et respect les petites chaĂźnes que l'on porte, comme les douces et glorieuses marques de la servitude oĂč l'on est si heureusement engagĂ© ; l'on doit tenir Ă grand honneur de faire une haute profession d'un si illustre esclavage, se dĂ©clarant partout avec une sainte hardiesse l'esclave de la MĂšre de Dieu, prenant cette qualitĂ© en toutes les occasions oĂč l'on pourra s'en servir, comme dans les lettres que l'on Ă©crit, et en d'autres semblables rencontres. Mais la persĂ©vĂ©rance est ce qui couronne toutes les pratiques de la vertu. Il y en a beaucoup qui commencent avec une ferveur admirable, plusieurs qui continuent pendant quelques annĂ©es ; mais il y en a bien peu qui persĂ©vĂšrent jusqu'Ă la fin. L'on marche facilement dans les voies de la vertu pendant que la consolation dure ; il est aisĂ© d'aller Ă Dieu lorsque les mouvements qui y portent sont sensibles, qu'on ne trouve rien qui y rĂ©pugne ; ou si l'on rencontre des difficultĂ©s, la douceur que l'on trouve d'autre part les fait surmonter facilement. L'on n'a pas grand'peine quand les occasions oĂč l'on est, les compagnies que l'on frĂ©quente ne servent pas d'obstacles ; mais la difficultĂ© est de ne pas dĂ©sister dans la privation des douceurs spirituelles, de tenir bon parmi toutes les contradictions qui arrivent, de ne point retourner en arriĂšre lorsqu'il nous semble que le ciel s'Ă©loigne de nous, et que la terre s'en approche de bien prĂšs ; lorsque la nature se rĂ©volte, que les lumiĂšres s'Ă©clipsent, que l'on avait de la beautĂ© de la vertu, des grandeurs des humiliations, des richesses de la pauvretĂ©, du bonheur des mĂ©pris, du plaisir de la douleur ; que le rien des crĂ©atures disparaĂźt, et qu'on ne voit plus que ce que les sens dĂ©couvrent ; le monde et ses plaisirs que l'on avait eus en horreur devenant agrĂ©ables, l'Ăąme Ă©tant destituĂ©e de tout le sensible, Dieu tout bon la voulant conduire par la pure ! Qu'il y a peu d'Ăąmes qui soient fidĂšles dans ces Ă©tats, qui pratiquent exactement tous leurs exercices dans la privation de tout goĂ»t et sentiment, de mĂȘme qu'elles faisaient dans le temps de la consolation ! Que c'est une chose rare de persĂ©vĂ©rer dans le dĂ©gagement des crĂ©atures, lorsque l'on se trouve obligĂ© de converser souvent avec elles, et d'avoir toujours l'esprit mortifiĂ© par des gens trouvera-t-on des personnes dont la puretĂ© des maximes ne se corrompe pas par les maximes du monde ; qui n'aient que ces mĂ©pris pour les richesses, les honneurs et les plaisirs de la vie prĂ©sente, conversant souvent avec des gens qui n'ont que de l'estime pour ces choses, et qui n'en parlent jamais qu'avec goĂ»t et plaisir ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 4 Mar - 2237 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ...Oh ! Combien ai-je vu d'Ăąmes qui, aprĂšs avoir menĂ© une vie cĂ©leste, se sont toutes plongĂ©es dans la vie des sens ! Combien en ai-je connues qui, marchant Ă grands pas dans les voies des saints, se sont engagĂ©es dans les routes fĂącheuses des pĂ©cheurs ! Ă mon Ăąme ! Que ces expĂ©riences nous doivent ĂȘtre terribles ! Mais qu'il est vrai que l'on ne peut jamais assez dire que la fidĂ©litĂ© est ce qui est de plus rare au monde ! Je ne puis n'empĂȘcher ici de dĂ©plorer l'aveuglement de quelques Ăąmes qui ne voient pas leurs chutes ni leurs infidĂ©litĂ©s, parce qu'il leur reste quelque dĂ©sir d'ĂȘtre Ă Dieu ; qui ne connaissent pas le ciel des voies de la perfection d'oĂč elles sont tombĂ©es, parce qu'elles tĂąchent de se prĂ©server de grands pĂ©chĂ©s. Oh mon Dieu ! Que de sujets de toutes parts de nous humilier jusque dans le plus profond des abimes en la prĂ©sence de notre Dieu ! Pour ĂȘtre un vĂ©ritable esclave, il faut ĂȘtre tellement engagĂ© au service de son maĂźtre, que l'on ne puisse pas s'en tirer ; il y faut vivre et il y faut mourir. Cette pensĂ©e me donne une estime incroyable et un amour indicible pour la qualitĂ© d'esclave de la souveraine du paradis, puisque, nous liant pour toute la vie au service d'une si aimable maĂźtresse, et nous mettant ensuite sous sa continuelle protection, il n'y a rien Ă craindre, mais tout Ă espĂ©rer. Ătre Ă Marie, c'est ĂȘtre dĂ©livrĂ© de l'enfer ; mais ĂȘtre toujours Ă Marie ce qui est le propre de ses esclaves, c'est ĂȘtre toujours assurĂ© de son bonheur Ă©ternel ; mais ĂȘtre tellement Ă Marie, que l'on ne puisse pas se dĂ©gager raisonnablement de son service, c'est ne pouvoir pas ĂȘtre malheureux. Oh mon Ăąme ! Ăcoutons donc encore une fois un sage conseil, et ne cessons jamais d'en faire Ă©tat. Mettons-nous ses fers aux pieds et son collier au cou, et n'ayons point de difficultĂ©s de porter ses chaĂźnes ; ses liens nous serviront de force et de protection, et son carcan sera pour nous une Ă©cole de gloire, puisque l'on y trouve le plus grand honneur de la vie, et que ces chaines ne nous attachent que pour nous sauver. C'est donc la fidĂ©litĂ© qui est le principal devoir de l'esclave, et les moindres fautes que l'on commet Ă ce sujet sont dignes de chĂątiment. Saint Edmond avait une sainte coutume de rĂ©citer tous les jours une priĂšre en l'honneur de la sacrĂ©e Vierge et de son cher favori saint Jean l'ĂvangĂ©liste ; mais y ayant manquĂ© quelques jours, ce grand saint lui parut comme irritĂ©, et donnant quelques signes comme s'il eĂ»t voulu le punir. La bontĂ© de cet incomparable saint et son incroyable douceur ne lui permirent pas de le chĂątier ; il se contenta de lui faire connaĂźtre sa faute, et la peine qu'elle mĂ©ritait. Ce qui doit apprendre Ă tous les dĂ©vots de la trĂšs pure Vierge Ă persĂ©vĂ©rer constamment dans leurs exercices de piĂ©tĂ©, et Ă ne les quitter jamais que dans l'ordre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 5 Mar - 2220 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge Comme la dĂ©votion de la glorieuse Vierge consiste particuliĂšrement en l'imitation de sa trĂšs sainte vie, car celui qui l'aime en vĂ©ritĂ©, dit le dĂ©vot saint Bonaventure , en devient une vivante image, le fidĂšle esclave doit s'appliquer sur toutes choses Ă l'imitation de ses vertus, d'autant plus que son saint esclavage, nous ĂŽtant au monde, aux crĂ©atures du monde, et Ă nous-mĂȘmes, pour nous donner tout Ă elle sans aucune rĂ©serve, pour ĂȘtre uniquement Ă JĂ©sus seul, est un changement de toute notre vie, et un renouvellement de grĂące, un Ă©tat cĂ©leste oĂč lon entre par le dĂ©pouillement du vieil homme, et dans lequel l'on est revĂȘtu du nouveau. Car qui dit ĂȘtre tout Ă Marie, c'est dire que l'on est tout Ă JĂ©sus ; et qui est Ă JĂ©sus n'est plus Ă soi ni Ă aucune chose créée. Si on considĂšre donc l'esclavage de la MĂšre de Dieu, comme on la doit regarder dans son fond, ne s'arrĂȘtant pas seulement aux pratiques extĂ©rieures ; c'est un Ă©tat tout divin, dans lequel toutes les vertus sont comme dans leur rĂšgne ; c'est pourquoi le grand exercice du saint esclavage est la pratique solide des vertus, Ă l'imitation de la trĂšs sacrĂ©e Vierge, qui en est un parfait exemplaire, dont toutes les actions, dit saint Ambroise, doivent ĂȘtre continuellement devant nos yeux, pour reconnaitre ce qu'il y a en nous Ă corriger, ce que nous devons Ă©viter, et ce que nous devons faire. Or, comme la foi est le fondement de toutes les vertus, c'est cette vertu que le fidĂšle esclave doit premiĂšrement imiter en sa divine maĂźtresse, qui est, dit Richard de Saint-Laurens au livre VI des Louanges de la Vierge, la femme fidĂšle, dont la foi a sauvĂ© Adam l'homme infidĂšle, qui avait Ă©tĂ© trompĂ© par l'infidĂ©litĂ© de la premiĂšre femme, et qui avait ensuite enveloppĂ© dans ses tĂ©nĂšbres toute sa postĂ©ritĂ© ; tĂ©nĂšbres qui ont Ă©tĂ© heureusement dissipĂ©es par la lumiĂšre de la foi de notre sainte dame. C'est pourquoi si nous pouvons dire avec sainte Ălisabeth, qu'elle est bienheureuse parce qu'elle a cru, nous devons encore assurer que sa foi nous fait participer Ă son bonheur, et nous donne une entrĂ©e avantageuse en la communication de sa lĂ vient que saint Bernard au serm. 2 de la Naissance de Notre-Seigneur, dit que le royaume des cieux est semblable Ă la foi de Marie, parce que les siĂšges des anges ont Ă©tĂ© rĂ©parĂ©s par cette vertu de la trĂšs pure Vierge. Aussi saint Cyrille d'Alexandrie, qui ne peut ĂȘtre jamais assez louĂ© pour son zĂšle admirable envers les intĂ©rĂȘts de la MĂšre de Dieu, en l'homĂ©lie 6 contre Nestorius, l'appelle le sceptre de la droite foi, parce qu'elle en a Ă©tendu les limites jusqu'aux derniĂšres extrĂ©mitĂ©s de la terre, et Ă©tabli l'empire dans les nations les plus barbares, auparavant qu'elles eussent cru le mystĂšre de l'incarnation qui se devait accomplir en elle, Dieu n'Ă©tait connu qu'en la JudĂ©e, son nom n'Ă©tait grand qu'en IsraĂ«l ; mais son royaume depuis ces jours heureux s'est Ă©tabli par toute la terre, et tous les peuples ont adorĂ© son saint nom. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 6 Mar - 2150 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge L'angĂ©lique docteur sur le chapitre LXIII d'IsaĂŻe, enseigne que Notre-Seigneur fut dĂ©laissĂ© de tous ses disciples dans le temps de sa passion, qu'il n'y eut que la trĂšs sainte Vierge qui ne le quitta pas, et qui demeura toujours constante dans la foi. Les cierges qui servent pendant les tĂ©nĂšbres de la semaine sainte, et que l'on Ă©teint, marquent que la lumiĂšre de la foi fut Ă©teinte dans l'esprit des disciples ; et celui qui demeure toujours allumĂ©, et qui est au plus haut du chandelier, est un signe que l'Ăglise donne, que la foi de la bienheureuse Vierge a toujours Ă©tĂ© trĂšs brillante, et n'a jamais souffert mĂȘme sur le Calvaire la moindre obscuritĂ©. C'est aussi le sentiment de saint Bernard en ce qu'il a Ă©crit de la douleur de cette sainte mĂšre, que la foi de l'Ăglise demeurait en la seule Vierge pendant le temps de la chacun hĂ©sitait, dit ce PĂšre, mais celle qui avait conçu par la foi, demeurait toujours constante en la foi. Marie est la seule bĂ©nie entre toutes les femmes, c'est elle seule qui, pendant le triste jour du sabbat a persistĂ© en la foi, et c'est en elle seule que toute l'Ăglise a Ă©tĂ© conservĂ©e pendant ce temps-lĂ . C'est pour ce sujet que quelques-uns estiment que le samedi a Ă©tĂ© consacrĂ© en son honneur. Albert le Grand dĂ©clare que notre sainte maĂźtresse a possĂ©dĂ© la foi dans un degrĂ© souverain et saint Ildephonse l'appelle le sceau de notre foi. Nous devons sur toutes choses nous appliquer Ă l'imitation de cette vertu, sans laquelle il est impossible de plaire Ă Dieu, quelque intention que l'on puisse avoir de lui ĂȘtre agrĂ©able. C'est pourquoi les hĂ©rĂ©tiques, quelques bonnes oeuvres qu'ils paraissent faire, quand ils donneraient tous leurs biens aux pauvres, quand ils souffriraient avec patience tous les maux du monde, quant ils passeraient leur vie dans la retraite, n'ayant point la foi, ne peuvent ĂȘtre sauvĂ©s. Cette vĂ©ritĂ© nous doit bien faire rentrer en nous-mĂȘmes, pour reconnaĂźtre les obligations infinies que nous avons Ă la bontĂ© de Dieu de nous avoir donnĂ© la foi, nous ayant fait naĂźtre de parents catholiques. Un esprit se perd amoureusement dans les MisĂ©ricordes de Notre-Seigneur, lorsqu'il considĂšre d'oĂč vient qu'entre tant de millions d'Ăąmes qui vivent dans tous les pays Ă©trangers, et qui sont infidĂšles, d'oĂč vient que dans les pays oĂč il a pris sa naissance, oĂč il y a plusieurs hĂ©rĂ©tiques et qui sont ses voisins, il a plu Ă la Divine MisĂ©ricorde de lui donner le don de la foi. Ă mon Dieu et mon Seigneur ! Que vous avons-nous fait ? Pourquoi nous prĂ©venir de la sorte des bĂ©nĂ©dictions de votre douceur ? Ă mon Ăąme ! Il est bien juste de dire avec le Psalmiste Si le Seigneur ne nous eĂ»t aidĂ© encore un peu, nous allions avoir pour demeure l'enfer ! Si nos pieds ont Ă©tĂ© tirĂ©s des malheureuses voies qui y conduisent. C'est votre MisĂ©ricorde, ĂŽ mon Sauveur, qui nous en a dĂ©livrĂ©s. Psal., CXXIII, 1 et seq. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 7 Mar - 2306 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge Mais que cela est bientĂŽt dit, l'enfer, quoiqu'il n'y ait point de langue qui puisse nous en dĂ©couvrir pleinement l'Ă©normitĂ© des tourments. On a beau y penser, c'est ce qu'on ne peut comprendre. Ă jamais ĂȘtre infiniment malheureux, ĂȘtre brĂ»lĂ© pour un jamais, porter l'ire de Dieu pour une Ă©ternitĂ©, souffrir des tourments extrĂȘmes pour toujours. Je me reprĂ©sente une Ăąme condamnĂ©e Ă ce lieu de pures peines, qui, entrant en enfer, et commençant Ă en ressentir les effroyables tourments, connaĂźt assurĂ©ment en mĂȘme temps qu'ils ne finiront jamais. Oh ! Quelle rage ! Quels dĂ©sespoirs ! et tout cela sans aucun remĂšde, sans la moindre petite espĂ©rance de secours ; souffrir toutes sortes de peines, qui sont extrĂȘmes dans leur grandeur, et cela pour un jamais. VoilĂ un abĂźme. Ces gens cependant qui vivaient dans ces anciens siĂšcles de la gentilitĂ©, dont nous foulons aux pieds les cendres malheureuses, sont depuis tant de siĂšcles dans ces peines et comme elles sont Ă©ternelles, elles ne font pour ainsi dire, que commencer. Pourquoi ne sommes-nous pas nĂ©s dans ces temps du paganisme ? Ces personnes hĂ©rĂ©tiques que nous avons connues, avec qui nous avons vĂ©cu, sont dans ces tourments. Pourquoi avons-nous eu des parents catholiques ? Ă amour ! Ă amour de mon Dieu ! Ă MisĂ©ricordes infinies de l'adorable JĂ©sus ! Cest vous, c'est vous qui ĂȘtes la cause de notre bonheur, et la source de toutes les grĂąces. Mais d'oĂč vient que parmi les disciples nous avons reçu tant de lumiĂšres, tant d'instructions ? Pourquoi ne sommes-nous pas comme ces pauvres gens de la campagne, qui vivent presque sans lumiĂšre ? Pourquoi ne sommes-nous pas comme ces gens qui, vivant dans les villes, ne s'appliquent pas aux connaissances de l'Ăvangile, ou qui, les ayant reçues, les nĂ©gligent ou les mĂ©prisent, ne pensant Ă rien moins qu'aux vĂ©ritĂ©s de la foi, et s'occupant presque toujours des choses de la terre, ensevelissant la divine lumiĂšre dans l'obscuritĂ© des maximes du monde ?Des MisĂ©ricordes si Ă©tonnantes mĂ©ritent des actions de grĂąces continuelles ; mais au moins faut-il prendre quelques jours pour en remercier la divine bontĂ©. Nos ingratitudes tarissent souvent le cours des plus prĂ©cieuses grĂąces du ciel ; Ă peine trouve-t-on des personnes qui s'appliquent Ă la reconnaissance des dons de Dieu ; nous les recevons sans cesse, et nous en sommes dans un continuel oubli ; et particuliĂšrement pour la grĂące de la foi, Ă peine voit-on des ChrĂ©tiens qui en rendent des actions de faut donc faire des communions, avoir soin qu'on offre le saint sacrifice de la messe, faire des neuvaines, donner des aumĂŽnes, pratiquer des mortifications, aller en pĂšlerinage pour remercier Dieu tout bon du don de la foi ; s'assembler plusieurs ensemble pour ce sujet, et pour demander Ă Notre-Seigneur par sa trĂšs sainte MĂšre et les saints anges, qu'il ne retire pas ce don de la foi de notre pays, par le mauvais usage que l'on en fait. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 9 Mar - 739 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge ...La fĂȘte de l'Ăpiphanie, qui est la fĂȘte de la foi, doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e avec des dĂ©votions trĂšs particuliĂšres, et c'est un jour bien propre pour s'appliquer Ă louer l'adorable JĂ©sus, de la manifestation de ses divines vĂ©ritĂ©s. L'on doit avoir aussi grand zĂšle pour procurer l'instruction des pauvres infidĂšles des pays Ă©trangers, et des gens de la campagne, coopĂ©rant aux missions qui s'y font, ou de ses biens, ou de ses priĂšres et autres dĂ©votions que l'on peut offrir, tantĂŽt pour le Canada, tantĂŽt pour la Chine, quelquefois pour la conversion des hĂ©rĂ©tiques, et d'autres fois pour la destruction de l'ignorance de nos campagnes. L'on doit aussi conserver toujours un respect extrĂȘme, une soumission trĂšs profonde, et un amour filial pour notre Saint-PĂšre le Pape, le pĂšre et le pasteur de tous les fidĂšles de l'Ăglise universelle, et le vicaire de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ en terre, et ne se dĂ©partir jamais de l'union que tous les ChrĂ©tiens doivent avoir pour le Saint-SiĂšge apostolique et l'Ăglise romaine, la mĂšre et maĂźtresse de toutes les Ăglises ; considĂ©rant que les dĂ©mons et les hĂ©rĂ©tiques leurs suppĂŽts combattent toujours avec rage le Saint-SiĂšge, et tachent d'en donner tout le mĂ©pris qu'ils peuvent, en diminuant l'autoritĂ©, et en retirant de l'obĂ©issance sincĂšre qui lui est due ; au contraire, les saints ont des respects admirables pour la chaire de saint Pierre, oĂč sont assis les Souverains Pontifes successeurs de ce prince des apĂŽtres, avec un tel secours de JĂ©sus-Christ et de sa glorieuse MĂšre, et des bons anges, que les portes de l'enfer n'ont jamais prĂ©valu contre le SiĂšge apostolique ; et quoique la foi ait manquĂ© dans les lieux oĂč les autres apĂŽtres l'ont Ă©tablie, cependant Rome, le siĂšge de saint Pierre, l'a toujours conservĂ©e toute pure et en son entier avec une fidĂ©litĂ© inviolable. L'on doit aussi avoir haute estime pour les moindres cĂ©rĂ©monies de l'Ăglise, pour les indulgences, pour toutes les confrĂ©ries et dĂ©votions qui en sont approuvĂ©es, en parlant toujours avec respect, et ayant en horreur le libertinage de certaines personnes qui, se piquant d'esprits forts, raillent sur les choses les plus saintes, et pensent donner des marques de quelques lumiĂšres particuliĂšres en pointillant sur la religion ou sur les cĂ©rĂ©monies de l'Ăglise. L'on doit aussi dĂ©tester une profanation criminelle qui se glisse en nos jours, de la parole de Dieu, des hymnes et cantiques de l'office divin, par des impies qui se servent des termes de l'Ăcriture pour sujet de leurs divertissements, et les appliquent aux choses profanes, et qui composent des chansons vaines et mondaines sur l'air des cantiques sacrĂ©s. Le dĂ©mon inspire encore une curiositĂ© dangereuse touchant les matiĂšres les plus difficiles de la thĂ©ologie, comme celles de la grĂące et de la prĂ©destination, et les hommes sans Ă©tudes, et mĂȘme les femmes, les Ă©tudient et en disputent dans les compagnies, s'Ă©levant quelquefois par une prĂ©somption diabolique, au-dessus de l'autoritĂ© du Saint-PĂšre et des prĂ©lats, voulant dĂ©cider des difficultĂ©s dont ils ne veulent pas que le Souverain Pontife et les Ă©vĂȘques dĂ©cident. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 Mar - 742 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge ... L'esprit vĂ©ritablement catholique est bien Ă©loignĂ© de ces maniĂšres d'agir ; car il n'a que de l'horreur pour ses propres lumiĂšres, qu'il quitte avec humilitĂ© pour se soumettre aux lumiĂšres des prĂ©lats de l'Ăglise. Cela n'empĂȘche pas que chacun n'ait ses sentiments, et ses vues, et son jugement ; mais la grĂące de JĂ©sus-Christ nous fait soumettre nos sentiments, nos vues et notre propre jugement. Ce n'est donc pas une excuse lĂ©gitime de dire qu'on n'entre pas dans le sentiment du Saint-PĂšre et des Ă©vĂȘques, parce qu'on ne peut pas empĂȘcher les sentiments que l'on a qui y sont contraires ; autrement il n'y aurait presque plus d'obĂ©issance ni dans l'Ăglise ni dans les monastĂšres, parce que l'esprit de l'homme, dans la corruption oĂč il est, ne manque pas de prĂ©textes, de beaux raisonnements, qui lui paraissent solides, pour se dispenser de l'obĂ©issance ; s'il ne fallait obĂ©ir que lorsque le propre jugement dicte qu'il est raisonnable, la soumission serait bannie de la plupart des esprits, et l'on ne verrait de tous cĂŽtĂ©s que de fĂącheuses rĂ©bellions. Le vĂ©ritable obĂ©issant n'a point peine Ă juger que les lumiĂšres de ses supĂ©rieurs sont plus solides que les siennes propres ; ainsi, sans Ă©couter ses pensĂ©es, il passe par-dessus tout ce qu'elles peuvent lui donner de connaissances pour sy assujettir avec humilitĂ©. En vĂ©ritĂ©, il est difficile de comprendre comme une personne qui marche dans la vie spirituelle demeure attachĂ©e Ă son sentiment, sous prĂ©texte que ses supĂ©rieurs se trompent, et les Papes et les Ă©vĂȘques ; car c'est un orgueil trop visible de demeurer en repos, sans crainte d'ĂȘtre trompĂ©, pendant que l'on pense facilement que toutes les puissances de l'Ăglise, Ă qui Dieu donne l'assistance de ses lumiĂšres, sont dans l'illusion et l'erreur. Attachons-nous Ă ce que l'Ăglise nous propose, sans Ă©couter aucun raisonnement qui parle au contraire, dans une entiĂšre docilitĂ© d'esprit, et une ingĂ©nuitĂ© toute franche et toute cordiale, sans affecter aucune vaine suffisance pour pointiller sur les choses que l'on ne peut comprendre quoiqu'il y ait des choses qui choquent les sens et l'esprit, il faut dĂ©mentir ses sens et dĂ©dire son jugement, et se vaincre soi-mĂȘme, pour ĂȘtre pleinement assujetti en son entendement comme en sa volontĂ©. Mais c'est par la porte de la volontĂ©, dit le grand saint François de Sales, qu'il nous faut sauver des piĂšges que le dĂ©mon nous tend en l'entendement par les doutes qu'il y glisse sur les vĂ©ritĂ©s de la foi. Excellent remĂšde Ă ceux qui sont tentĂ©s en cette matiĂšre, dans laquelle il faut combattre en fuyant, se donnant bien garde de raisonner, sous prĂ©texte mĂȘme de se convaincre des vĂ©ritĂ©s de notre religion ; car le diable ne manquera jamais Ă fournir de nouveaux sujets de doutes, qui s'augmenteront infailliblement par le discours de l' Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 Mar - 2137 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge ... Tout ce que l'Ăąme a Ă faire en cet Ă©tat, est de ne s'occuper pas volontairement des pensĂ©es qui lui arrivent je dis volontairement, car elle ne peut pas empĂȘcher qu'il ne lui en vienne contre sa volontĂ© ; mais elle doit les laisser anĂ©antir d'elles-mĂȘmes, n'envisageant pas la tentation, bien au contraire, la mĂ©prisant, et s'appliquant doucement et sans effort Ă quelque autre chose, ou, s'il n'est pas en son pouvoir, les souffrant avec patience, sans s'y arrĂȘter avec des rĂ©flexions volontaires. CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge La trĂšs-sainte Vierge avait mis si gĂ©nĂ©ralement toutes ses espĂ©rances en Dieu seul, et elle se confiait si amoureusement en sa divine providence, que jamais le moindre petit mouvement de dĂ©fiance n'a eu aucune place dans son divin cur, qui est toujours demeurĂ© stable et dans une fermetĂ© inĂ©branlable parmi toutes les tempĂȘtes et orages de la vie prĂ©sente, espĂ©rant contre l'espĂ©rance mĂȘme. C'est pourquoi saint Bonaventure enseigne que pendant les jours de sa chair, pour parler avec l'Ăcriture, elle avait des qualitĂ©s admirables, qui avaient du rapport avec celles des bienheureux, car elle semblait impassible, dit ce saint docteur. Ce qui lui arrivait par son entiĂšre confiance en Dieu seul, ne s'Ă©tonnant de rien et s'Ă©levant courageusement au-dessus de toutes les afflictions qu'elle souffrait. Dans le temps de la passion de son Fils bien-aimĂ©, les disciples voyant les ignominies de la croix, entrĂšrent dans le dĂ©couragement ; mais cette MĂšre de la belle dilection, comme le remarque sainte Mechthilde au livre 1er de ses RĂ©vĂ©lations, chapitre 56, pendant que toutes les crĂ©atures Ă©taient dans une consternation gĂ©nĂ©rale, elle seule demeurait immobile avec la divinitĂ©, Ă©tant trĂšs intimement unie Ă celui qui porte pour une de ses qualitĂ©s qu'il est le Dieu qui ne change point. De lĂ vient, dit saint Ambroise, que, lorsque l'Ăcriture nous dĂ©clare Joan, XIX, 25 que le monde fut Ă©branlĂ©, que le soleil retira ses lumiĂšres, que la terre se vit couverte de tĂ©nĂšbres, elle assure que Marie, la MĂšre du Seigneur, Ă©tait debout auprĂšs de la croix de son Fils. Elle pouvait donc dire que si elle Ă©tait noire par la douleur extrĂȘme qu'elle portait sur le Calvaire, elle ne laissait pas d'ĂȘtre belle par la fermetĂ© de son espĂ©rance. » Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 11 Mar - 2255 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge Cette vertu est si nĂ©cessaire qu'un ancien a dit que l'homme qui n'espĂšre pas en Dieu n'est pas un homme vĂ©ritable, mais qu'il mĂ©rite d'ĂȘtre mis au rang des bĂȘtes. Cependant, dit le mĂȘme auteur, il est difficile de se confier uniquement en Dieu seul, car les choses de cette vie mortelle, qui nous environnent insensiblement, nous portent Ă mettre notre confiance aux hommes, aux honneurs, aux biens, aux puissances, Ă nos amis, Ă notre santĂ©, Ă nos industries, et particuliĂšrement Ă notre prudence. C'est le propre d'une Ăąme cĂ©leste, et qui ne tient plus Ă la terre, d'ĂŽter de son coeur toute sorte d'appui sur la crĂ©ature pour ne plus espĂ©rer qu'en Dieu seul et attendre tout de sa divine providence pour le temps et l'Ă©ternitĂ©. Ă proportion que l'Ăąme est Ă Dieu, ses espĂ©rances sont grandes. Ceux qui le cherchent en vĂ©ritĂ© ont une grande confiance en ses secours, mais ceux qui lui sont parfaitement unis par un dĂ©gagement absolu de tout l'ĂȘtre créé espĂšrent contre l'espĂ©rance mĂȘme. C'est ce qui fait dire au divin Paul Philip. IV, 13 et seq. Qu'il est tout-puissant en celui qui lui donne force, quoique d'autre part il ne paraisse rien de plus faible, se voyant persĂ©cutĂ© de tous cĂŽtĂ©s, et par ses ennemis du dehors, et par de faux frĂšres, ses proches par la religion, Ă©tant exposĂ© Ă toute sorte de dangers et environnĂ© d'un monde de François Xavier Ă©tant sur le point de passer dans une Ăźle qui n'avait rien de considĂ©rable que la cruautĂ© des barbares qui l'habitaient, qui, ne trouvant plus d'ennemis Ă manger, se dĂ©voraient inhumainement les uns les autres. Comme ces cruels insulaires se servaient ordinairement de poison pour faire perdre la vie Ă ceux dont ils voulaient manger la chair, les amis de ce grand saint lui persuadĂšrent, quoique avec rĂ©pugnance de son cĂŽtĂ©, de porter du contrepoison pour se mettre Ă couvert de leur Ă peine ce saint fut-il entrĂ© dans le bateau qui le devait passer en cette terre barbare, que, ne pouvant souffrir l'appui que sa nature pouvait prendre dans ces remĂšdes, il les jeta tous en la mer. Non, disait cette Ăąme gĂ©nĂ©reuse, il ne sera pas dit que Xavier ait mis quelque confiance, pour petite qu'elle puisse ĂȘtre, dans l'ĂȘtre créé ; Dieu seul lui suffit, et il lui suffira pour ne faut point d'autres prĂ©servatifs du poison des barbares que la protection de sa seule providence. » Et de vrai, l'homme apostolique entra dans ce pays de dĂ©mons, dont il changea les curs et amollit la duretĂ©, et en sortit sans aucun mal. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 13 Mar - 418 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge C'est l'ordinaire des grands saints, de vivre dans un entier abandon Ă la Providence ceux qui vivent dans une justice commune, regardant Dieu, envisage encore la crĂ©ature. Les saints sont assistĂ©s du ciel en tous leurs besoins ; il n'y a point de mĂšre qui ait des soins pour son enfant, comme Dieu en a pour eux il proteste qu'il Ă©tendra ses ailes sur eux, ainsi qu'un aigle sur ses petits, et qu'il les portera dĂ©licatement que ses Ă©paules Deut., XXXII, 11. C'est cet heureux peuple, Ă qui il assure qu'il n'a rien Ă craindre ; que le portant en ses flancs et en son sein, il ne peut jamais le mettre en oubli ; que son nom mĂȘme est Ă©crit en ses mains, et que les caractĂšres en sont gravĂ©s en sa mĂ©moire. Il l'appelle dans l'excĂšs de ses tendresses, son fils honorable, son fils dĂ©licat ; il dĂ©clare que ses entrailles sont tout attendries sur lui, que sa bĂ©nĂ©diction l'ira accompagner en la ville et aux champs, qu'elle entrera et sortira avec lui le bonheur le suit partout, parce que l'assistance de la Providence ne lui manque jamais. JĂ©r., XXXI, 20. Il le faut rĂ©pĂ©ter non, jamais rien ne manque Ă ce cher peuple, pourvu qu'il ne vienne Ă manquer de confiance ; car la confiance est celle qui suce les mamelles de cette Providence mais c'est elle aussi qui les emplit par les sentiments qu'elle donne des bontĂ©s de son Dieu. Une personne se trouvant Ă Paris fort destituĂ©e des secours humains, il lui fut dit Que crains-tu ? Je ferai plutĂŽt venir de cent lieues des gens pour t'assister, plutĂŽt que je permette que les choses nĂ©cessaires te manquent. Et de vrai, Ă quelque temps de lĂ un homme arriva en cette grande ville, dont le sĂ©jour ordinaire Ă©tait Ă©loignĂ© de cent lieues, lequel prit un soin incroyable de cette personne. J'ai connu un grand serviteur de Dieu, qui Ă©tait Lorrain, et qui est dĂ©cĂ©dĂ© dans une trĂšs grande vieillesse au sĂ©minaire de Saint-Sulpice de Paris, dans lequel les messieurs du sĂ©minaire l'avaient retirĂ© avec une grande charitĂ©, qui pendant la guerre de Paris Ă©tant sorti Ă la campagne, et avant fait rencontre de quelques Allemands, il en fĂ»t dĂ©pouillĂ© entiĂšrement Ă©tant demeurĂ© en chemise, et s'Ă©tant rendu ensuite en sa petite chambre, qui Ă©tait dans le collĂšge de Marmontier, il me vint trouver fort tard, pour pouvoir avoir quelques hardes pour couvrir sa nuditĂ©. Il Ă©tait dans une grande joie de ce qui lui Ă©tait arrivĂ© mais je fus fort surpris le lendemain, lorsque me rapportant les habits que je lui avais prĂȘtĂ©s, il me montra un bon habit dont il Ă©tait vĂȘtu, et qui lui Ă©tait juste, qu'un homme inconnu lui avait apportĂ©, lui disant qu'il ne se mĂźt point en peine d'oĂč il venait. J'adorai la providence amoureuse de notre Dieu trĂšs bon et trĂšs MisĂ©ricordieux, qui avait assistĂ© son serviteur d'une maniĂšre si prompte et si merveilleuse car c'est une chose assez considĂ©rable, qu'Ă©tant revenu fort tard et prĂšs de la nuit, dĂšs le lendemain il reçut un habit qui lui Ă©tait propre, de la main d'une personne qu'il ne connaissait pas. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 13 Mar - 2148 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge Ce n'est pas en cette seule rencontre que cet homme de Dieu a Ă©tĂ© favorisĂ© de la divine Providence. Ayant Ă©tĂ© rĂ©duit dans une extrĂȘme pauvretĂ© par la misĂšre commune de la Lorraine, il fut contraint lui, sa femme et ses enfants car il avait Ă©tĂ© mariĂ© et Ă©tait artisan, d'aller cueillir des herbes dans les prairies ; pour se nourrir lui et sa famille, n'ayant pas de pain, ce qu'il faisait non seulement avec patience, mais avec joie, se mettant Ă genoux avec ses enfants pour remercier la divine Providence, quand ils trouvaient quelques herbes propres pour leur pauvre nourriture enfin il fut obligĂ© de venir Ă Paris, oĂč Ă©tant allĂ© au collĂšge de Clermont de la Compagnie de JĂ©sus, et s'arrĂȘtant Ă la porte, un serviteur de Dieu fut fortement inspirĂ© de lui donner du Ă©cus, et un autre quarante livres. Ce bon homme m'a plusieurs fois racontĂ© qu'il avait une si grande aversion de l'argent, tout pauvre qu'il Ă©tait, qu'il Ă©loignait sa poche de lui, dans laquelle il avait mis l'argent qu'on lui avait donnĂ©, ne pouvant presque le supporter. Ă quelque temps de lĂ un seigneur de marque lui donna huit cents livres pour placer une sienne fille, et l'on eut soin de procurer Ă sa femme un logement dans une maison religieuse. Quand la Providence commence de favoriser de ses plus particuliĂšres grĂąces quelqu'un, ce n'est pas sitĂŽt fait. On le place chez un homme de son mĂ©tier, et jamais il ne fut plus surpris que lorsqu'il vit ses biens s'augmenter d'une maniĂšre surprenante et Ă vue d'il il connut bientĂŽt que c'Ă©tait la bĂ©nĂ©diction que le bon Lorrain avait apportĂ©e en sa maison, dont on ne le tira qu'Ă force, pour demeurer chez feu monsieur le Gauffre, trĂšs digne successeur du P. Bernard, dont la vie est en odeur de suavitĂ© Ă tous les fidĂšles. Ce fut en ce lieu que sa vie devint tout extatique, ayant ordinairement des ravissements dont je suis tĂ©moin oculaire, durant lesquels son corps devenait si lĂ©ger, qu'il ne pesait presque rien. On fut obligĂ© de faire des dĂ©votions pour prier Notre-Seigneur de les lui ĂŽter, parce qu'ils lui Ă©taient si frĂ©quents, qu'ils lui ĂŽtaient la libertĂ© d'agir. Ensuite il tomba dans une maladie extraordinaire, qui avait d'autres causes que les naturelles, et qui lui fut donnĂ©e pour le faire avancer de plus en plus dans les voies du pur amour. Il m'a dit qu'elle lui avait Ă©tĂ© prĂ©dite par le feu P. de CondĂ© de la Compagnie de JĂ©sus, qui demeurait pour lors au collĂšge de Clermont, qui l'ayant appelĂ©, lui dit ce qui se passait en son intĂ©rieur, et lui prĂ©dit ce qui lui devait arriver, Ă son grand Ă©tonnement aussi ce PĂšre le venant voir eu sa maladie, comme il en connaissait la cause, ne s'en mettait pas en peine, pendant qu'un chacun ne pensait quau lieu oĂč il devait ĂȘtre enterrĂ©, sa mort Ă©tant tenue comme certaine. Il avait une vĂ©nĂ©ration singuliĂšre pour ce bon PĂšre, qu'il disait avoir vu quelquefois dans de certaines lumiĂšres surnaturelles, proche de Notre-Seigneur Ă la croix. ... Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 14 Mar - 2112 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge ... Comme la maniĂšre de prĂȘcher de ce PĂšre Ă©tait fort spirituelle, il n'Ă©tait pas goĂ»tĂ© de plusieurs mais j'ai connu des Ăąmes appelĂ©es Ă la perfection, qui en Ă©taient touchĂ©es d'une maniĂšre trĂšs puissante. Ses paroles leur Ă©taient comme des charbons ardents qui les mettaient tout en feu, en sorte que pendant ses sermons elles avaient bien de la peine Ă se contenir, et Ă ne pas faire paraitre au dehors le feu sacrĂ© qui les consumait intĂ©rieurement. Elles eussent voulu crier, voilĂ un homme admirable et la grĂące qu'elles en recevaient, Ă©tait telle, que dĂšs lors qu'il montait en chaire, et qu'il commençait Ă faire le signe de la croix, elles Ă©taient toutes transportĂ©e par les impĂ©tuositĂ©s sacrĂ©es du divin amour. Ă mon Dieu ! Que vos conduites sont admirables ! Pendant qu'un homme n'est pas goĂ»tĂ© de plusieurs, pour ses expressions qui paraissent trop spirituelles, vous vous en servez pour perfectionner les Ăąmes qui vous sont les plus chĂšres. » Ce bon Lorrain Ă©tait tourmentĂ© visiblement des dĂ©mons, qui lui apparaissaient en des figures diffĂ©rentes, et qui semblaient, quelquefois, renverser toute sa chambre ; quelquefois ils lui parlaient, tĂąchant de le dĂ©courager, lui disant qu'il n'avait rien fait pour Dieu, et, d'autres fois, ils usaient de menaces pour l'intimider. Son oraison Ă©tait presque continuelle, ce qui l'obligeait d'aller, de grand matin, dans de certaines cavernes proche Paris, et y passer toute la journĂ©e en contemplation, ne mangeant, quelquefois, qu'un peu de pain le soir. Je l'ai vu, quelquefois, lorsque nous allions Ă la promenade, retourner sur ses pas sans dire mot Ă la compagnie, en sorte que l'on Ă©tait tout Ă©tonnĂ© de ne le plus voir, l'application continuelle qu'il avait Ă Dieu ne lui permettant pas les moindres divertissements avec les crĂ©atures. Ce n'est pas que, dans les rencontres, il ne fĂ»t fort gai, et d'une agrĂ©able conversation. Ayant Ă©tĂ© priĂ© en quelqu'un des jours gras d'aller manger chez un de ses meilleurs amis, et s'en Ă©tant voulu abstenir, par mortification, au retour de l'Ă©glise de Notre-Dame, oĂč il avait passĂ© quelque temps en oraison devant la trĂšs-sainte Vierge, sa bonne mĂšre et maĂźtresse, il fut grandement Ă©tonnĂ© de trouver plusieurs mets dĂ©licieux, apprĂȘtĂ©s sur sa table et sur une nappe bien blanche, et comme il eut peur, de prime abord, que ce ne fĂ»t une illusion, il eut recours Ă la priĂšre ; mais, voyant que ces viandes demeuraient toujours, il en mangea avec bĂ©nĂ©diction, et fit un excellent repas, le reste qui accompagnait les viandes disparaissant, tant il est vrai que le Seigneur est bon Ă ceux qui l'aiment, ne leur donnant pas seulement le nĂ©cessaire, mais l'agrĂ©able, comme il fit dans les noces de Cana, en Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 16 Mar - 736 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge ... L'Ă©lĂ©vation de son esprit en Dieu ne lui laissant pas l'usage libre de tous ses sens, il lui est arrivĂ© plusieurs fois d'ĂȘtre renversĂ© par terre, dans les rues, par les carrosses, qui le blessaient notablement, et, n'ayant point d'autre mĂ©decin ou chirurgien que la divine Providence, il se trouvait tout Ă coup guĂ©ri. Qu'il est donc vrai que nous avons un Dieu bon et admirable en ses bontĂ©s ! Oh ! Quil est magnifique en ses promesses, fidĂšle aux effets, et constant Ă bien faire ! Oh ! si tous les hommes savaient, dit un dĂ©vot personnage de nos jours, ce que c'est d'ĂȘtre serviteur de Dieu, ils feraient mourir en eux tous autres dĂ©sirs, pour n'avoir que celui d'ĂȘtre du nombre de ceux qui le servent ! Il est Ă©crit des justes Fiez-vous au Seigneur, vous qui le voyez, et vous ne serez point frustrĂ© de vos attentes ; considĂ©rez que nul n'a jamais espĂ©rĂ© au Seigneur qui n'ait recueilli les effets de son espĂ©rance rien n'est refusĂ© au juste, qui est tout Ă Dieu, de tout ce qu'il lui demande au nom de son Fils. En effet, lorsqu'il se met en priĂšres, il sent son coeur qui s'enfle d'une gĂ©nĂ©reuse espĂ©rance et ses yeux grossissent de larmes ; il sent une certaine confiance que ses priĂšres seront reçues, encore que Dieu en diffĂšre l'effet mais si, en de certaines occasions, il souffre quelque nĂ©cessitĂ© pour son bien Ă©ternel, son coeur est si plein de contentement et de satisfaction, qu'il pourrait donner de l'envie aux rois plutĂŽt que d'en porter Ă leur au contraire, dit encore ce serviteur de Dieu, que nous devons de louer, maudit soit l'homme qui se repose sur un bras de chair et d'os, qui retire son coeur du Seigneur il sera comme un misĂ©rable sauvageon, plantĂ© en terre stĂ©rile et ingrate, demeurera en sĂ©cheresse sans porter fruit, et Dieu le perdra en sa fureur, et ses espĂ©rances seront renversĂ©es. Les mĂ©chants ont des peines extrĂȘmes Ă prier Dieu, et plus encore Ă accompagner leurs priĂšres de confiance, comment se peuvent-ils reposer dans les bras de celui Ă qui ils font une cruelle guerre ; comment peuvent-ils s'appuyer sur ce doux nom de pĂšre, parlant Ă Dieu, eux qui seraient contents qu'il ne fĂ»t point leur pĂšre, pourvu qu'il se dĂ©portĂąt d'ĂȘtre leur juge ? OĂč donc pourront-ils trouver consolation et allĂšgement en leurs maux, parmi les divers accidents de cette vie ; et, s'ils font un effort pour prier Dieu, seront-ils exaucĂ©s de celui qui proteste tout haut qu'il se rira de leurs priĂšres, et se moquera de leurs larmes ? Mais les yeux du Seigneur sont sur les justes, et celui qui les garde veille continuellement sur tous leurs besoins il renverserait plutĂŽt toute la nature qu'ils ne fussent secourus en leurs nĂ©cessitĂ©s ; il n'Ă©pargne pas mĂȘme les miracles quand il s'agit de les secourir. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 Mar - 641 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge Toutes les histoires des saints sont remplies des tĂ©moignages de cette vĂ©ritĂ©, qui a Ă©clatĂ© sensiblement dans tous les commencements des ordres religieux, qui, ne s'attachant qu'Ă Dieu seul, dans l'Ă©loignement de toutes les crĂ©atures, ne regardant que ses seuls intĂ©rĂȘts, et, perdant de vue toute considĂ©ration humaine, mĂ©ritaient des secours extraordinaires de la divine Providence. Saint Etienne de Grandmont prenait plaisir de placer les couvents de son ordre dans des lieux solitaires, non seulement pour y converser plus Ă l'aise avec le ciel, mais aussi pour y vivre dans une plus grande privation du secours des crĂ©atures, et un plus entier abandon Ă la pure conduite de la divine Providence, qui Ă©tait si parfait, qu'ayant Ă©tabli des maisons dans une extrĂȘme pauvretĂ©, sans aucune rente ou possessions, il voulait que ses religieux y demeurassent sans faire aucune quĂȘte, leur ayant ordonnĂ© de ne demander aucune aumĂŽne qu'aprĂšs avoir Ă©tĂ© trois jours sans manger, et en ce cas il leur permettait d'exposer leurs besoins Mais Ă condition que les religieux envoyĂ©s pour mendier en cette rencontre, seraient choisis du nombre de ceux qui se porteraient le mieux, de peur de donner trop de lieu Ă la nature qui se laisse facilement toucher Ă la vue des personnes, dont la faiblesse et les infirmitĂ©s marquent assez les besoins. Le bienheureux GaĂ«tan, fondateur des ThĂ©atins, a aussi fondĂ© la congrĂ©gation sur une rigoureuse pauvretĂ©, sans aucuns biens, ni en particulier ni en commun, prescrivant aux clercs religieux de son ordre de ne demander l'aumĂŽne ni par eux ni par d'autres, dans la seule attente de la divine Providence et il fut si constant Ă maintenir cet institut dont chacun jugeait l'observance impossible qu'il ne voulut jamais consentir au moindre relĂąchement d'oĂč vient que se trouvant Ă Naples, le comte d'Oppido lui ayant offert de grands revenus, et le bienheureux les ayant refusĂ©s, le comte l'en fit presser par d'autres religieux, Ă qui ce saint rĂ©pondit Mes PĂšres, comment ĂȘtes-vous assurĂ©s de vos revenus ? Ils rĂ©partirent Nous en avons les titres, en vertu desquels nous pouvons contraindre ceux qui nous doivent. Mais moi, dit le bienheureux GaĂ©tan, j'ai des Ăcritures plus authentiques en ces termes Cherchez premiĂšrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront donnĂ©es. Matth., VI, 33 Leur rapportant l'expĂ©rience qu'il en avait faite durant plusieurs annĂ©es Ă Venise en un temps de chertĂ©, ou sans mendier ils n'avaient jamais manquĂ© de ce qui leur Ă©tait nĂ©cessaire. Le comte lui rĂ©pondit Venise est autre chose que Naples. Et le saint lui rĂ©pliqua avec une grande vĂ©hĂ©mence d'esprit, qu'il croyait que le Dieu de Venise Ă©tait aussi le Dieu de Naples. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 Mar - 2305 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge ... Mais le comte n'Ă©tant pas persuadĂ© de cela, tĂąchait de vaincre la constance de GaĂ«tan, envoyant aux PĂšres de grandes aumĂŽnes. GaĂ«tan n'en prenait que ce qui lui Ă©tait nĂ©cessaire, rendant le surplus. Enfin, ne pouvant plus rĂ©sister aux importunes caresses du comte, il commanda un matin Ă tous les PĂšres, qu'avec leur habit et leurs brĂ©viaires ils eussent Ă le suivre et ayant fait fermer l'Ă©glise et la maison, il envoya les clefs au comte, lui faisant dire qu'il s'en allait avec ses religieux, pour Ă©prouver si le Dieu de Venise Ă©tait aussi le Dieu de Naples. Dieu fait quantitĂ© de grĂąces spirituelles et temporelles aux dĂ©vots de ce bienheureux, spĂ©cialement Ă ceux qui font des neuvaines Ă son honneur. On fait la glorieuse mĂ©moire de sa prĂ©cieuse mort le 7 d'aout et il doit ĂȘtre spĂ©cialement honorĂ© par les personnes qui sont abandonnĂ©es Ă la divine Providence. Lorsque ces ordres ont commencĂ© Ă se relĂącher, le ciel en a retirĂ© son assistance quand ils n'ont eu rien, ils ont Ă©tĂ© dans l'abondance, Dieu, qui tient tous les curs en ses mains, leur donnant de charitables mouvements pour leur porter des biens et quand ils ont abondĂ© en richesses, ils ont souffert de la disette, et les maisons ont commencĂ© Ă se ruiner, parce qu'ils se reposaient sur leurs biens et leurs qui se confient uniquement en Dieu seul, et nullement sur la crĂ©ature, auront Dieu seul pour leur protecteur, qui vaut mieux que tout le monde et que mille mondes ensemble ceux qui se confient en Dieu en partie, et en partie sur la crĂ©ature, ne ressentiront aussi qu'en partie l'assistance de la divine Providence, et seront laissĂ©s en plusieurs choses au pouvoir des hommes, qui n'est qu'une pure faiblesse ceux qui mettent toutes leurs espĂ©rances en leurs industries, en leur politique, en leur prudence, en leurs intrigues, en la force de leur esprit, en leurs richesses, en leurs amis, en la faveur des grands, au crĂ©dit des hommes qui les soutiennent, et qui s'appuient peu, ou presque point du tout sur Dieu, seront maudits et dĂ©laissĂ©s, toute leur prudence confondue, toute leur sages Dieuque lâamour est triste Lyrics: Baisers d'amoureux baisers langoureux / Que le monde est malheureux / J'avais rĂȘvĂ© si fort / D'un autre dĂ©cors pour ma mort / J'ai voulu t'emmener / PourDieuque l'amour est triste - 2 interprĂ©tations. Titre. Album. Playlist. Dieu que l'amour est triste (version karaokĂ© avec voix) Dieu que l'amour est triste (Version karaokĂ© dans le style de Daniel Balavoine) 4:04. Dieu que l'amour est triste (version karaokĂ© instrumentale) Dieu que l'amour est triste (Version karaokĂ© dans le style de Daniel Balavoine) 4:04. voir les 8 interprĂ©tations de
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MĂȘme le lecteur de lettres Ye Xuan lui-mĂȘme Soupira Weibo: "Comme le rĂȘve Condamnation des violateurs des mystĂšres de lâau-delĂ Le 11 septembre 1943 Livre de Ben Sira le Sage 3, 2121 Ne cherche pas ce qui est trop difficile pour toi, ne scrute pas ce qui est au-dessus de tes JĂ©sus dit âBeaucoup dâĂąmes sâĂ©garent en voulant chercher ce qui est trop difficileâ pour elles et en voulant scruter ce qui est au-dessus de leurs forcesâ, comme dit lâEcclĂ©siastique 3, 21.Câest lâancien poison. Lâhomme est, et a toujours Ă©tĂ©, coupable de curiositĂ©s malsaines et de profanations sacrilĂšges. Il veut pousser son investigation jusquâĂ des rĂ©gions que la sagesse divine garde enveloppĂ©es dans le mystĂšre, non par jalousie du pouvoir, mais par prĂ©voyance de lâamour. Malheur Ă lâĂȘtre humain sâil connaissait tout de lâavenir et des secrets de lâunivers ! Vous nâauriez plus de paix spirituelle ni de paix naturelle. Laissez lâavenir Ă Dieu, crĂ©ateur et dispensateur du temps et laissez vierges ces zones de lâunivers dont la possession vous donnerait des armes pour troubler toujours plus votre existence dâindividus et dâ dĂ©jĂ dit [1] que je ne mâoppose pas aux Ćuvres de lâintelligence humaine. Si je le faisais, je serais inconsĂ©quent avec moi-mĂȘme, puisque jâai donnĂ© lâintellect Ă lâĂȘtre humain pour quâil sâen serve et non pour qu'il le laisse inerte. Cependant, je vous dis par la bouche de la Sagesse Ne souhaitez pas ĂȘtre de curieux scrutateurs des Ćuvres de Dieu, ne cherchez pas Ă aller outre les frontiĂšres que jâai tracĂ©es pour sĂ©parer votre puissance des puissances plus fortes que la vĂŽtre, des lois du cosmos, des secrets des forces naturelles, et surtout des mystĂšres dâoutre-tombe dont je suis le seul Ă avoir le droit de vous dĂ©voiler la vĂ©ritĂ© et lâexistence, car je suis le Seigneur de toute chose tandis que vous nâĂȘtes que les hĂŽtes de cette pauvre Terre et vous ne savez pas ce qui vous est rĂ©servĂ© au-delĂ de la vie dans lâautre vie. Il suffit dây croire. Croyez quâelle apporte une rĂ©compense ou un chĂątiment, fruit dâune sainte justice, lequel attend dâĂȘtre appliquĂ© Ă chaque individu. Je vous ai fait connaĂźtre cela pour votre bien. Vous nâavez pas besoin dâen savoir troublez pas de votre indiscrĂšte et bavarde curiositĂ© la paix surnaturelle de lâautre vie. MĂȘme si cela concerne ceux qui sont tourmentĂ©s, câest-Ă -dire ceux qui nâont pas de paix parce quâils sont sĂ©parĂ©s de moi, le fait de comprendre nâapporte toujours quâune augmentation de lâinquiĂ©tude. Pourquoi troubler par des Ă©chos de la terre la sĂ©rĂ©nitĂ© des cieux ? Pourquoi augmenter le tourment de ceux qui sont punis par des voix qui leur rappellent le monde oĂč ils mĂ©ritĂšrent leur punition ? Ayez du respect pour les premiers et pitiĂ© des seul, Seigneur du Ciel et de la Terre, Arbitre suprĂȘme de toute chose, Puissance parfaite en toute chose, je peux prendre de telles initiatives et rĂ©tablir le contact entre lâĂȘtre humain et le mystĂšre de lâautre vie. Moi seul. Câest alors que je vous envoie mes messagers, et toujours pour un bien, jamais pour me plier Ă de sottes et profanatrices recherches humaines.Bienheureux ceux qui croient sans avoir vuâ, ai-je dit Ă Thomas, et je le redis Ă tous les curieux et Ă tous les incrĂ©dules de la terre. On nâa pas besoin de preuves pour croire Ă la deuxiĂšme vie, qui nâest pas â sachez-le pour le moment â telle que vous lâimaginez dans toutes vos fantaisies, mais que jâai dit, une seconde vie, unique, et non des vies et encore des vies. Vous ĂȘtes des ĂȘtres humains, et non des grains de blĂ© qui, ressemĂ©s, germent une, deux, dix, cent fois, autant de fois quâon les nâa pas besoin de preuves. Ma Parole suffit. Si vous dites que vous croyez Ă la deuxiĂšme vie et ensuite vous cherchez des preuves surnaturelles pour croire, vous mentez et vous me traitez de menteur. Vous mentez parce que vous dites que vous croyez avec la bouche, mais vous ne croyez pas avec lâesprit et vous cherchez des preuves. Vous me traitez de menteur parce que le fait que vous cherchez des preuves suppose la pensĂ©e, sous-entendue mais trĂšs vive, que jâaie pu dire des choses non punition des curiositĂ©s inutiles et dangereuses et des pensĂ©es irrĂ©vĂ©rencieuses et sacrilĂšges, je permets que, chez les malheureux investigateurs de ce quâil nâest pas nĂ©cessaire Ă lâhumain de chercher Ă connaĂźtre, il se crĂ©e une confusion mentale, un trouble de lâesprit et une grave blessure Ă la Foi, chez les meilleurs dâentre eux, et la mort de la Foi et de lâesprit chez les sont les meilleurs parmi ces violeurs du mystĂšre ? Ce sont ceux qui sâen approchent, non pour me faire un procĂšs, puisquâon ne peut me faire de procĂšs, mais plutĂŽt pour me chercher, car ils ne savent pas me trouver par dâautres voies plus sĂ»res, humbles et hautes comme celui qui les a marquĂ©es, le Christ qui est venu exprĂšs sur la Terre pour apporter la doctrine sĂ»re, laquelle vous guide Ă la deuxiĂšme vie, et pour fonder lâĂglise, dĂ©positaire et maĂźtresse de ma doctrine. Ceux-ci ne savent pas embrasser les pieds de lâĂglise avec la simplicitĂ© des enfants et lâhumilitĂ© des saints, en lui disant Je tâaime, je tâobĂ©is, guide-moiâ. Mais ils cherchent avec une pensĂ©e droite. Je les traite donc avec beaucoup de sont les pires parmi ces violeurs du mystĂšre ? Ce sont ceux qui sâen approchent par pure curiositĂ© scientifique, pour un profit humain, quel quâil soit, du vil argent donnĂ© en Ă©change de leur science de magie au bĂ©nĂ©fice direct quâils peuvent tirer du moins le croient-ils de guides ultra-terrestres. Mais ce nâest pas ainsi quâon a des guides. Ils viennent spontanĂ©ment, par mon commandement et non appelĂ©s par les ceux-ci, je serai un Juge dâune inexorable sĂ©vĂ©ritĂ© et je les punirai pour avoir manquĂ© de foi et de respect envers le MaĂźtre de cette vie et de lâautre, la vraie, et pour avoir manquĂ© de respect envers les trĂ©passĂ©s, Ă qui je suis le seul Ă pouvoir donner des ordres capables de les dĂ©tourner de leurs demeures bienheureux, trois fois bienheureux ceux qui croient sans besoin de preuves; bienheureux, sept fois bienheureux ceux qui nâont jamais doutĂ© un seul instant de ma parole et de ma doctrine, confiĂ©e Ă mon Ăpouse et MaĂźtre, lâĂglise, et qui, sans jamais avoir osĂ©, et mĂȘme souhaitĂ© oser, profaner les royaumes ultra-terrestres, sont convaincus que la vie ne meurt pas sur cette terre, mais change de nature et devient Ă©ternelle, bĂ©atifique pour ceux qui ont su vivre de moi et en moi, effroyable pour ceux qui, rĂ©pudiant Dieu, ont forniquĂ© avec ces croyants purs, Ă ces simples et humbles esprit, pour qui la Foi est lumiĂšre et ma Parole, vie, jâaccorde ce que je nie aux autres investigateurs la connaissance et la possession de la VĂ©ritĂ© dâoutre-terre.â Source chez le porte-parole du Christ dâhumilitĂ© et de de la vision de lumiĂšre quâest le corps glorifiĂ© de Marie Le 12 septembre 1943 JĂ©sus dit âParmi ces croyants purs, ces simples et humbles esprits dont je tâai parlĂ© hier et Ă qui jâaccorde la possession de la VĂ©ritĂ©, je suscite des Ăąmes spĂ©ciales; je les choisis avant leur incorporation Ă la vie, car je sais tout des humains qui ont vĂ©cu, qui vivent et qui vivront, et je sais donc Ă lâavance comment chaque esprit agira sur terre, mĂ©ritant ou ne dites pas que câest injuste parce que je ne vous force pas Ă mĂ©riter. Non câest ĂȘtre fidĂšle Ă mon Ćuvre et Ă ma promesse que de crĂ©er lâĂȘtre humain capable de se guider et libre de se guider. Je donne les secours, tous les secours, Ă mes enfants, mais je ne les force pas Ă sâen prĂ©valoir. Je le dĂ©sire de tout mon amour, mais je respecte le dĂ©sir de chaque humain. Dieu a poussĂ© son amour jusquâau sacrifice de son Verbe pour quâil vous portĂąt la Parole et le Sang. Mais il ne peut, ne veut en faire plus. Quel mĂ©rite, auriez-vous Ă ĂȘtre bons si je vous empĂȘchais dâĂȘtre mauvais ?Ă ces Ăąmes que je choisis, parce que je sais Ă lâavance quâelles seront saintes par amour ou le deviendront aprĂšs lâerreur par un repentir sincĂšre et un double amour, je donne donc ce que je ne donne pas aux masses enseignements et lumiĂšres qui sont une source de bĂ©atitude pour ces mĂȘmes Ăąmes et une direction pour des Ăąmes sĆurs moins Ă©clairĂ©es quâelles car moins fondues Ă malheur Ă ces Ăąmes favorites si elles sont orgueilleuses et avares de mon don. Je nâaime pas les avares et je dĂ©teste les premiers agissent contrairement Ă la charitĂ© parce quâils gardent pour eux ce qui appartient Ă tous, car je suis le PĂšre de tous et je donne mes trĂ©sors Ă mes enfants chĂ©ris pour quâils soient mes aumĂŽniers auprĂšs des pauvres de lâesprit, et non pour quâils conservent ces trĂ©sors avidement et Ă lâencontre de la charitĂ©, tuant ainsi la charitĂ© et dĂ©sobĂ©issant Ă la volontĂ© de Dieu. Le seul fait de tuer la charitĂ© brise le canal par lequel coulent vers eux mes paroles et Ă©teint la lumiĂšre grĂące Ă laquelle ils en voient la vĂ©ritĂ©. Ils dĂ©choient donc de leur mission de porteurs de ma Voix. Ceci explique pourquoi certaines Ăąmes, Ă un temps des phares de lâĂglise, pĂ©rissent par la suite dans une grisaille de brouillards aux orgueilleux, ils sont privĂ©s immĂ©diatement et inexorablement de mon don. En eux, ma parole ne sâĂ©teint pas lentement, comme une fleur qui meurt sans eau ou un oiseau emprisonnĂ© dans un cachot obscur, comme cela arrive dans le cas des avares. Elle meurt dâun seul coup comme une crĂ©ature Ă©tranglĂ©e. Lâorgueil est la quintessence de lâanti-charitĂ©, la perfection de lâanti-charitĂ©, et son venin dĂ©moniaque tue instantanĂ©ment la LumiĂšre dans le que je regarde vos faiblesses avec douleur et compassion, je dĂ©tourne le regard lorsque je rencontre un orgueilleux. Et savez-vous ce que câest que de ne plus avoir sur soi mon regard ? Câest ĂȘtre de pauvres aveugles, de pauvres fous, de pauvres ivrognes qui vont en chancelant de danger en danger et qui rencontrent la mort. VoilĂ ce que câest de ne plus avoir sur soi le regard de Dieu, lequel vous protĂšge comme rien dâautre ne peut vous fut accordĂ© Ă ma MĂšre sainte et bĂ©nie dâĂȘtre porteuse du Verbe, non pas tant Ă cause de sa nature immaculĂ©e que de son humilitĂ© super-parfaite. Tous les actes dâhumilitĂ© humaine ne sâĂ©lĂšvent pas au trĂ©sor dâhumilitĂ© de la TrĂšs Humble qui est toujours restĂ©e telle, mĂȘme, vous comprenez, lorsquâelle apprit quâelle Ă©tait destinĂ©e Ă ĂȘtre la plus haute de toutes les crĂ©atures. Marie a consolĂ© les Trois divines Personnes, blessĂ©es par lâorgueil de Lucifer et du premier Couple, de son humilitĂ©, surpassĂ©e seulement par celle du chĂšre MĂšre, notre intarissable joie ! Si tu pouvais la voir aujourdâhui au Ciel pendant que tout le Paradis lâentoure de son amour et chante hosanna Ă elle et Ă son Nom salutaire ! Tu verrais un abĂźme de gloire au fond dâun super abĂźme dâhumilitĂ©, et la lumiĂšre inconcevable de Marie Ă©tincelle doublement de sa trĂšs chaste et virginale humilitĂ© qui se recueille en adoration devant Nous et abaisse tous les hosannas cĂ©lestes en disant Domine, non sum dignaâ. Pas digne, elle, sainte et premiĂšre PrĂȘtresse ! Elle pour qui nous crĂ©erions un second Paradis pour quâelle eĂ»t des louanges redoublĂ©es !...Regarde, Maria. En ce jour consacrĂ© Ă Marie, reçois la vision de la lumiĂšre dans laquelle est ta MĂšre et la mienne. Tu as vu la LumiĂšre rutilante, insoutenable de notre triple Feu. Regarde maintenant la trĂšs douce lumiĂšre de Marie. Abreuve-tâen, nourris-tâ tu ne sentiras chose plus suave descendre dans ton cĆur. Regarde, aussi longtemps que je te lâaccorderai, cette fontaine, cet astre de lumiĂšre quâest Marie, resplendissant au Ciel de lâĂ©clat de son corps immaculĂ© qui ne pouvait se corrompre, car il fut lâenveloppe sainte du Dieu fait chair en plus dâavoir atteint Ă la perfection humaine de toute saintetĂ©, et super-resplendissant de son esprit uni Ă lâEsprit de Dieu en des noces vois lâazur du ciel entoure la blancheur, la teignant de reflets cĂ©lestes, et la lumiĂšre de Marie rend les cieux lumineux comme par une aube dâavril surhumaine dans laquelle lâastre du matin sourit Ă un monde vierge et et souviens-toi de la vision que les anges contemplent avec un Ă©ternel rire de joie. Quâelle soit ta sĂ©rĂ©nitĂ©, tout comme la nĂŽtre est ta toi te sont montrĂ©es des choses qui dĂ©passent lâintelligence humaine, et cela par la volontĂ© de Dieu. Mais pour continuer Ă en avoir le don, apprends de Marie Ă toucher les sommets de lâhumilitĂ©, ce qui abaisse la glaise pour porter lâesprit vers les tâai rĂ©servĂ© ce don pour la fĂȘte du Nom de Marie. Pour la NativitĂ©, le sourire de Marie, la sainte Femme pour le Nom, la gloire de Marie, MĂšre de Dieu.âJâai vu, et je ne peux la dĂ©crire, notre MĂšre dans sa demeure au Ciel. Comme dans le cas de Dieu, et je dirais presque plus encore, la comparaison avec la lumiĂšreâ mâest utile pour parler dâ lumiĂšre rĂ©confortante, dâun blanc bleu, comme celle du plus clair rayon de lune multipliĂ© par une intensitĂ© surnaturelle. Je ne distingue pas trĂšs bien le visage et le corps de Marie. Trop de lumiĂšreâ pour que lâĆil humain puisse les mâexplique ce nâest pas une lumiĂšre aveuglante qui empĂȘche de regarder, mais une lumiĂšre qui transforme les contours et les formes du corps glorifiĂ© de Marie en lumiĂšreâ, ce qui fait que je ne peux pas en dire les pourrais dire que si des montagnes de perles se transformaient en lumiĂšre, on aurait une idĂ©e de ce quâest la TrĂšs Blanche, bienheureuse au Ciel. Et je pourrais dire aussi que, si une vision avait le pouvoir de changer la couleur des yeux en imprĂ©gnant lâiris de la couleur Ă©manĂ©e de la vision, mes yeux, qui sont brun foncĂ©, devraient ĂȘtre maintenant de lâazur pĂąle dâun saphir liquide, comme celui qui se dĂ©gage de certaines Ă©toiles par les nuits suis submergĂ©e par lâĂ©motion qui me fait pleurer des larmes de joie spirituelle... et je ne peux rien dire dâ te dire ?Plus jeune, j'appelais de tout mon coeur notre maman ImmaculĂ©e lorsque j'Ă©tais tentĂ© par rapport Ă l'impuretĂ© charnelle , aujourd'hui je le fais Ă©galement lorsque je suis tentĂ© par l' l'un que l'autre rĂ©pugnent Ă mon coeur et si j'ai laissĂ© infuser ces tentations quelques secondes, quel dĂ©goĂ»t dans mon Ăąme ! Vite mon petit coeur, soit bien contrit et supplie ton Seigneur ! Va dĂ©poser ton pĂ©chĂ©...PuretĂ©, humilitĂ©, vertus nĂ©cessaires Ă l'ensemencement de l'amour qui pourra croĂźtre !C'est accessible Ă chaque baptisĂ© ! OUI !Lâabandon du PĂšre et les larmes de Marie Le 14 septembre 1943 CommencĂ©e au moment de la Communion JĂ©sus dit âLâarchange Michel, que vous invoquez dans le confiteor, mais comme dâhabitude, lâĂąme absente, trop absente, Ă©tait prĂ©sent Ă ma mort en croix. tes sept grands archanges, qui se tiennent en permanence devant le trĂŽne de Dieu, Ă©taient tous prĂ©sents Ă mon ne dis pas que cela contredit mes paroles Le Ciel Ă©tait fermĂ©â. Le PĂšre, je le rĂ©pĂšte, Ă©tait absent, distant, au moment oĂč la Grande Victime consommait son immolation pour le salut du le PĂšre avait Ă©tĂ© avec moi, le sacrifice nâaurait pas Ă©tĂ© total. Cela nâaurait Ă©tĂ© que le sacrifice de la chair condamnĂ©e Ă mourir. Mais je devais accomplir lâholocauste total. Aucune des trois faces de lâhomme, la charnelle, la morale, la spirituelle, ne devait ĂȘtre exclue du sacrifice, car je mâimmolais pour toutes les fautes, et non seulement pour les fautes des sens. On peut donc comprendre que mes dimensions morale et spirituelle devaient ĂȘtre broyĂ©es, anĂ©anties par la meule de lâhorrible sacrifice. Et on peut aussi comprendre que mon Esprit nâaurait pas souffert sâil avait Ă©tĂ© fondu Ă celui du jâĂ©tais seul. ĂlevĂ©, non matĂ©riellement mais surnaturellement, Ă une telle distance de la terre quâaucun rĂ©confort ne pouvait plus en venir. CoupĂ© de tout rĂ©confort humain. ĂlevĂ© sur mon Ă©chafaud, jây avais apportĂ© le poids incommensurable des fautes de toute lâhumanitĂ© des millĂ©naires passĂ©s et des millĂ©naires Ă venir, et ce poids mâĂ©crasait plus que la croix, que mon corps dĂ©jĂ Ă lâagonie avait si pĂ©niblement traĂźnĂ©e sur les rues pierreuses, raides, Ă©touffantes de JĂ©rusalem, au milieu des blagues et des coups dâune foule sur la croix avec la souffrance totale de ma chair suppliciĂ©e et la souffrance suprĂȘme de mon esprit, accablĂ© par un tas de fautes quâaucun secours divin ne rendait supportables. JâĂ©tais naufragĂ© au milieu dâun ocĂ©an dĂ©chaĂźnĂ© et je devais mourir ainsi. Mon cĆur sâest brisĂ© sous lâangoisse de ce poids et de cet ma MĂšre Ă©tait Ă mes cĂŽtĂ©s. Elle y Ă©tait. Nous Ă©tions nous deux, les Martyrs, enveloppĂ©s dans le tourment et lâabandon. Et de nous voir lâun lâautre ajoutait une autre torture Ă la torture. Car chacun de mes frĂ©missements lacĂ©rait les fibres de ma MĂšre, et chacun de ses gĂ©missements Ă©tait un autre flĂ©au sur mes chairs flagellĂ©es et un autre clou rivĂ©, non dans mes paumes, mais dans mon cĆur. Unis et divisĂ©s Ă la fois pour souffrir davantage, et au-dessus de nous, les Cieux- fermĂ©s sur le courroux du PĂšre, et si loin...Mais les archanges Ă©taient prĂ©sents Ă lâimmolation du Fils de Dieu pour le salut de lâhumanitĂ© et la torture de la Vierge MĂšre. Et s il est dit dans lâApocalypse quâaux derniers temps, un ange fera lâoffrande du plus saint encens au trĂŽne de Dieu, avant de rĂ©pandre le feu premier de la colĂšre divine sur la terre, comment pouvez-vous penser que, parmi les priĂšres des saints, encens impĂ©rissable et digne du TrĂšs-Haut, il nây ait pas, au premier rang, plus suppliantes que nâimporte quelle parole, les larmes de ma Sainte bĂ©nie, de ma trĂšs douce Martyre, de ma MĂšre, recueillies par lâange qui lui fit lâannonce et reçut son consentement, le tĂ©moin angĂ©lique des noces surnaturelles par lesquelles la Nature divine contracta un lien avec la nature humaine, attira Ă sa hauteur une chair et abaissa son Esprit Ă devenir chair pour la paix entre lâĂȘtre humain et Dieu ?Gabriel et ses cĂ©lestes compagnons, penchĂ©s sur la douleur de JĂ©sus et de Marie, dans lâimpossibilitĂ© de la soulager, car câĂ©tait lâheure de la Justice mais non absents de cette douleur, ont recueilli dans leur intellect de lumiĂšre tous les dĂ©tails de cette heure, tous, pour les Ă©taler, quand le temps ne sera plus, Ă la vue des ressuscitĂ©s, source de joie pour les bienheureux et condamnation des rĂ©prouvĂ©s, avant-goĂ»t pour les uns et les autres de ce que je donnerai, moi, Juge suprĂȘme et roi trĂšs haut.âLuc 21, 20-24JĂ©sus a commencĂ© Ă parler pendant que je disais le confiteor, et mon esprit a vu Gabriel, lumiĂšre dorĂ©e, inclinĂ© en adoration de la Croix, je pense. Mais je ne voyais pas la aujourdâhui, en feuilletant attentivement les pages dactylographiĂ©es pour corriger les petites fautes de transcription, afin quâaucune bĂ©vue ne vienne altĂ©rer la pensĂ©e, je trouve un commentaire de moi, datĂ© du 31 mai, au sujet de la destruction de JĂ©rusalem... Je me Souviens de lâimpression que jâai eue en lisant Saint Luc 21, 20-24. Je disais ce jour-lĂ âJâai compris quâil y a lĂ une allusion Ă nous tous. Je nâai pas vu clairement. Mais je suis restĂ©e sous cette douloureuse impressionâ. Aujourdâhui, je relis Saint Luc et, malheureusement, il me semble que ce passage convient parfaitement Ă nos situations malheureuses...JĂ©sus me parle aujourdâhui de sept archanges qui se tiennent toujours devant le trĂŽne de Dieu. Y sont- ils vraiment ou est- ce un nombre allĂ©gorique ? Jâai cherchĂ© dans la Bible, mais je nâai rien trouvĂ© Ă ce sujet. Ăa doit ĂȘtre une de ces lacunesâ dont parle JĂ©sus le 11 Ă©dition par Anayel le Mar 21 Juin - 910, Ă©ditĂ© 3 foisMarie, Co-rĂ©demptrice, maĂźtresse de douleur, exceptĂ© dans lâenfantement et dans la mort Le 15 septembre 1943 JĂ©sus dit âCâest une opinion trĂšs rĂ©pandue parmi les chrĂ©tiens, et chrĂ©tiens catholiques, que ma MĂšre nâa jamais souffert comme les mortels souffrent en gĂ©nĂ©ral. Ils croient que la douleur lui vint, mais que, Ă©tant donnĂ© sa nature immaculĂ©e, elle put la supporter aisĂ©ment parce que la GrĂące lâattĂ©nuait. Bref, ils croient quâelle eut le choc de la douleur, mais quâelle ne put pĂ©nĂ©trer en elle, car sa nature immaculĂ©e et la GrĂące, comme une cuirasse impĂ©nĂ©trable, la câest une grave erreur. Marie Ă©tait lâImmaculĂ©eâ, exempte de lâhĂ©rĂ©ditĂ© de la faute dâAdam et des fruits de cette faute, et dans ce sens, elle aurait effectivement dĂ» ĂȘtre prĂ©servĂ©e de la souffrance, car le CrĂ©ateur avait créé la race humaine exempte de la douleur et de la mort, qui est la suprĂȘme douleur de lâĂȘtre humain. Mais Marie Ă©tait la Co-rĂ©demptrice. Et la mission de rĂ©dempteur est toujours une mission dâinfinie douleur. Autrement, comment un rĂ©dempteur pourrait-il racheter les pĂ©chĂ©s des autres ? Comment une victime pourrait-elle payer pour ses frĂšres et sĆurs ? Marie Ă©tait rĂ©demptrice comme jâĂ©tais rĂ©dempteur. Il est donc juste que la douleur ait Ă©tĂ© sa peut-ĂȘtre Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© de la douleur ? Non. Et pourtant, si Marie, par un miracle de Dieu Ă©tait exempte de la faute dâAdam, elle qui Ă©tait nĂ©e de deux chairs devenues une seule chair dans une union humaine, moi, Dieu, et donc pur de quelque faute que ce soit, de toute faute, de toute ombre de faute, moi qui suis devenu homme par les noces de lâInnocence et de la GrĂące et qui suis donc infiniment supĂ©rieur Ă elle, jâai quand mĂȘme Ă©tĂ© sacrifiĂ© Ă la Douleur, Ă une douleur qui nâa jamais Ă©tĂ© et ne sera jamais Ă©galĂ©e, puisque ce fut douleur de chair et de sang, dâintellect, de cĆur, dâĂąme et dâ Justice divine, qui ne ment pas et ne se contredit jamais, fut fidĂšle Ă ses antiques promesses et nâappliqua pas Ă la Sans Faute, comme Ă©taient sans faute les premiers parents, les deux principales condamnations de la chair, dâĂve en particulier la douleur de la mort et celle de lâ naissance fut une trĂšs douce extase. Dans le silence de la nuit qui isolait du monde la trĂšs humble demeure solitaire, Marie sâĂ©tait plongĂ©e dans ses ferventes contemplations de Dieu. La priĂšre de Marie Ă©tait toujours un ravissement en Dieu. En sortant de son ravissement, elle connut le Fils. MĂȘme que ce furent les premiers pleurs de lâEnfant-Dieu qui arrachĂšrent la MĂšre Ă sa contemplation spirituelle de Dieu et portĂšrent son regard Ă contempler le plus grand miracle, de lâUnivers un Dieu incarnĂ© pour la rĂ©demption de lâ mort de Marie fut un autre ravissement. Lâoraison lâenveloppa dans des bandeaux dâamour, excluant chez elle toute sensibilitĂ© humaine, et lâAmour vint Ă sa rencontre pour la deuxiĂšme fois pour Ă©treindre lâĂpouse dĂ©sirĂ©e avant mĂȘme que le temps ne si dans la premiĂšre rencontre, lâAmour se pencha sur la Vierge pour couvrir de son ombre divine la TrĂšs Chaste et la rendre fĂ©conde dâune chair divine, la deuxiĂšme rencontre fut lâĂ©treinte totale de lâInviolĂ©e avec lâAmour qui lâattira Ă lui jusquâau plus haut des Cieux. La derniĂšre contemplation de Marie sur terre se termina au Ciel oĂč lâAmoureuse de Dieu, celle qui attendait impatiemment le Fils, put fixer pour toujours son adoration sur le PĂšre, sur le Fils, sur lâEsprit Saint, ses Ă©ternels dĂ©sirs et Ă©ternels avant cette heure, pauvre Maman, elle a dĂ» sâimprĂ©gner de douleur. Et je tâai dĂ©jĂ parlĂ© de ce quâont Ă©tĂ© ses douleurs de toute une vie, lesquelles ont atteint leur sommet les jours de ma mort. Et je tâai dit plus dâune fois que, Ă©tant destinĂ©e Ă ĂȘtre Co-RĂ©demptrice, elle en sentit toute lâĂąpretĂ©, et pourquoi elle la toujours quâelle est MaĂźtresse de Douleur comme je suis MaĂźtre de Vie, et pense que la douleur est vraie, absolue, seulement quand Dieu nâest plus aux cĂŽtĂ©s dâun esprit pour le soutenir dans lâĂ©preuve. Pense que Marie fut seule Ă lâheure terrible afin de connaĂźtre lâhorreur de la solitude et dâexpier vos dĂ©sespoirs de est lâEspĂ©rance, outre que la Foi et la CharitĂ©. Les trois vertus thĂ©ologales sont personnifiĂ©es en elle, car personne au monde nâaima comme elle, personne ne crut et surtout personne nâespĂ©ra comme fut un abĂźme dâespĂ©rance. Et câest pour cela que jâai fait dâelle votre Ătoile pour vous indiquer la voie du ciel. Si vous croyez toujours en elle, vous ne connaĂźtrez jamais lâhorreur du dĂ©sespoir et vous ne vous tuerez pas de dĂ©sespoir. Que Marie, EspĂ©rance de Dieu qui lâattendait pour accomplir la RĂ©demption des humains, soit lâespĂ©rance des perdez pas de vue, ĂŽ mortels, lâĂtoile du matin dont les rayons sont les sept Ă©pĂ©es enfoncĂ©es dans son cĆur trĂšs doux et trĂšs pur, enfoncĂ©es pour votre amour. Vivez en elle. Et mourez en la Sainte, qui est MĂšre de Dieu et qui prie pour vous, sans se lasser, devant notre qui sâendormit sur le cĆur de Dieu, vit maintenant au Ciel avec sa chair glorifiĂ©e. LâĂąme qui sâendort sur le cĆur de Marie obtiendra la glorification de sa chair au Ciel quand le temps sera achevĂ©, car elle est votre salut.âSource de JoĂ«l sur les temps derniers Le 16 septembre 1943 JoĂ«l, 2, 18-27 ; 3, 1-5JĂ©sus dit âCe nâest pas au sens oĂč tu lâentends. Lâheure de la paix et du pardon viendra pour vous Italiens aussi; lâheure viendra oĂč vous rĂ©tablirez votre alliance avec le Seigneur aprĂšs avoir Ă©tĂ© entre les mains de Satan qui vous a maltraitĂ©s comme si vous Ă©tiez un Ă©cheveau de fil entre les mains dâun fou furieux. Mais les paroles de JoĂ«l 2, 18-32 ne sont pas dites en particulier pour tel ou tel autre sont pour mon peuple, pour le peuple du seul, vrai, grand Roi, du Seigneur votre Dieu, Unique en Trois Personnes, CrĂ©ateur et RĂ©dempteur du genre humain. Cette pĂ©riode de bien-ĂȘtre dont parle JoĂ«l est lâannonce anticipĂ©e de ce dont parle Jean dans son Apocalypse beaucoup plus les terribles guerres que Satan aura apportĂ©es Ă la Terre Ă travers son messager des tĂ©nĂšbres, lâAntĂ©christ, viendra le temps de la trĂȘve pendant laquelle, aprĂšs vous avoir fait la preuve sanglante des dons que peut vous faire Satan, je chercherai Ă vous attirer Ă moi, vous comblant de mes ! Mes dons ! Ils seront votre douceur ! Vous ne connaĂźtrez pas la faim, les massacres, les calamitĂ©s. Vos corps, et encore plus vos Ăąmes, seront rassasiĂ©s de ma main; la Terre semblera naĂźtre, par une seconde crĂ©ation, toute neuve dans ses sentiments, qui seront de paix et de concorde entre les peuples et de paix entre Ciel et Terre, car je rĂ©pandrai sur vous mon Esprit, lequel vous pĂ©nĂ©trera et vous donnera la vue surnaturelle des dĂ©crets de sera le rĂšgne de lâEsprit. Le rĂšgne de Dieu, celui que vous demandez et vous ne savez pas ce que vous demandez parce que vous ne rĂ©flĂ©chissez jamais dans le Notre PĂšreâ. OĂč voulez-vous que le rĂšgne de Dieu arrive sinon dans vos cĆurs ? Câest lĂ que doit commencer mon rĂšgne sur la Terre, grand rĂšgne, mais qui reste viendra le Royaume sans frontiĂšres ni de temps, ni dâ Royaume Ă©ternel qui fera de vous des habitants Ă©ternels du ciel, puisque, et câest naturel, je parle Ă ceux qui sont mes sujets et non aux rĂ©prouvĂ©s qui ont dĂ©jĂ leur effroyable roi, Dieu opĂ©rera tous les prodiges pour attirer le plus grand nombre de vivants, car je suis Dieu de misĂ©ricorde, de pardon et dâun amour si infini que, quoi que vous fassiez pour en Ă©tudier et en comprendre lâĂ©tendue, vous ne le pourrez pas. Ce que vous croyez ĂȘtre lâinfinitĂ© de mon amour pour vous est comme un petit caillou de la grĂšve dâun ruisseau par rapport Ă toute une chaĂźne de montagnes dont la base divise les continents et les cimes se perdent dans les crois-tu que tant de prodiges dâAmour et tant de lumiĂšres de lâEsprit convertiront les hommes Ă leur Dieu Ăternel ? DĂ©trompe-toi. Si jâavais pour les pauvres animaux dĂ©nuĂ©s de raison les mĂȘmes sollicitudes que jâai pour vous dans vos besoins corporels seulement celle~ lĂ â ces mĂȘmes animaux me loueraient, dans leurs langages informes, du lever au coucher du soleil; et sâils savaient oĂč me trouver, ils partiraient de tous les coins du globe pour venir remercier leur Tuteur bienfaisant. Mais pas les ĂȘtres quasi-totalitĂ© dâentre eux resteront totalement sourds aux voix et aux dons spirituels, et presque entiĂšrement sourds aux dons corporels; au lieu de reconnaĂźtre ma bontĂ© et de mâaimer par reconnaissance, ils profiteront du bien-ĂȘtre que je leur donnerai pour descendre toujours plus dans lâabĂźme qui leur plaĂźt oĂč, telles dâimmondes bĂȘtes, ils se vautrent dans un bourbier, en attendant ce qui sĂ©duit les neufÂŹ dixiĂšmes de lâhumanitĂ© la convoitise, la luxure, la fraude, la violence, le vol, lâhĂ©rĂ©sie, la superstition et autres corruptions des sens et de lâesprit, si horribles quâil semble impossible aux justes quâelles puissent ĂȘtre vraies; mais elles le sont, et elles font rougir les Cieux et soulĂšvent notre DivinitĂ© dâun mouvement dâ les largesses paternelles, ni les signes terrifiants du ciel ne pourront faire des vivants de cette Ă©poque des enfants de Dieu. Et alors viendra mon grand et terrible un jour de vingt-quatre heures. Mon temps se mesure dâune autre façon. Je lâappelle jourâ parce quâon travaille le jour, et en ce temps-lĂ , je ferai mon Ćuvre. Jâeffectuerai la sĂ©lection ultime des vivants sur la Terre. Et elle se fera durant le dernier dĂ©chaĂźnement de verra alors ceux qui ont en eux le Royaume de Dieu et ceux qui ont le royaume de Satan. Car ces derniers commettront, par la bouche, par les actes et surtout par un cĆur impie, les derniers affronts Ă ma Loi et les sacrilĂšges extrĂȘmes envers Dieu; et, pendant que lâultime bataille secouera la Terre dâune indicible horreur, les premiers sâaccrocheront Ă ma Croix, invoqueront mon Nom qui sauve; et ma venue en tant que Juge ne les frappera pas de terreur, mais, au contraire, les fera jubiler, car les fidĂšles sont ceux qui sont sauvĂ©s, ceux que JoĂ«l appelle les restesâ, câest-Ă -dire ceux qui restent au Seigneur aprĂšs les rapines de bĂ©nis, trois fois bĂ©nis pour lâĂ©ternitĂ© sont mes enfants. LâĂ©ternel Paradis est Ă eux. Unis aux fidĂšles du Seigneur de tous les temps, ils possĂ©deront Dieu dont la possession est la bĂ©atitude Ă©ternelle.âĂtant donnĂ© quâil semblait ce matin que JĂ©sus me laissĂąt me reposer, aprĂšs avoir dit comme dâhabitude le Veni, Sancte Spiritusâ, jâai ouvert la Bible au hasard. Je suis tombĂ©e sur le chapitre 2 du livre de JoĂ«l, et prĂ©cisĂ©ment sur les versets donnais Ă ces paroles lâinterprĂ©tation dont rĂȘve de toutes ses forces mon cĆur dâitalienne. Mais JĂ©sus mâen explique une signification beaucoup plus Ă©levĂ©e⊠et Maria, le petit Ăąne, lâĂ©crit, se disant que seul le Seigneur est loi immuable de Dieu. La destinĂ©e connaissance de Dieu et libertĂ© humaine Le 17 septembre 1943 JĂ©sus dit Livre de la Sagesse, chapitre 6, 1-10 Je tâai dĂ©jĂ expliquĂ© Ă plusieurs reprises, depuis que je suis ton MaĂźtre de façon plus vaste que je ne le suis pour nombre de tes frĂšres et sĆurs, ce quâa dit la Sagesse au chapitre 6, versets nous arrĂȘtons donc pas Ă considĂ©rer ces paroles. La vraie Sagesse te les a expliquĂ©es bien avant que le Livre ne sâouvrĂźt pour toi Ă cette ne tâĂ©tonne pas si souvent tu trouves dans le Livre des sentiments et des paroles pareils Ă ceux que tu as entendus directement de moi. Je suis la Parole du PĂšre. Et il nây a quâune Parole. Elle est la mĂȘme maintenant quâau temps des patriarches et des prophĂštes. Il est donc naturel quâen lisant les paroles anciennes, tu les trouves pareilles aux toutes nouvelles paroles que tu entends de moi. Câest moi qui te parle, comme câest moi qui parlais Ă ces hommes lointains. Et si votre Ă©poque et vos pensĂ©es ont tant changĂ©, et si toi, mon petit Jean, tu es si diffĂ©rente des patriarches solennels et des prophĂštes vĂ©hĂ©ments, moi, je reste le mĂȘme, pareil, immuable dans la parole, dans la ne change pas. Il sâadapte Ă vos changements, Ă votre Ă©volution, appelons-la comme ça, dans les contours de son travail, mais le noyau, le contenu vĂ©ritable de son enseignement, en ce qui nâappartient pas Ă la vie qui passe, mais Ă lâĂąme qui ne meurt pas, ce noyau, lui, demeure et demeurera toujours le mĂȘme, mĂȘme si la terre restait terre pour mille et dix mille ans encore, et si lâĂȘtre humain parvenait Ă un niveau dâĂ©volution matĂ©rielle note bien qui lui permĂźt dâabolir les lois de lâespace, de la gravitĂ©, de la vitesse, et devenait presque omniprĂ©sent, au moyen dâinstruments qui abolissent les sĂ©parations, vers lesquels il est dĂ©jĂ lancĂ©, et auxquels vous donnez les noms scientifiques de tĂ©lĂ©vision, tĂ©lĂ©photo et autres ; ou sâil abolissait, moyennant dâautres instruments, lâimpossibilitĂ© dâagir Ă distance, crĂ©ant les radio commandes qui dĂ©chaĂźneront sur la terre la vengeance dĂ©moniaque des dĂ©flagrations Ă distance, des rayons mortels et autres semblables crĂ©ations de marque ne pourrai jamais vous dire, mĂȘme si vous rĂ©ussissez Ă devenir assaillants dâautres planĂštes et crĂ©ateurs de rayons puissants comme ceux de mon soleil, et que vous captiez des ondes qui abolissent les distances les plus dĂ©mesurĂ©es pour lâouĂŻe et la vue, je ne pourrai jamais vous dire quâil vous est lĂ©gitime dâabolir la Loi de la charitĂ©, de la continence, de la sincĂ©ritĂ©, de lâhonnĂȘtetĂ©, de lâ je ne pourrai jamais vous le dire. Au lieu de cela, je vous dis maintenant et vous dirai toujours Soyez bĂ©nis si vous vous servez de votre intellect pour faire des dĂ©couvertes dans le but de faire le bien. Soyez maudits si vous prostituez votre intelligence par un commerce illicite avec le Mal pour donner naissance Ă des Ćuvres de mĂ©chancetĂ© et de destruction ».Assez Ă ce propos. Au lieu de cela, je te parlerai de ce qui peut te servir de rĂ©confort et de 33, 11-15Il est dit dans lâEcclĂ©siaste, chapitre 33, versets 11-15, que lâĂȘtre humain a diffĂ©rentes trace votre destin ? Câest un point important Ă Ă©tablir pour ne pas tomber dans lâerreur. Erreur qui peut ĂȘtre cause de pensĂ©es blasphĂ©matoires et mĂȘme de mort de lâĂąme. LâĂȘtre humain se dit parfois Ătant donnĂ© que câest Dieu qui fait le destin, Dieu fut injuste et mĂ©chant avec un tel puisquâil lâa frappĂ© de malheurs ».Non, ma fille. Dieu nâest pas mĂ©chant et il nâest jamais injuste. Vous ĂȘtes myopes et vous ne voyez que trĂšs mal et seulement les choses qui sont proches de votre pupille. Comment pouvez-vous alors savoir le pourquoi Ă©crit dans le Livre du Seigneur de votre destin ? Comment pouvez-vous, de la Terre, grain de poussiĂšre roulant dans lâespace, comprendre la vĂ©ritĂ© vraie des choses, laquelle est Ă©crite au Ciel ? Comment nommer correctement ce qui vous arrive ?Lâenfant Ă qui la mĂšre donne un mĂ©dicament pleure, appelant sa mĂšre laide et mĂ©chante ; il essaie de repousser le remĂšde qui lui paraĂźt inutile et rĂ©pugnant. Mais la mĂšre sait quâelle agit, non par mĂ©chancetĂ©, mais par bontĂ© ; elle sait que dans lâautoritĂ© dont elle fait preuve en cet instant pour se faire obĂ©ir, elle nâest pas laide, mais au contraire, elle revĂȘt une majestĂ© qui lâembellit ; elle sait que ce remĂšde est utile Ă son enfant et elle lâoblige Ă le prendre avec des caresses ou une voix sĂ©vĂšre. Si la mĂšre pouvait le prendre elle-mĂȘme pour guĂ©rir son petit malade, combien elle en prendrait !Vous aussi, vous ĂȘtes des enfants par rapport au bon PĂšre que vous avez aux Cieux. Il voit vos maladies et il ne veut pas que vous restiez malades. Il vous veut en santĂ© et forts, votre PĂšre dâamour. Et il vous administre des remĂšdes pour rendre robustes vos Ăąmes, pour les redresser, les guĂ©rir, pour les rendre, non seulement saines, mais aussi pouvait se passer de vous faire pleurer, ne croyez-vous pas quâil le ferait, lui dont le cĆur tout amour est sillonnĂ© des larmes de ses enfants ? Mais Ă chacun son heure. Il a tout fait pour vous afin de vous amener au salut Ă©ternel. Il sâest mĂȘme exilĂ© du Ciel, il a mĂȘme pressĂ© son Sang jusquâĂ la derniĂšre goutte pour vous le donner, remĂšde trĂšs saint qui panse toutes les plaies, vainc toute maladie, renforce chaque câest votre heure. Car, malgrĂ© la Parole, descendue des Cieux pour vous guider vers la vie, et malgrĂ© le Sang versĂ© pour vous racheter, vous nâavez pas su vous dĂ©tacher du pĂ©chĂ© et vous y retombez toujours ; lâĂternel, qui vous aime, vous impose un chĂątiment de douleur, plus ou moins grand selon la hauteur Ă laquelle il veut vous Ă©lever ou le point jusquâoĂč il veut vous faire expier ici-bas votre dette dâenfants y a, il est vrai, des crĂ©atures qui ont la douleur nĂ©cessaire pour devenir resplendissantes dâune double lumiĂšre dans lâautre vie. Mais il y en a dâautres qui doivent avoir la douleur pour laver leur Ă©tole tachĂ©e et atteindre la lumiĂšre. Câest la grande majoritĂ©. Cependant, et il y a lĂ un contresens, mais câest la vĂ©ritĂ© ce sont prĂ©cisĂ©ment celles-ci qui se rĂ©voltent le plus contre la douleur et qui appellent Dieu injuste et mĂ©chant parce quâil les abreuve de douleur. Elles sont les plus malades et elles se croient les plus en on est dans la LumiĂšre et plus on accepte, aime, dĂ©sire la accepte quand on est une fois dans la aime quand on est deux fois dans la dĂ©sire et demande la douleur quand on est trois fois dans la LumiĂšre, plongĂ© en elle et vivant dâ contraire, plus on est dans les tĂ©nĂšbres et plus on fuit, hait la douleur, se rĂ©volte contre fuit les Ăąmes faibles qui nâont pas la force de faire le grand mal ou le grand bien, mais vivotent une pauvre vie spirituelle, enveloppĂ©e des brouillards de la tiĂ©deur et des fautes vĂ©nielles, ont une peur incoercible de toute souffrance, de quelque nature quâelle soit. Ce sont des esprit sans Ă©pine dorsale, sans hait les vicieux, pour qui la douleur est un obstacle Ă la poursuite des vices de tout genre, haĂŻssent ce grand maĂźtre de vie se rĂ©volte le grand pĂ©cheur, totalement vendu Ă Satan, accuÂŹ~mule les crimes spirituels, parvenant aux sommets de la rĂ©bellion, lesquels sont le blasphĂšme et le suicide ou lâhomicide, pour se venger du moins le croit-il de la souffrance. Sur celui-ci, lâĆuvre paternelle de Dieu se transforme en fermentation du mal, parce que ce grand pĂ©cheur est pĂ©tri de mal comme la farine est pĂ©trie de levain. Et le Mal, comme le levain sous lâaction du pĂ©trissage, se gonfle en eux et en fait le pain pour lâ laquelle de ces trois catĂ©gories as-tu appartenu ? Ă laquelle appartiens-tu maintenant ? Dans laquelle veux -tu rester ? Tu nâas pas Ă rĂ©pondre, je connais ta rĂ©ponse. Câest pour ça que je te parle et que je suis avec fois, lâĂȘtre humain se dit Si chacun a un destin bien tracĂ©, il est inutile de trimer et de lutter. Laissons-nous aller, de toute façon tout est arrĂȘtĂ© ».Autre erreur pernicieuse. Oui, Dieu connaĂźt le destin. Mais vous, le connaissez-vous ? Non. Vous ne le connaissez pas dâheure en te donne un exemple. Pierre me renia. Il Ă©tait Ă©crit dans son destin quâil commettrait cette erreur. Mais il se repentit de mâavoir reniĂ© et Dieu lui pardonna et fit de lui son Pontife. Sâil avait persistĂ© dans son erreur, aurait -il pu devenir mon Vicaire ?Ne dis pas câĂ©tait le destin. Nâoublie jamais que Dieu connaĂźt vos destins, mais câest vous qui faites votre destin. Il ne violente pas votre libertĂ© dâagir. Il vous donne les moyens et les conseils, il vous donne les avertissements pour vous remettre sur le droit chemin, mais si vous ne voulez pas rester sur ce chemin, il ne vous y forcera ĂȘtes libres. Il vous a créés majeurs. Câest une joie pour Dieu si vous restez dans la maison du PĂšre, mais si vous dites Je veux mâen aller », il ne vous retient pas. Il pleure sur vous et sâafflige de votre destin. Il ne veut pas en faire plus, car en en faisant plus, il vous enlĂšverait la libertĂ© quâil vous a donnĂ©e. Câest une joie pour Dieu quand, sous la morsure de la disette, comprenant que la joie n est que dans la maison du PĂšre, vous revenez Ă lui. La joie et la reconnaissance de Dieu vont Ă ceux qui, par leur sacrifice et leurs priĂšres, surtout ces deux choses, et puis par leurs paroles, rĂ©ussissent Ă me rendre un enfant. Mais rien de revanche, sache que ceux qui sont dans ma main comme de lâargile molle dans la main du potier sont les Ă©lus de mon cĆur. Ma main est sur eux comme une caresse. Mes caresses les modĂšlent, leur donnant mon empreinte et les façonnant Ă la ressemblance de ma douceur de ma charitĂ©, de ma puretĂ© et de la plus belle de toutes les ressemblances celle de ma ce sont les Ăąmes qui continuent ma mission de RĂ©dempteur et auxquelles je dis sans cesse merci » qui constituent la bĂ©nĂ©diction qui protĂšge le plus. Et si le voile de VĂ©ronique est sacrĂ© parce quâil porte mon effigie, que seront ces Ăąmes qui sont ma vĂ©ritable effigie ?Courage, Maria ! Ma paix est avec toi. Je suis avec toi. Nâaie pas peur !Source artisan de son destin ; savoir obĂ©ir en suivant lâexemple de JĂ©sus et de Marie Le 18 septembre 1943 JĂ©sus dit Jâai dit hier âVous faites votre destinâ. Aujourdâhui, jâajoute vous faites votre destin, mais lorsquâon fait la volontĂ© que le PĂšre propose, on est sĂ»r de se faire un destin de lumiĂšre, tandis que si lâon se ferme les oreilles et les yeux pour ne pas entendre et ne pas voir la volontĂ© du PĂšre, et quâon se ferme lâĂąme Ă lâamour qui porte Ă lâobĂ©issance, en suivant, non pas la voix de lâesprit, mais celle de la chair et du sang attisĂ©s par Satan, on se crĂ©e un destin de tĂ©nĂšbres qui aboutit Ă la mort de lâ si tu rĂ©flĂ©chis au fait que, dans la vie, celui qui aime que ce soit un enfant, un frĂšre, une sĆur, un Ă©poux, une Ă©pouse, un Ă©lĂšve, un subordonnĂ©, qui que ce soit cherche toujours Ă contenter lâĂȘtre aimĂ©, tu peux facilement comprendre que ceux qui aiment beaucoup Dieu se conforment Ă ses dĂ©sirs, quels quâils soient ; que ceux qui lâaiment peu s y conforment moins et seulement Ă ces dĂ©sirs qui ne leur coĂ»tent pas trop de peine ; et enfin, que ceux qui ne lâaiment pas du tout ne se conforment aucunement aux dĂ©sirs de sa sainte volontĂ©, mais, au contraire, se rĂ©voltent, se lançant sur le sentier qui mĂšne aux antipodes de la destination que Dieu conseille, et sâĂ©loignent du PĂšre en blasphĂ©mant contre pourrait donc en conclure, sans crainte de se tromper, que la mesure dans laquelle une crĂ©ature sait obĂ©ir aux dĂ©sirs de son Seigneur et PĂšre donne la mesure dans laquelle elle aime son CrĂ©ateur. Celui qui dit aimer Dieu et ne sait pas suivre sa voix qui lui parle avec amour pour le conduire Ă sa demeure, celui-lĂ qui veut- il tromper par son mensonge ? Dieu ? On ne trompe pas Dieu. Vos paroles ont le vrai sens quâelles ont, et non le sens que vous leur donnez, et Dieu comprend leur vrai sens. Or, si vous dites aimer le Seigneur et quâensuite vous lui refusiez lâobĂ©issance, qui est une des preuves fondamentales de lâamour, il ne peut que vous appeler hypocrites et menteurs et vous traiter comme voulez peut-ĂȘtre tromper Satan et, profitant des arrangements commodes avec votre conscience quâil vous suggĂšre, lui signifier en mĂȘme temps que vous voulez ĂȘtre heureux en cette vie, mais aussi dans lâautre, mĂ©nageant Dieu et Satan, le Ciel et lâEnfer ? Ă sots que vous ĂȘtes ! On ne trompe pas le RusĂ© et, moins patient que Dieu, il exige une compensation immĂ©diate et il faut le payer tout de suite, car il nâaccorde aucun dĂ©lai. Et en vĂ©ritĂ©, je vous dis que son joug nâest pas une aile, mais une lourde pierre qui Ă©crase et enfonce dans la boue et dans les voulez peut-ĂȘtre vous tromper vous-mĂȘmes, vous disant que ce nâest quâune nĂ©cessitĂ© de la terre qui vous pousse Ă faire votre volontĂ©, mais quâau fond, vous voudriez faire celle de Dieu parce que vous la prĂ©fĂ©rez ? Hypocrites, hypocrites, hypocrites !Il y a en vous un juge qui ne connaĂźt point le sommeil, et câest votre esprit. MĂȘme si vous le blessez Ă mort et que vous le condamniez Ă pĂ©rir, il crie en vous, aussi longtemps que vous ĂȘtes de cette terre, il crie son dĂ©sir du Ciel. Vous lâaccablez et le bĂąillonnez pour lâimmobiliser et le faire taire, mais il se dĂ©mĂšne jusquâĂ se dĂ©barrasser de votre bĂąillon et il jette son cri dans le silence dĂ©solĂ© de votre cĆur. Et, cette voix, comme le cri de mon PrĂ©curseur, est un tel tourment pour vous que vous cherchez Ă lâĂ©touffer pour toujours. Vous nây rĂ©ussirez jamais. Aussi longtemps que vous vivrez, vous lâentendrez, et dans lâau-delĂ , elle criera encore plus fort, vous reprochant dâavoir commis le crime dâhomicide de votre clĂ© de certaines aberrations humaines, qui vont en augmentant et mĂšnent lâindividu Ă de monstrueuses dĂ©linquances, se trouve dans cette voix de la conscience que vous cherchez Ă affaiblir par de nouveaux sursauts de fĂ©rocitĂ©, tout comme lâintoxiquĂ© cherche Ă oublier son malheur voulu en sâintoxiquant toujours davantage, jusquâĂ lâ des fils et des filles, mes crĂ©atures. Aimez, aimez notre bon PĂšre qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volontĂ© bĂ©nie et de vous faire un destin de gloire qui lâai aimĂ© Ă la perfection, je lâai contentĂ© jusquâau sacrifice de ma divinitĂ© qui, pendant trente-trois ans, sâest exilĂ©e des Cieux, et de ma vie qui fut dĂ©truite dans le martyre le plus atroce de la chair, de lâintellect, du cĆur et de lâ MĂšre, qui vient aprĂšs moi dans sa capacitĂ© dâaimer, aima avec toute la perfection possible Ă une crĂ©ature, car, quâon se le dise incidemment et en rĂ©ponse Ă une objection quâon tâa faite, elle possĂ©dait la plĂ©nitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que crĂ©ature parfaite, mais nĂ©anmoins crĂ©ature humaine. Puisquâelle avait en elle la plĂ©nitude de la GrĂące, câest-Ă -dire quâelle possĂ©dait Dieu comme seule Marie lâa possĂ©dĂ©, il est Ă©vident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassĂ©es que par Dieu. Eh bien, Marie qui venait donc aprĂšs moi dans sa capacitĂ© dâaimer, a adhĂ©rĂ© Ă la volontĂ© de Dieu jusquâau sacrifice de sa vocation, qui Ă©tait de se consacrer uniquement Ă la contemplation de Dieu, et de son cĆur que Dieu lui demanda pour le divine maternitĂ© de Marie est la preuve vivante de son adhĂ©sion Ă la volontĂ© de Dieu. Moi, le Fils qui nâa pas enlevĂ© Ă la MĂšre sa blancheur immaculĂ©e de lys inviolĂ©, je suis le tĂ©moignage de lâacquiescement de Marie aux volontĂ©s de a dĂ©fiĂ© lâopinion du monde, le jugement de son Ă©poux, en plus que dâavoir embrassĂ© son Ă©chafaud de MĂšre du RĂ©dempteur, sans lâassurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa puretĂ©, elle prononça le plus haut âfiatâ jamais dit par des lĂšvres humaines et elle nâeut aucune crainte Dieu Ă©tait sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans vos modĂšles moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu dĂ©sirait pour chacune de ses crĂ©atures. Suivez-nous, et vous possĂ©derez la paix, car vous possĂ©derez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-ĂȘtre de votre bĂ©atitudes que jâai proclamĂ©es, vous les aurez dĂšs cette terre si vous faites la volontĂ© de votre PĂšre. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce quâalors rien nâentravera votre fusion en Dieu. »Source dĂ©taillĂ©e de la vision de Marie Le 19 septembre 1943 Hier soir, 18 septembre, je souffrais terriblement. Jâavais souffert comme ça toute la journĂ©e et jâĂ©tais vraiment Ă©puisĂ©e. Chaque respiration, le moindre mouvement mâĂ©taient trĂšs pĂ©nibles et mâobligeaient Ă me lamenter, moi qui ne me lamente jamais. Et puis, tousser, nâen parlons pas... Jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© un coup de fusil Ă une quinte de lâheure du dĂźner, câest-Ă -dire entre 20h et 21h, alors que jâĂ©tais restĂ©e seule, ma vue mentale fut comblĂ©e par la vision de la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Je vais essayer de vous la dĂ©crire. Mais comment faire pour vous montrer sa beautĂ© et ses couleurs ?Elle est vĂȘtue de blanc une robe fermĂ©e au ras du col, comme si elle Ă©tait plissĂ©e je vois que, sur sa poitrine, lâĂ©toffe forme des plis souples qui modĂšlent chastement les formes de Marie. Les manches sont plutĂŽt Ă©troites et vont jusquâau poignet. La robe est ramassĂ©e Ă la taille par une ceinture. Mais elle nâest ni dâor ni dâargent. On dirait un cordon de soie, de la mĂȘme couleur et aussi brillant que la robe. Il nâest pas nouĂ© et les bouts ne pendent pas sur la robe. Il ceint la taille, et câest la tĂȘte, une mante de la mĂȘme Ă©toffe que la robe, lĂ©gĂšre mais non transparente. Elle descend le long des joues de Marie, se resserre au cou, comme si une boucle la retenait. Mais une boucle large, car je peux voir la gorge trĂšs blanche de Marie. Bref, la mante repose sur ses Ă©paules et descend le long des bras et des hanches jusquâau comment faire pour dĂ©crire la splendeur de cette robe trĂšs simple dâune blancheur Ă©clatante ? En comparaison, la neige est grise et opaque, le lys moins beau. On dirait de lâargent devenu Ă©toffe tant le blanc resplendit. Oh ! Impuissance de la parole Ă dĂ©crire la lumiĂšre ! Seulement au Ciel, et pour revĂȘtir Marie, peut-il y avoir une Ă©toffe dâun tel blanc phosphorescent, tel du diamant, perlĂ©, opalescent, une pierre prĂ©cieuse sans en ĂȘtre une et sans ĂȘtre le rĂ©sultat dâune alliance de pierres prĂ©cieuses pour resplendir ainsi !Je vois lâovale plutĂŽt rond du visage de Marie. Dâune teinte dâivoire comme certains pĂ©tales de magnolia ; le teint est pareil Ă celui de son Fils, mais la forme est diffĂ©rente, le visage de JĂ©sus Ă©tant plus maigre et allongĂ©. Sur le visage de fleur, seules les lĂšvres et les cils minces, Ă peine foncĂ©s, mettent un peu de yeux, non grands ouverts, mais Ă demi voilĂ©s par les paupiĂšres, ont le mĂȘme regard que le Fils et sont de la mĂȘme couleur bleue, mais plus pĂąle. En faisant une comparaison humaine comme dâhabitude, on pourrait dire que JĂ©sus a les yeux saphir et Marie turquoise. On remarque chez Marie le mĂȘme regard sĂ©rieux et triste que chez JĂ©sus, mais il est dâune tristesse qui sâunit au sourire le bon sourire de quelquâun qui est affligĂ©, mais qui veut consoler et encourager en mĂȘme cheveux ont la couleur des blĂ©s mĂ»rs ou de lâor pur, si vous prĂ©fĂ©rez, tirant sur le blond roux, mais plus blonds que roux, tandis que les cheveux de JĂ©sus tirent davantage sur le blond mains longues et fines, aux doigts trĂšs longs et fuselĂ©s, sortent des manches Ă©troites, avec leurs poignets dĂ©licats et trĂšs blancs. Ce sont deux pĂ©tales de magnolia joints en priĂšre. Il me semble quâelles doivent sentir les fleurs, tant elles ressemblent Ă des boutons de bijou, absolument aucun. Câest toute la personne de Marie qui est une pierre prĂ©cieuse dâune luminositĂ© dâalbĂątre, ou mieux encore, dâopale illuminĂ© de lâintĂ©rieur par une flamme. Son corps glorifiĂ© dĂ©gage de la lumiĂšre, une trĂšs douce lumiĂšre qui me fait vraiment penser Ă une lampe ardente devant le tabernacle une lampe dâalbĂątre blanc ou, je rĂ©pĂšte, dâ ne vois pas les pieds parce que la robe est tellement longue quâelle les voilĂ que je vous ai dĂ©crit notre mâa tenu et me tient compagnie, et il me semble que tout autour de moi devient lumineux et virginal ; lumiĂšre et puretĂ© descendent dans mon cĆur et avec elles, une joie qui me fait pleurer de crois que si Marie disait un seul mot, mon Ăąme sâĂ©vanouirait dans lâextase, parce quâil nây a quâun fil qui mâempĂȘche dây sombrer, et cela juste parce que jâai vu la BĂ©nie et que je me suis senti embrasser par son sourire et son maintenant le soir, et je dis Ă JĂ©sus Tu ne dis rien aujourdâhui, Seigneur ? »Il rĂ©pond que câest Marie qui me donne ma leçon dâaujourdâhui, et que la contempler nâexige aucune parole. En effet, la vision de Marie enseigne Ă elle seule la beautĂ© de la puretĂ©, de la priĂšre et du silence. Trois grandes choses trĂšs peu et mal milieu de mes souffrances physiques et morales, je me trouve dans la joie, parce que la lumiĂšre de la plus belle Ătoile, de Marie, brille sur moi et quâil mâest donnĂ© de la tard...⊠et Marie me dit sans parler quâelle mâenseigne une autre chose Ă voir ses enfants mĂȘme dans les ennemis. Elle a donnĂ© son Fils pour eux aussi et elle les a acceptĂ©s comme ses enfants, ainsi quâelle nous a acceptĂ©s. Elle me fait comprendre que, lorsque nous les regardons avec hargne, nous lâaffligeons et nous devenons diffĂ©rents dâelle qui regarda avec une aimante compassion ceux qui crucifiĂšrent son Fils et transpercĂšrent son cĆur et humilitĂ© chez ses porte-parole reproche du Seigneur aux prĂȘtres matĂ©rialistes et orgueilleux Le 20 septembre 1943JĂ©sus dit Sais-tu pourquoi je tâai choisie ? Parce que tu es un rien, et tu es convaincue de lâĂȘtre, et parce que lâamour tâ vais cherchant humilitĂ© et amour pour dĂ©poser mes paroles et mes grĂąces et pour faire resplendir mes misĂ©ricordes, puisque le monde a toujours besoin de preuves de ma misĂ©ricorde pour conserver un minimum dâamour et de foi en autrefois, la formation de mon Ăglise et la diffusion du Christianisme dans le monde avaient portĂ© les fruits que la premiĂšre floraison laissait espĂ©rer, il nây aurait eu besoin de rien dâ donnĂ© Ă ceux qui croyaient en moi tout ce qui leur Ă©tait nĂ©cessaire pour grandir toujours davantage dans la Foi et dans ma Doctrine. Et je lâavais donnĂ© dans une forme parfaite comme moi seul, le trĂšs Parfait, pouvais le faire. Or il est arrivĂ© quâavec le temps, ce que je vous ai donnĂ© nâa pas perdu son efficacitĂ©, mais votre facultĂ© de comprendre sâest affaiblie en vous. Elle sâest affaiblie parce que la fumĂ©e de vos orgueils humains a assombri votre vue spirituelle ; votre ouĂŻe spirituelle a Ă©tĂ© Ă©moussĂ©e par le bruit de trop de paroles humaines ; votre goĂ»t spirituel, par la saveur de tant de corruption ; votre toucher spirituel, par lâabus de trop de contacts charnels ; votre odorat spirituel, par la perversion qui vous pousse Ă prĂ©fĂ©rer ce qui est corrompu Ă ce qui est pur. Elle sâest affaiblie parce que vous avez Ă©crasĂ© votre esprit sous les pierres des sens, de la chair, de lâorgueil, du mal aux mille un ruisseau destinĂ© Ă arroser les fleurs de vos Ăąmes, jâavais fait jaillir ma Doctrine des Cieux, mieux encore, de mon cĆur qui vous aime. Mais vous y avez lancĂ© des pierres et des gravats, le subdivisant en mille filets dâeau qui ont fini par se perdre sans vous avoir Ă©tĂ© dâaucune utilitĂ©, Ă vous, chrĂ©tiens, qui avez plus ou moins reniĂ© le hĂ©rĂ©sies manifestes ont mĂȘme oblitĂ©rĂ© beaucoup de veines qui, partant de mon cĆur, descendaient pour nourrir lâorganisme de lâĂglise, une, catholique, romaine, universelle, et une grande partie de lâorganisme nâest plus quâun membre paralysĂ©, mort Ă la vie, destinĂ© Ă produire des cellules les petites hĂ©rĂ©sies individuelles â si nombreuses ! â se sont aussi propagĂ©es dans le noyau des catholiques. Et ce sont les plus pernicieuses, les plus condamnĂ©es. Car rĂ©flĂ©chis bien si, Ă des annĂ©es et des siĂšcles de distance, on peut condamner jusquâĂ un certain point les protestants, de quelque confession quâils soient, les orthodoxes et les orientaux qui suivent fidĂšlement ce que leurs ancĂȘtres leur ont lĂ©guĂ© comme la vraie Foi, on ne peut pardonner Ă celui qui vit sous le signe de lâĂglise de Rome et qui se crĂ©e sa propre hĂ©rĂ©sie particuliĂšre, celle de sa sensualitĂ©, de son esprit, de son de compromis avec le Mal ! Combien de compromis que je vois et que je condamne !Quatre-vingt-dix pour cent des catholiques se prĂ©occupent de tout exceptĂ© de la vie et de ma Foi. Alors jâinterviens. Jâinterviens par mon enseignement direct qui se substitue, avec ses lumiĂšres et ses flammes, Ă tant de chaires trop glacĂ©es et trop sombres. Jâinterviens pour ĂȘtre le MaĂźtre Ă la place des maĂźtres qui prĂ©fĂšrent cultiver leurs intĂ©rĂȘts matĂ©riels plutĂŽt que vos intĂ©rĂȘts spirituels et surtout les miens. Puisque je leur ai confiĂ© les talents vivants que vous ĂȘtes, Ăąmes achetĂ©es avec mon Sang, vignes et greniers du Christ RĂ©dempteur, non pour quâils les laissent improductifs et incultes, mais pour quâils consacrent toutes leurs Ă©nergies Ă les faire produire et bien, Maria, sais-tu qui sont les plus rĂ©trogrades lorsquâil sâagit dâaccepter cette aide que jâapporte pour rĂ©parer les dommages causĂ©s par cette inanition spirituelle qui fait que vous, les catholiques, vous vous mourez ? Ce sont prĂ©cisĂ©ment mes prĂȘtres. Les pauvres Ăąmes dispersĂ©es dans le laĂŻcat catholique accueillent avec dĂ©votion ce pain que je romps pour les foules Ă©garĂ©es dans le dĂ©sert ; jâai pitiĂ© dâelles car elles dĂ©pĂ©rissent. Mais pas les docteurs de ma logique, dâailleurs. Comme il y a vingt siĂšcles, ma Parole qui vous caresse, pauvres Ăąmes, est un reproche pour ceux qui vous ont laissĂ©es vous appauvrir. Et le reproche pĂšse toujours, mĂȘme s il est juste. Mais aujourdâhui comme il y a vingt siĂšcles, je ne peux que leur rĂ©pĂ©ter âMalheur Ă vous, docteurs de la Loi, qui avez usurpĂ© la clĂ© du savoir et nây ĂȘtes pas entrĂ©s, et avez entravĂ© ceux qui y entraientâ.Ceux qui ne sont pas entrĂ©s, parce que vous leur aviez barrĂ© le chemin avec vos mesquineries et scandalisĂ© leurs cĆurs, qui vous regardaient comme leurs maĂźtres, parce quâils vous ont vus plus indiffĂ©rents quâeux-mĂȘmes aux vĂ©ritĂ©s Ă©ternelles, ceux-lĂ seront jugĂ©s avec vous, vous qui avez prĂ©fĂ©rĂ© lâargent, les honneurs, le confort, le profit de vos proches Ă ta mission dâĂȘtre les âmaĂźtresâ au nom du Christ et pour continuer son enseignement ; mais vous qui ĂȘtes si sĂ©vĂšres Ă lâĂ©gard de vos frĂšres et sĆurs, prĂ©tendant quâils donnent ce que vous ne donnez pas, et quâils fassent fructifier ce que vous nâavez pas semĂ© en eux, alors que vous ĂȘtes si indulgents envers vous-mĂȘmes ; mais vous qui ne croyez pas Ă mes manifestations, ces manifestations quâau fond vous avez vous-mĂȘmes provoquĂ©es, puisque câest pour rĂ©parer les ruines causĂ©es par vous que je viens instruire les cĆurs dispersĂ©s par te monde et observez que plus je viens et plus les temps se chargent dâhĂ©rĂ©sies ; mais vous qui raillez et persĂ©cutez mes porte-parole et les insultez, les traitant de âfousâ et dâobsĂ©dĂ©s », comme vos lointains ancĂȘtres firent avec moi ; vous serez traitĂ©s avec les sens de lâĂąme avec le feu de lâamour et de la pĂ©nitence, et vous entendrez, vous verrez, vous goĂ»terez, vous sentirez ma prĂ©sence dans les paroles que je dis aux humbles et que je tais Ă vous, orgueilleux, car seulement celui qui a une Ăąme dâenfant entrera dans mon Royaume, et je ne rĂ©vĂšle les secrets du roi quâaux petits, car le plus grand parmi vous, catholiques, nâest pas celui qui revĂȘt un habit dâautoritĂ©, mais celui qui vient Ă moi avec un cĆur pur, confiant comme un enfant, plein dâamour comme un nouveau-nĂ© pour la maman qui le les petits. Je les ferai grands au Ciel ! »Source des trois Gentils justes Le 22 septembre 1943 Il ressort de mon Ăvangile un enseignement pour vous, ĂȘtres humains divisĂ©s par la je tâai laissĂ©e tranquille pour te donner le temps de changer tes pensĂ©es et ton regard oui, mĂȘme le regard, car il y a des regards coupables Ă cause de la haine qui les remplit comme et plus que des paroles en filtrant les mouvements de ton cĆur Ă travers lâenseignement trĂšs doux de tempĂȘtes qui bouleversent un lac ne se calment pas dâun seul coup et surtout, lorsquâelles se calment, lâapparence des eaux ne se rĂ©tablit pas immĂ©diatement. La couleur et la limpiditĂ© de lâeau restent troublĂ©es pendant quelque temps, et seulement quand les vagues sont complĂštement calmĂ©es, mĂȘme dans les profondeurs, lâeau s Ă©claircit-elle et revient-elle bleue et sereine comme le ciel. Il en va de mĂȘme lorsque la haine sâengouffre avec son vent dâenfer dans un cĆur. Il faut du temps pour que lâĂąme se purifie de ses toxines bien, Maria, que je comprends que, sous lâeffet de certains agents douloureux, il est humain que la haine surgisse. Mais vous nâĂȘtes pas seulement humains. MĂȘme que votre humanitĂ© est une phase transitoire de votre vie, tandis que le surhumain ne connaĂźt pas lâĂ©phĂ©mĂšre, puisque du moment oĂč vous ĂȘtes créés par le PĂšre, vous ĂȘtes et serez toujours, dans la lumiĂšre ou dans les tĂ©nĂšbres selon vos actions sur terre, non pas jusquâĂ la fin du monde, mais dans lâĂ©ternitĂ© qui nâa pas de terre ! La longue vie, vie millĂ©naire des dizaines et des dizaines de fois de la terre chrĂ©tienne et la vie sept fois millĂ©naire de la Terre, planĂšte créée par le PĂšre, que sont-elles dans mon temps Ă moi ? Un instant dâ tu Ă©tais en train de te purifier et je tâai laissĂ©e plongĂ©e dans ce travail nĂ©cessaire Ă tous et en particulier Ă mes bien-aimĂ©s parce que je ne peux mâarrĂȘter lĂ oĂč rĂšgne la haine. Souviens-tâen toujours, fĂ»t-ce la plus comprĂ©hensible et humainement juste des haines. Et je parle pour toi et pour tout le dont je te parle et que vous donne mon Ăvangile, et sur lequel vous mĂ©ditez peu ou pas du tout, est un enseignement de haute charitĂ©. Il y a trois Ă©pisodes qui vous le donnent. Ils vous sont expliquĂ©s dâautres façons, mais moi, en cette heure de haine entre les races du monde, je vais vous lâexpliquer Ă ma façon une façon sur laquelle vous auriez grand besoin de mĂ©diter afin de sortir de ce guĂȘpier dâenfer en lequel vous avez transformĂ© la centurion qui implore pour son serviteur paralysĂ©, la femme cananĂ©enne dont la rĂ©ponse est un cri de confiance sans limites, la femme de Ponce Pilate. Trois Gentils, trois personnes en dehors de la Loi du PĂšre. Mais qui, parmi les descendants dâAbraham, parmi ceux qui vivaient dans la Loi donnĂ©e par le Seigneur Ă son prophĂšte au milieu des foudres du SinaĂŻ, qui avait un cĆur pareil Ă ces trois cĆurs ? Ils ont cru en moi plus que mes compatriotes, ils ont reconnu qui jâĂ©tais Ă la lumiĂšre de leur foi, et leur foi a Ă©tĂ© je veux que cela vous persuade que, dans toutes les races, dans toutes les nations, il y a des bons, des enfants de Dieu inconnus, puisque celui qui croit en moi et me cherche avec un cĆur pur est mon enfant. Je nâavais pas trouvĂ©, mĂȘme en IsraĂ«l, autant de foi que je trouvai en ces trois cĆurs qui vinrent Ă moi sans que je les appelle matĂ©riellement. Et comme ces frĂšres et sĆurs lointains, il y en a tellement parmi les vivants !Ne jugez pas, mes enfants, et ne mĂ©prisez pas. Aimez seulement, aimez tout le monde ; vous avez tous le mĂȘme PĂšre CrĂ©ateur, souvenez-vous-en ; vous ĂȘtes donc frĂšres et sĆurs. Une seule poussiĂšre vous a formĂ©s et un seul souffle vous a alors tant de haine les uns envers les autres ? Ne soyez pas durs envers les autres. Regardez JĂ©sus, le MaĂźtre qui ne se trompe pas et qui nâa pas repoussĂ© le centurion paĂŻen et la cananĂ©enne quâon avait jugĂ©e, en IsraĂ«l, lĂ©preuse dans lâ garde que ce ne soit Dieu qui vous juge tels, vous qui ĂȘtes infectĂ©s de cruautĂ©, de fraude, de luxure et dâorgueil. Purifiez-vous au feu de lâamour. Câest lâeau lustrale qui rend votre Ăąme blanche de nouveau et le toucher qui ouvre vos yeux aveuglĂ©s, vos oreilles bouchĂ©es, qui donne la vie Ă votre esprit paralysĂ© et vous rend capables de comprendre ce que le divin Esprit dit Ă votre esprit, qui a besoin de tant de lumiĂšre et de nĂ©cessitĂ©s lâamour et la pĂ©nitence Le 23 septembre 1943 JĂ©sus dit âJe reviens Ă une des notes dominantes de mes paroles. Il y en a deux, Maria. La premiĂšre est la nĂ©cessitĂ© de lâamour ; la deuxiĂšme, la nĂ©cessitĂ© de la Dieu Unique en Trois Personnes vous avait créés en vous donnant un royaume oĂč tous Ă©taient vos sujets et dont la souffrance Ă©tait bannie, un royaume oĂč la mort ne venait pas tronquer la vie de vos ĂȘtres les plus chers, dans lâeffroi des mourants et les gĂ©missements des survivants, mais seulement une dormition, comme celle de Marie, qui permettait de franchir, dans les paisibles brumes dâun sommeil innocent, les portes qui sâouvraient si facilement sur le paradis terrestre pour laisser entrer Ă flots la lumiĂšre du plus haut Paradis et la voix paternelle du Seigneur qui trouvait sa joie Ă ĂȘtre avec ses enfants. En vĂ©ritĂ©, ce Dieu avait Ă©tabli une seule nĂ©cessitĂ© celle de lâamour. Lâamour des enfants pour leur PĂšre, lâamour des sujets pour leur Roi, lâamour des crĂ©atures pour leur Dieu si lâacide de votre faute nâavait pas rongĂ© les racines de lâamour, il aurait poussĂ© et serait devenu fort en vous, sans exiger dâeffort de votre part. Non pas source de peine, mais de joie pour vous, un besoin dont lâexercice soulage, comme la respiration. Et effectivement, lâamour Ă©tait destinĂ© Ă ĂȘtre la respiration de votre esprit, le sang de votre vint la faute. Oh ! La ruine de la faute !Vous que les ruines de vos palais, de vos temples, de vos ponts, de vos villes remplissent dâhorreur, vous qui maudissez les explosifs qui brisent, lĂ©zardent, rĂ©duisent tout en poussiĂšre, ne mesurez-vous pas quelle ruine a provoquĂ©e la faute dans lâĂȘtre humain ? LâĂȘtre humain, lâĆuvre la plus parfaite de la crĂ©ation, façonnĂ©, non par main humaine, mais par lâIntelligence Ă©ternelle, laquelle vous a coulĂ©s, tel un mĂ©tal sans scories, dans son propre moule pour ainsi dire, et vous en a tirĂ©s formĂ©s Ă son image et Ă sa ressemblance, si beaux et si purs que lâĆil de Dieu se rĂ©jouit devant son Ćuvre et les Cieux tressaillirent dâadmiration, et la Terre chanta dâune voix trĂšs haute, dans lâharmonie des sphĂšres, la gloire dâĂȘtre la planĂšte qui, aux origines de lâUnivers, devenait lâimmense palais de lâhumain-roi, enfant de faute, plus nĂ©faste que nâimporte quelle dynamite, a tout bouleversĂ© aux racines mĂȘmes de lâĂȘtre humain. Et sais-tu oĂč elles se trouvaient ? Dans la pensĂ©e de Dieu, qui avait fait lâĂȘtre faute a bouleversĂ© aux racines de lâĂȘtre humain, cet ensemble parfait de chair et dâesprit ; dâune chair qui nâĂ©tait guĂšre dissemblable, dans les mouvements du sentiment, de lâesprit dont elle nâĂ©tait pas le contraire, encore moins lâennemie, mais Ă peine plus pesante que lui ; dâun esprit qui nâĂ©tait pas prisonnier, tourmentĂ© dans la prison de la chair, mais jubilant dans la chair docile quâil guidait vers Dieu, car Ă©tant une molĂ©cule de lâesprit de Dieu, il Ă©tait attirĂ© par Dieu comme par un aimant divin, en vertu des rapports dâamour entre le CrĂ©ateur, le Tout, et lâesprit, la faute a bouleversĂ© le milieu harmonieux que Dieu avait créé autour de son enfant pour quâil fĂ»t roi, et roi fois tombĂ© lâamour de lâĂȘtre humain envers Dieu, lâamour de la Terre envers lâĂȘtre humain tomba aussi. La barbarie se dĂ©chaĂźna sur la Terre entre les crĂ©atures infĂ©rieures, entre elles et lâĂȘtre humain, et horreur suprĂȘme, entre les ĂȘtres humains. Ce sang, qui ne devait ĂȘtre chaud que de lâamour de Dieu, sâĂ©chauffa de haine, bouillonna et coula goutte Ă goutte, contaminant lâautel de la Terre oĂč Dieu avait mis ses premiers enfants pour quâils lâaimassent en sâaimant et quâils enseignassent lâamour aux futurs humains le seul rite que Dieu voulait dâ voilĂ que, de la graine de la faute, naquit une plante, une plante aux fruits amers et aux branches piquantes la fut dâabord la douleur telle que lâhumain pouvait la subir dans sa spiritualitĂ© embryonnaire contaminĂ©e une douleur animale faite des premiĂšres douleurs de la femme et des premiĂšres blessures infligĂ©es Ă la chair fraternelle, une douleur fĂ©roce de hurlements et de malĂ©dictions, semence de vengeances toujours renouvelĂ©es. Puis, se raffinant en cruautĂ© mais non en mĂ©rite, la douleur aussi Ă©volua, devenant plus vaste et plus suis venu sanctifier la douleur, subissant la Douleur pour vous et fondant vos douleurs relatives Ă ma douleur infinie, donnant ainsi mĂ©rite Ă la suis venu confirmer par ma vie et ma mort lâavertissement donnĂ© Ă plusieurs reprises par mes prophĂštes ce que Dieu exige pour pardonner Ă ses enfants de plus en plus coupables et pour les bĂ©nir, ce nâest pas la circoncision matĂ©rielle, mais la circoncision des cĆurs, de vos sentiments, de vos impulsions que le germe du premier pĂ©chĂ© transforme toujours en impulsions de chair et de sang ou de la plus haute luxure celle de lâ câest lĂ , mes enfants, que vous devez travailler avec le fer et le feu pour marquer dans votre Ăąme le signe qui sauve, le signe de Dieu. Câest lĂ , mais non avec le fer et le feu de vos lois fĂ©roces et de vos guerres maudites. Câest lĂ Ă lâendroit oĂč se forment les lois et les guerres des humains, car il est inutile de dire le contraire. Si vous viviez dans le signe du Seigneur, spirituellement circoncis pour enlever ce qui apporte des impuretĂ©s de tout genre, vous ne seriez pas ce que vous ĂȘtes des insensĂ©s, pour ne pas dire des fauves. Et note bien quâil y a peu de diffĂ©rence entre les insensĂ©s et les fauves, car tous deux sont dĂ©nuĂ©s de raison, câest-Ă -dire de ce que Dieu a mis dans lâhumain pour le faire rĂ©gner sur tous les ĂȘtres de la humain est soumis Ă deux nĂ©cessitĂ©s lâamour et la douleur. Lâamour qui vous empĂȘche de faire le mal, la douleur qui rĂ©pare le la science quâil faut apprendre savoir aimer et savoir souffrir. Mais vous ne savez pas aimer et vous ne savez pas souffrir vous savez faire souffrir, mais ce nâest pas de lâamour, câest de la ĂȘtes-vous si savants dans le mal et si ignorants dans le bien ? Pourquoi ? NâĂȘtes-vous jamais assouvis de haine et de cruautĂ© ? Et vous voulez que Dieu vous pardonne ?Revenez Ă lâamour, mes enfants, et sachez supporter la douleur. Et si vous nâĂȘtes pas mes enfants au point de souhaiter la douleur afin dâexpier les pĂ©chĂ©s dâautrui, comme je sus le faire, soyez mes enfants au moins assez pour ne pas me maudire pour la souffrance que vous avez engendrĂ©e et dont vous mâ votre sot orgueil ! Apprenez du publicain Ă reconnaĂźtre combien vous ĂȘtes indignes, Ă quel point vous vous ĂȘtes rendus indignes de vivre sous le regard qui est votre protection. Jetez loin de vous les vaines soifs de la terre et approchez-vous de la Source de Vie qui depuis vingt siĂšcles coule pour vous. Injectez la Vie dans vos cĆurs qui se meurent dans la gangrĂšne du pĂ©chĂ© ou sâĂ©tiolent dans lâ Ă vos sĂ©pulcres. Je suis le Christ, celui qui vient vous ne demande quâĂ ĂȘtre appelĂ© pour accourir et dire Sorsâ. De la mort. Du mal. De lâĂ©goĂŻsme, de la luxure, de la haine maudite qui consume sans vous donner la joie. Sorsâ de tout ce qui est horreur pour entrer en moi, pour entrer avec moi dans la LumiĂšre, pour renaĂźtre dans lâAmour, pour connaĂźtre la vraie science, pour obtenir la paix et la vie, lesquelles, Ă©tant de moi, ont de moi lâĂ©ternitĂ©.â JĂ©rĂ©mie, chapitre 4, 4-22Source Lâimitation du Christ dans la souffrance, la douceur et lâhumilitĂ© pour combattre lâorgueil, la colĂšre et la luxure, oeuvres de Satan Le 24 septembre 1943 JĂ©sus dit Courage, Maria. Pense que tu subis les douleurs de mon agonie. Moi aussi, jâavais trĂšs mal aux poumons et au diaphragme, et chaque respiration, chaque mouvement, chaque battement Ă©tait une nouvelle douleur qui sâajoutait Ă la douleur. Et je nâĂ©tais pas comme toi sur un lit, mais grevĂ© dâun poids dans des rues qui grimpaient. Et puis, suspendu, sous le soleil, avec une fiĂšvre si forte quâelle battait dans mes veines comme dâinnombrables ce nâĂ©taient pas lĂ les pires souffrances. Plus torturante encore Ă©tait lâagonie du cĆur et de lâesprit. Et le plus grand tourment de tous Ă©tait la certitude que, pour des millions et des millions dâhumains, ma souffrance Ă©tait inutile. Et pourtant cette certitude nâa pas diminuĂ© dâun atome ma volontĂ© de souffrir pour ! Douce souffrance, Maria, parce quâofferte au PĂšre en rĂ©paration et pour votre salut ! De savoir que mon Sang lavait le signe qui Ă©tait restĂ© sur vous, offense de la race humaine envers Dieu, laquelle resterait Ă©ternelle, et que ma mort vous redonnait la Vie. De savoir, une fois passĂ©e lâheure de la Justice, que lâAmour vous regarderait Ă travers moi, lâImmolĂ©, avec amour. Tout cela introduisait une source de baume dans un ocĂ©an dâune telle amertume que la plus grande des amertumes subies sur terre, depuis que lâĂȘtre humain existe, est Ă peine plus quâun rien, car sur moi pesaient les fautes de toute lâhumanitĂ© et la colĂšre dit âSoyez semblables Ă moi qui suis doux et humble de cĆurâ. Je lâai dit Ă tous car je savais que dans mon imitation se trouvait la clĂ© de votre bonheur sur cette Terre et au subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous nâĂȘtes pas humbles et vous nâĂȘtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. Lâorgueil et la colĂšre vous dominent et sont la cause de tant de vos troisiĂšme agent de crimes est votre luxure ; cela peut vous sembler chose individuelle, mais la luxure et les deux premiers agents impliquent un trĂšs, trĂšs grand nombre dâindividus, des continents entiers ; parfois ils bouleversent la Terre uniquement par le fait quâils ont atteint la perfection du mal dans lâĂąme de quelques enfants de Satan, lesquels lui obĂ©issent pour pouvoir remplir de moissons maudites les greniers de leur en vĂ©ritĂ©, je vous dis quâen ce moment, par ordre du pĂšre du mensonge, ses enfants moissonnent parmi les Ăąmes qui avaient Ă©tĂ© créées pour moi et que jâai inutilement fertilisĂ©es de mon Sang. Moisson plus abondante quâaucune espĂ©rance diabolique ne puisse concevoir ; les Cieux frĂ©missent devant les pleurs du RĂ©dempteur qui voit la ruine des deux tiers du monde chrĂ©tien. Et deux tiers, câest peu dit Ă tous âSoyez doux et humbles de cĆur pour ĂȘtre semblables Ă moiâ. Mais Ă mes enfants bien-aimĂ©s, mes enfants bĂ©nis, chĂ©ris de mon cĆur Ă mes petits rĂ©dempteurs, dont la stillation du sacrifice fait que la source rĂ©demptrice, jaillie de mon corps vidĂ© de son sang, continue de couler, Ă ceux-lĂ je dis, et je le dis en les serrant sur mon cĆur et posant un baiser sur leur front âSoyez semblables Ă moi qui fus gĂ©nĂ©reux dans la souffrance par le grand amour qui mâinspirait tout entierâ.Plus on aime et plus on est gĂ©nĂ©reux, Maria. Monte. Touche au sommet. Je tâattends lĂ -haut pour tâamener avec moi au Royaume de lâAmour. »Source Condamnation de lâadultĂšre. Encouragement Ă la chastetĂ© Le 25 septembre 1943 JĂ©sus dit Tu pourras tâĂ©tonner que je te parle Ă ce sujet, toi qui es cĂ©libataire. Mais tu nâes que mon porte-parole et tu dois donc te plier Ă transmettre nâimporte quoi. Ce que je vais te dire maintenant servira aux autres. Ăa servira Ă corriger plusieurs erreurs de plus en plus enracinĂ©es dans le monde se divise en deux catĂ©gories. La premiĂšre, qui est trĂšs vaste, est celle des gens sans scrupules dâaucune sorte, ni humains, ni spirituels. La seconde est celle des timorĂ©s, laquelle se subdivise cependant en deux classes ceux qui sont timorĂ©s avec raison et ceux qui le sont par petitesse dâesprit. Je parle ici Ă la premiĂšre catĂ©gorie et Ă la deuxiĂšme classe de la seconde mariage nâest pas rĂ©prouvĂ© de Dieu, si bien que jâen ai fait un sacrement. Et ici je ne parle mĂȘme pas du mariage comme sacrement, mais du mariage comme union, telle que Dieu lâa faite en crĂ©ant le mĂąle et la femelle pour quâils sâunissent, formant une seule chair, dont aucune force humaine ne peut, ni ne doit diviser lâ votre duretĂ© de cĆur, toujours plus grande, jâai changĂ© le prĂ©cepte de MoĂŻse, lui substituant le sacrement. Le but de cet acte Ă©tait dâapporter une aide Ă votre Ăąme dâĂ©poux contre votre sensualitĂ© animale et de freiner la facilitĂ© illicite avec laquelle vous rĂ©pudiez ceux que vous avez dâabord choisis pour passer Ă de nouvelles unions illicites, au dĂ©triment de vos Ăąmes et des Ăąmes de vos qui se scandalisent dâune loi créée par Dieu pour perpĂ©tuer le miracle de la crĂ©ation se trompent sĂ©rieusement et gĂ©nĂ©ralement ce ne sont pas les plus chastes, mais les plus hypocrites, parce que les chastes ne voient dans lâunion conjugale que la saintetĂ© de son but, tandis que les autres ne pensent quâĂ la matĂ©rialitĂ© de lâacte â tout comme ceux qui, avec une coupable lĂ©gĂšretĂ©, croient pouvoir outrepasser impunĂ©ment mon interdiction de passer Ă de nouvelles amours, Ă moins que le premier lien ne soit dĂ©nouĂ© par la et maudit est celui qui brise une union, dâabord souhaitĂ©e, par un caprice de la chair ou intolĂ©rance morale. Si elle ou lui disent que leur union est dĂ©sormais pour eux un poids ou une source de rĂ©pugnance, je leur dis que Dieu a donnĂ© aux ĂȘtres humains lâintelligence et la facultĂ© de rĂ©flĂ©chir pour quâils sâen servent, et surtout dans des situations dâune aussi grave importance que la formation dâune nouvelle famille ; je dis encore que si, dans un premier temps, on a pu commettre une erreur par lĂ©gĂšretĂ© ou calcul, il faut ensuite supporter les consĂ©quences, afin de ne pas provoquer des malheurs plus grands qui retombent surtout sur le meilleur des deux Ă©poux et sur les enfants innocents, lesquels seront amenĂ©s Ă des souffrances plus grandes que la vie ne comporte et Ă juger ceux que jâai placĂ©s au-dessus du jugement par prĂ©cepte le pĂšre et la mĂšre. Je dis enfin que la vertu du sacrement, si vous Ă©tiez de vrais chrĂ©tiens et non ces bĂątards que vous ĂȘtes, devrait agir en vous, les Ă©poux, pour faire de vous une seule Ăąme qui aime en une seule chair, et non deux bĂȘtes fĂ©roces qui se haĂŻssent attachĂ©es Ă une seule et maudit est celui qui, dans une comĂ©die obscĂšne, vit deux ou plusieurs vies conjugales, et rentre auprĂšs de son Ă©poux et de ses enfants innocents, la fiĂšvre du pĂ©chĂ© dans le sang et lâodeur du vice sur ses lĂšvres ne rend licite lâadultĂšre. Rien. Ni lâabandon, ni la maladie du conjoint, et encore moins son caractĂšre plus ou moins odieux. La plupart du temps, câest votre ĂȘtre luxurieux qui vous fait voir votre compagnon ou votre compagne comme Ă©tant odieux. Vous voulez les voir comme tels pour justifier Ă vous-mĂȘmes votre comportement honteux que vous reproche votre dit, et je ne change pas mes paroles, quâest adultĂšre non seulement celui ou celle qui consomme son adultĂšre, mais aussi celui ou celle qui, dans son cĆur, dĂ©sire le consommer et regarde avec lâappĂ©tit des sens la femme ou lâhomme qui nâest pas son dit, et je ne change pas mes paroles, quâest adultĂšre celui qui, par sa façon dâagir, met son conjoint dans les conditions dâĂȘtre adultĂšre Ă son tour. Deux fois adultĂšre, il rĂ©pondra de son Ăąme perdue et de celle quâil aura menĂ©e Ă sa perte par son indiffĂ©rence, sa nĂ©gligence, sa grossiĂšretĂ© et son malĂ©diction de Dieu plane sur tous ces adultĂšres, et ne pensez pas que ce ne soit quâune façon de monde tombe en ruines, car les premiĂšres Ă ĂȘtre dĂ©truites furent les familles. Les levĂ©es du fleuve de sang qui vous submerge ont Ă©tĂ© effritĂ©es par vos vices particuliers, lesquels ont poussĂ© les gouvernants Ă tous les niveaux â des chefs dâĂ©tat aux chefs de village Ă devenir des voleurs et des tyrans pour obtenir lâargent et les honneurs Ă leurs lâhistoire du monde elle est pleine dâexemples. La luxure fait partie de la triple combinaison qui provoque votre ruine. Des Ă©tats entiers ont Ă©tĂ© dĂ©truits, des nations arrachĂ©es au sein de lâĂglise, des scissions sĂ©culaires créées au scandale et pour le tourment des races Ă cause de lâappĂ©tit charnel des il est logique quâil en soit ainsi. La luxure Ă©teint la LumiĂšre de lâesprit et tue la GrĂące. Sans la GrĂące et la LumiĂšre, vous nâĂȘtes pas diffĂ©rents des brutes et vous agissez donc comme des si câest ça qui vous plaĂźt. Mais souvenez-vous, ĂȘtres vicieux qui profanez les maisons et les cĆurs des enfants par votre pĂ©chĂ©, que je vois et je me souviens, et que je vous attends. Dans le regard de votre Dieu qui aimait les tout-petits et qui a créé la famille pour eux, vous verrez une lumiĂšre que vous ne voudriez pas voir et qui vous foudroiera. »Lâauteur ajoute au crayon Saint Marc, chapitre 10, v. de saint Marc, chapitre 10, versets 5 Ă 16Source Merci Anayel pour ces belles pages Ă mĂ©diter sur cette magnifique vertu de la chastetĂ© !En ce jour de Sainte Marie Reine ancienne fĂȘte du cĆur ImmaculĂ© de Marie mĂ©ditons bien sur ce trĂ©sor devertu, dĂ©sirons la sans faille, puis cultivons la par nos priĂšres et nos bonnes attitudes !Merci Sous l'aile pour ton post et pour avoir mis une vidĂ©o thĂ©matique sur la chastetĂ© C'est en effet une trĂšs belle vertu qu'on doit cultiver, dans notre coeur, dans notre esprit, et dans notre corps !Tu verras qu'on continue sur ce sujet avec la leçon qui Ă©dition par Anayel le Lun 22 AoĂ» - 2158, Ă©ditĂ© 1 foisLa chastetĂ© des Ă©poux, crĂ©ateurs avec le PĂšre. Encouragement Ă la chastetĂ©Le 26 septembre 1943 Luc 15, 11-32 - Parabole du fils prodigueJĂ©sus dit Vous avez lu dans mon Ăvangile la dĂ©gradation de lâenfant prodigue qui a dilapidĂ© dans le vice les richesses reçues de son pĂšre et se rĂ©duit Ă garder les porcs. Mais pensez-vous que ce soit le maximum de lâabjection ?En vĂ©ritĂ©, je vous dis que sâil vous Ă©tait accordĂ© de comparaĂźtre devant moi avec votre corps et vos vĂȘtements, et que lâun de vous montait Ă moi, portĂ© par la mort, dans le vĂȘtement le plus crasseux dâun porcher qui serait tombĂ© mort dans lâĂ©table au milieu des ordures, il rĂ©pugnerait moins aux cĂ©lestes habitants de mon Royaume et susciterait moins mon mĂ©pris que lâapparition de lâĂąme contaminĂ©e par les vices de la crasse du premier est une crasse qui pĂ©rit et qui nâest jamais jugĂ©e sĂ©vĂšrement le fruit de son pĂ©nible travail attire, au contraire, la bĂ©nĂ©diction divine sur lâhonnĂȘte gardien de troupeaux. La crasse du deuxiĂšme est une crasse qui ne pĂ©rit pas une lĂšpre a recouvert lâĂąme de gangrĂšnes fĂ©tides qui lâont rongĂ©e sans limites dans le temps. LâĂąme du vicieux impĂ©nitent est digne de Satan dans les siĂšcles des lorsque je dis âvicieuxâ, je ne me rĂ©fĂšre pas seulement Ă certaines formes de vice que vous-mĂȘmes jugez comme telles. Vous les jugez comme telles et vous les pratiquez quand mĂȘme parce que vous ĂȘtes des sots et vous ne savez pas rĂ©agir aux tentations du mal. Vous nâavez pas en vous ma Foi. Si vous lâaviez, vous vaincriez la chair. Mais vous ne lâavez pas, et les sens prĂ©dominent sur lâĂąme. Lorsque je dis âvicieuxâ, je me rĂ©fĂšre aussi aux vices cachĂ©s de votre sensualitĂ©, par lesquels vous transformez le mariage en une prostitution et dĂ©truisez la raison pour laquelle il a Ă©tĂ© ne fit pas le mĂąle et la femelle pour quâils atteignent la fatigue et la nausĂ©e dans leurs vices. Il les a faits pour une raison trĂšs haute. Quand il a dit âFaisons lâhomme Ă notre image et Ă notre ressemblance et donnons-lui un soutien pour quâil ne soit pas seulâ, il sous-entendait dans sa divine pensĂ©e quâoutre la partie spirituelle et intellectuelle, qui vous rend semblables Ă Dieu, vous lui ressembliez dans la crĂ©ation dâautres vies. Mais vous rendez-vous compte de la ressemblance sublime que Dieu vous a donnĂ©e ? Celle de crĂ©er dâautres crĂ©atures vous, hommes et femmes qui vous mariez, ĂȘtes aussi des crĂ©ateurs, des crĂ©ateurs dâĂȘtres humains comme le Dieu bien, quâavez-vous fait dâune telle mission ? Vous, les femmes, invectivez contre la faute dâĂve lorsque vous souffrez; vous, les hommes, vous maudissez la faute dâAdam quand vous peinez. Mais le Serpent nâest-il pas encore parmi vous, Ă lâintĂ©rieur de vos maisons, et ne vous enseigne-t-il pas, de son Ă©treinte rampante et de son chuchotement baveux, lâimmoralitĂ© qui vous fait rĂ©pudier votre mission crĂ©atrice ? Et nâest-ce pas du vice que de se donner Ă la sensualitĂ© jusquâĂ la nausĂ©e tout en se refusant Ă la paternitĂ© et Ă la maternitĂ© ?Soyez chastes si vous craignez de ne pas avoir vĂȘtements et nourriture pour de futurs enfants. La chastetĂ© nâest pas le monopole des vierges. La virginitĂ© est la quintessence de la chastetĂ©, et elle est placĂ©e dans le cĆur de ceux qui ont Ă©tĂ© Ă©lus pour suivre lâAgneau et pour parler un langage accordĂ© Ă eux seuls. Mais si la blancheur Ă©clatante des vierges se teint de la splendeur qui Ă©mane du Verbe de Dieu et de la trĂšs pure MĂšre du Verbe, lâĂ©tole des saints Ă©poux qui surent ĂȘtre chastes se dore de la lumiĂšre qui Ă©mane du meilleur et du plus chaste et du plus saint des Ă©poux mon pĂšre putatif qui est le modĂšle de toutes les vertus chastes dans vos maisons comme Ă lâextĂ©rieur. Pensez quâon ne cache rien Ă Dieu. Laissez aux enfants de Satan certains crimes occultes. Ne soyez pas infĂ©rieurs aux bĂȘtes qui comprennent la beautĂ© de la procrĂ©ation et qui savent se mettre un frein quand la mauvaise saison priverait leurs petits de et aimez-moi en pensant, non pas au jour si court dâici-bas, mais au jour Ă©ternel, et faites quâil soit plein de bĂ©nis dĂšs maintenant, Ă©poux qui savez ĂȘtre saints et vivre dans ma Loi. Les anges viennent sâasseoir prĂšs de vos foyers et ne refusent pas de veiller sur votre repos, puisque rien en vous nâoffense ces esprits lumineux qui voient mon visage et, bienheureux de sa LumiĂšre, ne peuvent regarder ce qui est Ă lâopposĂ© absolu de la vous, Ă©poux qui nâĂȘtes pas comme cela, retournez sur le droit chemin. Ce nâest pas en refusant Ă la vie de naĂźtre que vous allez augmenter vos richesses. Celles-ci, comme Ă travers un crible dĂ©foncĂ©, fuiront en mille filets, car dâautres vices et pĂ©chĂ©s donneront lâassaut Ă vos avoirs et vous serez pauvres en ce monde et au Ciel par votre de mes commandements et de mes paroles. Dieu sâoccupe de ceux qui vivent en lui. »Source de la foi acceptation de la parole de Dieu dans son intĂ©gralitĂ© Le 27 septembre 1943 JĂ©sus dit Jâai dit Si vous restez fidĂšles Ă ma Parole, vous serez vraiment mes disciples, vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ© et la vĂ©ritĂ© vous rendra libres ».Rester fidĂšles Ă ma Parole signifie ĂȘtre fidĂšles au Christ, car la Parole du PĂšre, câest JĂ©sus Christ, votre RĂ©dempteur. En restant fidĂšles Ă ma Parole, vous restez donc fidĂšles Ă notre Ă©ternelle TrinitĂ©, car si vous aimez le Verbe, vous aimez aussi son Origine, et en lâaimant, vous aimez aussi le Saint Esprit qui, avec le PĂšre, sâest occupĂ© dâenvoyer le Christ sur terre pour vous donner la doctrine de vie et de pourquoi nâest pas vraiment fidĂšle celui qui mâaime et nâaime pas mon Origine et nâaime pas mon Auteur, lâAmour ; car câest lâAmour qui a engendrĂ© le Fils-Verbe, câest lâAmour qui a engendrĂ© le RĂ©dempteur aux humains en unissant les deux natures, humaine et divine, en un seul lien de feu dont est venue au monde la vraie qui nâaime quâune seule Personne de la sainte Triade et nâaime pas les Deux autres nâest pas un vrai fidĂšle et manque Ă la charitĂ© et Ă la foi. En manquant Ă la foi, il manque aussi Ă la vĂ©ritĂ©, parce quâil met en doute la vĂ©ritĂ© que je suis venu vous apporter et il refuse de la connaĂźtre en mettant une entrave Ă son quelle façon ? En refusant Dieu. Car Dieu est CharitĂ©, et celui qui connaĂźt si peu la charitĂ© quâil est incapable dâaimer ce que Dieu a fait et ce que Dieu a donnĂ©, comment peut-il dire dâĂȘtre en Dieu ? Et sâil nâest pas en Dieu comme lâenfant dans le sein de son pĂšre, comment peut-il avoir en soi la capacitĂ© de comprendre le langage surnaturel du PĂšre ?Voyez-vous que lâessence de la foi est comme un cercle merveilleux que rien nâinterrompt et qui vous entoure dâune unique Ă©treinte vitale ? Mais si vous le rompez violemment par orgueil mental, par duretĂ© de cĆur, par lourdeur charnelle, voilĂ quâil prĂ©sentera une lacune quâaucune raison humaine ne saura il vous arrivera ce qui arrive toujours. Vous tombez prĂ©cipitamment du gouffre ouvert par votre volontĂ© qui nâaccepte pas avec la simplicitĂ© des enfants ce que la BontĂ© vous dit de croire, et dans votre chute, vous ne vous arrĂȘtez pas Ă la boue de la terre. Ce serait dĂ©jĂ une faute, car vous avez Ă©tĂ© créés pour le Ciel et non pour souiller votre Ăąme dans la boue de la terre. Non, vous tombez plus loin que la terre, jusquâaux royaumes de Satan, car celui qui vit dĂ©tachĂ© de Dieu, en marge de sa Parole et de son Amour, tue la Vie en lui et son ĂȘtre vient alimenter lâhorrible feu oĂč rĂŽde celui qui hait bien, mes enfants, quâil suffit de rejeter une partie de la vĂ©ritĂ© pour faire le chaos en vous, quâil suffit dâaccueillir une vĂ©ritĂ© en moins pour que sâĂ©croule tout lâĂ©difice de la foi et que vous vous trouviez comme au milieu des dĂ©combres dâun palais dĂ©moli, plein de fosses et de pas justement ce que fait le monde moderne ? Ne choisit-il pas ce qui lui convient dans mes paroles et ne refuse-t-il pas le reste ? Ne croit-il pas Ă des points particuliers en niant les autres ? Mais rĂ©flĂ©chissez, enfants de mon amour. Se peut-il que je sois venu vous dire des paroles inutiles ? Des paroles mensongĂšres ? Des paroles impossibles Ă croire ou Ă mettre en pratique ?Non, enfants de ma douleur. Je nâai pas dit une seule parole qui soit inutile et je nâen dis pas. Je nâai pas dit une seule parole qui ne soit pas vraie et je nâen dis pas. Je nâai pas dit une seule parole qui soit impossible Ă lâesprit â jâentends lâesprit qui est engendrĂ© par Dieu et qui est une partie de Dieu lui-mĂȘme enfermĂ©e en vous â que lâesprit ne puisse croire. Je nâai pas dit une seule parole que vous ne puissiez pratiquer, si seulement vous voulez le faire, parce que je suis Intelligent, Juste, Bon, et je ne donne pas dâordres sots ou de poids supĂ©rieurs Ă vos forces, et je nâai pas dâexigences dont la sĂ©vĂ©ritĂ© contraste avec la fidĂšles, chers enfants. Acceptez ma parole sans vouloir la critique et lĂ oĂč votre faiblesse nâarrive pas Ă comprendre, adressez-vous Ă moi, LumiĂšre du la millioniĂšme fois, moi, votre Dieu, je vous assure que je ne veux pas votre ruine mais votre salut, et comme une couveuse anxieuse pour ses petits, je vous tiens embrassĂ©s, car votre vie Ă©ternelle me tient Ă cĆur. Ne quittez pas mes bras. Moi, fidĂšle Ă mes enfants, et vous, fidĂšles Ă sera beau le jour oĂč, aprĂšs sâĂȘtre aimĂ©s Ă travers de si grandes Ă©tendues dâĂ©ther, vous viendrez Ă moi pour toujours et nous pourrons nous aimer pour lâĂ©ternitĂ© lumiĂšres revenues Ă la LumiĂšre, vies revenues Ă la Vie, esprits revenus Ă lâEsprit, enfants revenus au PĂšre, exilĂ©s revenus Ă leur Patrie, hĂ©ritiers dâun Roi Ă©levĂ©s au Royaume de votre Dieu, Roi des rois et Seigneur de lâUnivers. »Source un exemple de foi limitĂ©e Le 28 septembre 1943JĂ©sus dit Nous avons en Pierre un exemple de foi limitĂ©e et des consĂ©quences que cela peut nâavait pas encore acceptĂ© totalement ma Parole, Ă cause de la lourdeur de son ĂȘtre que lâEsprit Saint nâavait pas encore enflammĂ© et que mon Immolation nâavait pas fortifiĂ©, mon Immolation qui allait descendre sur lui comme sur tous les autres â car je lâaimais beaucoup mon Pierre, gĂ©nĂ©reux, impulsif et si humain aussi, qui possĂ©dait tant de qualitĂ©s et tant dâhumanitĂ©, vrai champion de lâhomme humainement bon et qui, pour devenir saint, doit insĂ©rer sa bontĂ© dans la BontĂ© de Dieu. Son propre grand amour pour moi qui lâai absous de toute faute le portait Ă refuser ces vĂ©ritĂ©s de sang que jâannonçais comme mâĂ©tant rĂ©servĂ©es.âSeigneur, que cela ne soit jamaisâ, avait-il dit une fois. Et mĂȘme si, aprĂšs mon reproche, il ne lâavait plus rĂ©pĂ©tĂ©, au fond de son cĆur il se rĂ©voltait Ă lâidĂ©e que son Seigneur Ă©tait destinĂ© Ă un sort si affreux et que le royaume de son roi aurait la cime dâune montagne pour palais et une croix pour au contraire, acceptait tout ; le cĆur broyĂ©, mais un cĆur dâenfant pour qui la parole de celui qui lâaime est lâabsolue vĂ©ritĂ©, il inclinait la tĂȘte et le cĆur devant les prĂ©dictions de son JĂ©sus et se prĂ©parait, avec une fidĂ©litĂ© absolue Ă la vie, Ă ĂȘtre fidĂšle au MaĂźtre, mĂȘme Ă lâheure de la le pur et aimant croyant, resta fidĂšle. Pierre me renia, lui qui ne voulait accepter de la VĂ©ritĂ© que ces vĂ©ritĂ©s qui sĂ©duisaient son esprit, encore trop amalgamĂ© Ă la chair. Et sa faute en cette heure fut un manque de courage, mais aussi et surtout un manque de avait cru en moi trĂšs fidĂšlement, il aurait compris que son MaĂźtre nâĂ©tait jamais autant Roi, MaĂźtre et Seigneur quâen cette heure oĂč il semblait ĂȘtre un dĂ©linquant alors atteint le sommet de lâenseignement parce que jâai fait de mon enseignement, non plus une thĂ©orie, mais un fait alors assumĂ© mon rĂšgne sur tous ceux qui furent, qui Ă©taient et qui seraient, et jâai mis la pourpre et la couronne qui nâavaient pas dâĂ©gal en splendeur, puisque la premiĂšre venait du sang dâun Dieu et la deuxiĂšme Ă©tait le tĂ©moignage de la force Ă laquelle parvient lâamour de Dieu pour vous, de Dieu qui meurt du martyre pour sauver les humains des martyres alors repris pleinement et complĂštement mon rĂŽle de Seigneur du Ciel et de la Terre, car seul le Seigneur du Ciel pouvait donner satisfaction au Seigneur Dieu, et seul le Seigneur de la Terre pouvait effacer la faute de la Terre mon rĂŽle de Seigneur de la Vie et de la Mort, car jâai commandĂ© Ă la vie de rentrer en vous et Ă la mort de ne plus tuer. Je parle de la vie et de la mort de lâesprit, car Ă mes yeux nâa de la valeur que ce qui est bienheureux, bienheureux ceux qui savent vraiment croire en moi. Toujours. Quoi quâil arrive et sous quelque lumiĂšre que ça se prĂ©sente. Si une ombre se lĂšve, tel un mur noir et rugueux pour effrayer votre Ăąme, nâoubliez jamais que, derriĂšre lâobstacle qui ne dure quâun moment, Dieu, sa LumiĂšre, sa VĂ©ritĂ© demeurent, toujours pareils et opĂ©rant pareillement Ă votre de tout votre cĆur et votre esprit, et vous saurez agir en vrais disciples. En agissant de cette façon, vous possĂ©derez la VĂ©ritĂ©. Et la VĂ©ritĂ©, qui rĂ©sidera comme la vie au centre de votre ĂȘtre, vous conduira Ă la Vie. »Source renieurs de Dieu Le 29 septembre 1943 JĂ©sus dit Il y a toujours eu des âPierresâ et il y en a beaucoup. Ils voudraient de moi des dons de bien-ĂȘtre terrestre que je nâai jamais promis, car je vous oriente vers le ciel et non vers les choses dâici-bas, et tout ce que je vous accorde de bonheur terrestre est un surplus que vous ne mĂ©ritez pas et ne pouvez exiger, et que je vous donne uniquement parce que les quatre-vingt-dix pour cent des humains sont tellement de chair et de sang que, sans dons de cette terre, ils se rĂ©volteraient tous contre vous rĂ©voltez aussi, ĂŽ enfants ingrats, en me blĂąmant pour le mal que vous crĂ©ez vous-mĂȘmes. Si au moins vous saviez supporter avec rĂ©signation le mal qui est lâĆuvre de vos mauvaises actions, de vos luxures, de vos actes de violence et de vos dĂ©rĂšglements, de vos usures et de vos fraudes ! Si vous saviez supporter en disant âNous lâavons bien mĂ©ritĂ©â, ce mal se transformerait en bien, car Dieu aurait pitiĂ© de votre conduite si je vous voyais humblement reconnaĂźtre vos torts, en subir les consĂ©quences avec rĂ©signation, tourner vers moi, avec piĂ©tĂ© filiale, un regard plein de larmes et des paroles suppliantes, jâinterviendrais pour vous sauver de nouveau, moi qui suis venu chercher et sauver ce qui Ă©tait perdu, et qui nâai pas perdu ni ne perdrai au cours des siĂšcles atomes de mon Ă©ternitĂ© ma soif de vous apporter le salut et le bien. Jâinterviendrais pour vous sauver de nouveau, faisant dĂ©border mon amour et ma misĂ©ricorde sur ma justice qui me blesse, moi avant vous, croyez-le, mes pauvres enfants, car dâavoir Ă vous punir, ou Ă vous laisser vous punir vous-mĂȘmes par des souffrances provoquĂ©es par la duretĂ© de votre cĆur et la sottise de votre esprit, constitue une douleur pour votre JĂ©sus, dont le nom est âSauveurâ et non Justicier ; une douleur pour JĂ©susGrĂąceĂ ces 10 passages bibliques, vous dĂ©couvrirez combien grand, puissant et rĂ©el est lâamour que Dieu vous porte. Dans sa parole, il vous dit quâil vous aime et quâil prend bien soin de vous. Croyez-le, recevez la joie de cet amour et rĂ©alisez que ses bontĂ©s pour vous ne sont pas Ă©puisĂ©es.Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Dieu que l'amour est triste traduction en anglais Artiste Daniel Balavoine Chanson Dieu que l'amour est triste â traduction en anglaisanglais/français A A God how sad love is Lovers' kiss languorous kiss how unhappy is the world I dreamed so hard Of another dĂ©cor for my death I have wanted to take you away for a honeymoon To San Salvador And make love to you While talking about freedom in the middle of the dead While compting the bodies[Refrain] But God how sad love is Oh how sad love is Since the world exists I say that love is sad But God how sad love is OH how sad love is Oh oh Oh oh oh oh ohNever wager whilst closing your eyes every game is dangerous When the dream falls asleep There is no conquistadors anymore We are never right to want to talk to loudly Especially when we are wrong Not to say that love is what there is of strongest because life still moves changes When a love story* is dead[Refrain] But God how sad love is Oh how sad love is Since the world exists I say that love is sad But God how sad love is OH how sad love is Oh oh Oh oh oh oh ohAnd when the bull, broken by the effort, has understood what his fate is And to stop suffering it goes to give its life to the matador In its eyes one can see more forgiveness for the killer Than for the picadors The one that glofifies himself for tolerating the pain is a lot less strong Than the one that gets out of it **[Refrain] But God how sad love is Oh how sad love is Since the world exists I say that love is sad But God how sad love is OH how sad love is Oh oh Oh oh oh oh oh français françaisfrançais â Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Music Tales Read about music throughout history 01 Que l'amour est bizarre 02. Une belle histoire 03. Viens 04. Dieu que l'amour est triste 05. Quand t'es dans le desert 06. Pensiero stupendo 07. Goodbye je reviendrai 08. Frappe avec ta tete 09. C'est pas normal 10. C'est evident Dieu que l'amour est triste Paroles de la chanson Dieu Que L'amour Est Triste par Daniel Balavoine Baisers d'amoureux baisers langoureux que le monde est malheureux J'avais rĂȘvĂ© si fort D'une autre dĂ©cor pour ma mort J'ai voulu t'emmener Pour une lune de miel au San Salvador Et te faire l'amour En parlant libertĂ© au milieu des morts En comptant les corps Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Oh oh Oh oh oh oh oh Ne jamais miser en fermant les yeux tous les jeux sont dangereux Quand le rĂȘve s'endort Il n'y a plus de conquistador On n'a jamais raison de vouloir parler trop haut surtout quand on a tort Ne pas dire que l'amour est ce qu'il y a de plus fort car la vie bouge encore Quand un amour est mort Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Oh oh Oh oh oh oh oh Et quand le taureau brisĂ© par l'effort a compris quel est son sort Pour cesser de souffrir il va donner sa vie au matador Dans ses yeux on voit plus de pardon pour le tueur que pour les picadors Ce lui qui se fait gloire de supporter le mal est beaucoup moins fort que celui qui s'en sort Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Oh oh Oh oh oh oh oh xOdN.